Rapport final d`atelier de renforcement des capacites des ONG et

Travaux Préparatoires et consultation de la société civile des PMA francophones
africains pour la réunion du Segment de Haut Niveau du Conseil économique
et social des Nations Unies (28-30 juin 2004 à New York)
ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES ONG ET OSC EN
MOBILISATION DES RESSOURCES ET CREATION DUN ENVIRONNEMENT
PROPICE A LERADICATION DE LA PAUVRETE
Hôtel Mercure Marhaba, 12 - 13 avril 2004, Nouakchott (Mauritanie)
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Le Ministère des affaires économiques et du développement et le Commissariat aux droits de
l’homme, à la lutte contre la pauvreté et à l’insertion (CDHLCPI), en collaboration avec la
Fédération luthérienne mondiale (FLM) et la coordination du Programme national de bonne
gouvernance (PNBG), ont conjointement organisé, avec l’appui du Bureau du Programme des
Nations Unies pour le développement (PNUD) en Mauritanie et du Département des Affaires
Economiques et Sociales des Nations Unies (UNDESA), à Nouakchott (Mauritanie), du 12 au 13
avril 2004, un "atelier régional de renforcement des capacités des ONG des PMA africains
francophones en mobilisation des ressources et création d’un environnement propice à
l’éradication de la pauvreté".
L’objectif principal de l’atelier est de renforcer les capacités des ONG en matière de mobilisation
des ressources en vue de créer un environnement propice à la lutte contre la pauvreté, dans le
contexte de la mise en oeuvre du Programme d’action en faveur des PMA pour la décade 2001-
2010 (Déclaration et plan d’action de Bruxelles). Les participants à cet atelier, au nombre de 85,
se répartissent comme suit :
18 OSC de la sous région, représentant les 7 pays suivants : Burkina Faso (1), République
centrafricaine (2), Guinée (1), Togo (1), Sénégal (2), Niger (1) et Mauritanie (11). Il est à
noter que, pour les ONG mauritaniennes, 2 disposent du statut consultatif auprès de
l’ECOSOC, y compris le coordinateur national du réseau informel et 9 représentent les
points focaux thématiques du réseau informel des ONG/Mauritanie récemment mis en
place ;
32 ONG mauritaniennes en qualité d’observateurs ;
30 représentants des administrations concernées et des médias nationaux ;
4 représentants du système des Nations Unies (UNDESA, PNUD/Mauritanie).
Les travaux de l’atelier se sont déroulés selon le programme joint en annexe.
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1. Ouverture officielle :
M. Hammadi Ould Meimou, commissaire aux droits de l’homme, à la lutte contre la pauvreté et à
l’insertion, a procédé à l’ouverture de l’atelier, en présence de Mme Zeinebou Mint Nahah,
Secrétaire d’Etat à la condition féminine, de Mme Cécile Molinier, représentante résidente du
PNUD et coordinatrice du système des Nations Unies en Mauritanie, Mme Najet Karaborni,
conseillère interrégionale, Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies
(UNDESA) et M. Amadou Tijiane Ly, représentant la coordination du Programme national de
bonne gouvernance (PNBG).
Dans son discours d’ouverture, le commissaire a souligné que la Mauritanie s’honore d’abriter
les travaux de l’atelier consacré au renforcement des capacités de la société civile en matière de
mobilisation des ressources et de création d’un environnement propice à la lutte contre la
pauvreté. Il a en outre souligné que cet atelier a lieu à un moment où le pays se trouve engagé
dans une ambitieuse campagne pour l’éradication de la pauvreté et de l’analphabétisme et
consolider ainsi l’entreprise du développement.
Dans son allocution de bienvenue, la représentante résidente du PNUD et coordinatrice du
système des Nations Unies en Mauritanie, a souligné que son institution considère que le rôle de
la société civile est essentiel dans le processus de lutte contre la pauvreté dans le cadre d’une
bonne gouvernance. Elle a également exhorté les participants à aboutir à une déclaration
concertée pour faire entendre la voix de la société civile des PMA francophones aux travaux de
l’ECOSOC prévus fin juin à New York.
2. Objectifs de l'atelier et renforcement de la contribution de la société civile aux travaux
substantifs du conseil économique et social des Nations Unies en vue de la réalisation des
objectifs de développement du millénaire dans les PMA.
L’objectif de l’atelier est de préparer les recommandations et propositions des PMA africains
francophones en matière de mobilisation de ressources et la création d’un environnement propice
à l’éradication de la pauvreté, dans le contexte du plan d’action de Bruxelles. Ces
recommandations vont constituer la contribution aux travaux du Conseil économique et social
des Nations Unies dans ce domaine et seront prises en compte dans la déclaration ministérielle du
segment de Haut niveau du Conseil. L’atelier permettra aussi de développer les échanges
d’expériences entre les ONG des pays d’Afrique francophone les moins avancées et entre celles-
ci et le système des Nations Unies. L’atelier cherchera également à renforcer les capacités des
participants afin de contribuer de manière effective aux efforts et initiatives de partenariat, en
particulier dans la perspective de la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le
développement (OMD) et de ceux de l’ECOSOC.
Mme Karaborni a ensuite esquissé l’évolution des relations des OSC avec le système des Nations
Unies qui a connu une double évolution :
Sur le plan quantitatif, le nombre des ONG ayant le statut consultatif, qui était limité aux
ONG internationales, s’est accru pour tenir compte d’une plus grande diversité
géographique et englober des OSC nationales, régionales et locales des pays en
développement, y compris les pays les moins avancés ;
Sur le plan qualitatif, la relation des OSC avec les Nations Unies est passée du stade de la
consultation à un partenariat de plus en plus actif.
3. Présentation des participants :
Les participants se sont présentés. Ils ont décrit les objectifs et les domaines d’intervention de
leurs organisations respectives. Ces domaines couvrent, d’une manière générale, les objectifs du
millénaire pour le développement (OMD). De façon plus spécifique, ils se rapportent à :
Femmes et genre ;
Education ;
Santé de la mère et de l’enfant ;
Protection de l’environnement ;
Lutte contre la pauvreté et développement ;
Lutte contre le SIDA ;
Réseautage, organisation des ONG et partenariat.
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Les travaux de l’atelier se sont déroulés sous la présidence de M. Mohamed Tijani, directeur de la
promotion des droits de l’homme, assisté de M. Fah Ould Ibrahim Jiddou, conseiller technique du
PNBG et de Mme Najet Karaborni, conseillère interrégionale de l’UNDESA.
A. TRAVAUX DE LA PREMIERE JOURNEE DE L’ATELIER
1. Présentation de l’ECOSOC par la conseillère interrégionale de l’UNDESA.
Mme la conseillère a procédé à une présentation sommaire du conseil économique et social des
Nations Unies. A cet effet, elle a souligné les objectifs majeurs de cette institution, avant d’en
décrire les missions principales et les structures internes. Elle a notamment présenté le
fonctionnement et les thèmes de travail des différents segments du Conseil (Segment de haut
niveau, segment de coordination, segment des activités opérationnelles, segment humanitaire,
segment général) en soulignant la contribution de plus en plus importante de la société civile aux
travaux des segments de haut niveau et de coordination de l’ECOSOC.
2. Présentation sur le rôle de la société civile dans la bonne gouvernance et la lutte contre
la pauvreté et la mobilisation des ressources.
M. Dia Amadou Tijane, point focal société civile au bureau du PNUD Mauritanie, a présenté la
relation étroite entre la bonne gouvernance et la lutte contre la pauvreté. Il a montré le grand rôle
à jouer par la société civile dans la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le
développement (OMD) ainsi que l’appui du PNUD et du système des Nations Unies dans ce
domaine. Il a enfin présenté aux participants les éléments déterminants pour la formulation d’une
stratégie de mobilisation des ressources à savoir le ciblage des partenaires, la communication, une
définition claire des besoins, ainsi que l’obligation de rendre compte.
3. Présentation d’une approche intégrée et globale en vue d’une élimination irréversible de
la pauvreté, une croissance économique soutenue et un développement durable des PMA :
Najet Karaborni a défini le problème de la pauvreté dans les PMA, en esquissant ses principales
caractéristiques économiques et sociales. Elle a ensuite présenté des études de cas, en prenant
l’exemple du Sénégal, du Mali, de la Tunisie et du Cambodge. Dans ce cadre, elle a exposé les
problèmes auxquels ces pays étaient confrontés, ainsi que les solutions proposées pour y pallier.
Enfin, elle a souligné les leçons retenues de ces différentes expériences, ainsi que les conditions
de succès. Parmi ces leçons figurent notamment la nécessité d’avoir une vision prospective basée
sur un bilan/diagnostic des données et un consensus de tous sur le scénario de développement à
long terme à emprunter compte tenu des ressources et des potentialités du pays. l’approche
participative est aussi une condition importante de succès car permet d’impliquer l’ensemble des
acteurs et partenaires et de veiller à une répartition claire et précise des rôles et responsabilités de
chacun d’entre eux. Enfin, la prévision, la mobilisation et la mise à la disposition des acteurs
concernés des moyens nécessaires constituent un élément clé pour l’obtention des résultats et
produits escomptés.
Les différentes présentations ont été distribuées aux participants.
4. Débats et discussions :
Les débats et discussions ont porté principalement sur les exposés qui ont été très appréciés par
les participants en raison de la pertinence des thèmes retenus, de la richesse des expériences
présentées et de la possibilité d’adaptation des solutions proposées aux cas spécifiques de leurs
pays respectifs.
5. Présentation des expériences et projets des ONG
Tous les participants ont présenté leurs principales activités et échangé leurs expériences en
matière de mobilisation de ressources et de recherche de partenariats pour mener à bien leurs
projets et contribuer efficacement à la réduction de la pauvreté. Ils ont distribué des rapports
sur des activités réussies qu’ils ont entreprises et qui se rapportent principalement à :
la nécessité d’un code d’éthique et de déontologie pour un bon fonctionnement des OSC ;
l’importance du réseautage et de la concertation pour l’échange de bonnes pratiques et le
renforcement des capacités à tous les niveaux (national, sous-régional, régional et
international) ;
la confiance et le rôle important des gouvernements et des partenaires au développement
pour appuyer et accompagner le développement du secteur associatif et en assurer une
pleine intégration dans le cadre de la bonne gouvernance.
6. Rappel des engagements du plan d’action de Bruxelles :
Avant de clôturer les travaux de la première journée, Mme Karaborni a rappelé les sept (7)
engagements du plan d’action de Bruxelles, à savoir :
Encourager une action axée sur la population ;
Œuvrer pour la bonne gouvernance aux niveaux national et international ;
Renforcer les capacités humaines et institutionnelles ;
Mettre en place les capacités de production nécessaires pour que les PMA bénéficient de la
mondialisation ;
Renforcer le rôle du commerce dans le développement ;
Réduire la vulnérabilité et protéger l’environnement ;
Mobiliser les ressources financières nécessaires.
Elle a enfin convié les participants à réfléchir sur 4 à 5 questions cruciales àbattre au sein de
groupes de travail à constituer, en vue d’une contribution effective et efficace de la société civile
des PMA au processus intergouvernemental de prise de décision pour l’élimination de la pauvreté
de façon irréversible et un développement soutenu et durable dans ces pays.
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1. Constitution des groupes de travail :
Mme Karaborni a proposé la constitution de 3 groupes de travail et a invité les participants à
s’inscrire dans l’un des groupes suivants :
Groupe 1 : mobilisation des ressources internes ;
Groupe 2 : mobilisation des ressources externes ;
Groupe 3 : création d’un environnement propice à la lutte contre la pauvreté
Elle a précisé que chaque groupe doit designer un président et un rapporteur et aboutir à un
nombre limité de recommandations et propositions concrètes, réalistes et réalisables et qui sont
de nature à contribuer à la résolution des véritables problèmes des PMA et de leur société civile.
Pour être réalisables, les recommandations doivent également mentionner l’acteur responsable de
leur mise en œuvre (ONG/OSC des PMA et/ou des pays développés, gouvernements des PMA,
secteur privé, système des nations unies, pays donateurs organismes de coopération
multilatérale). Enfin, elle a proposé un cadre général pour la formulation des recommandations
et propositions de la société civile des PMA au segment de haut niveau de l’ECOSOC (Mme
Karaborni).
2. Travaux des groupes sur les recommandations et propositions à faire pour la mise en oeuvre
du plan d’action des PMA 2001-2010. Les différents groupes ont formulé des recommandations
concrètes qui figurent en annexe.
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Les participants ont formulé et adopté les recommandations suivantes :
En matière de mobilisation de ressources internes :
Compter d’abord sur nos ressources humaines et naturelles pour les mettre en valeur. A
cet effet, il faut commencer par dresser un bilan/diagnostic exhaustif de nos ressources et
potentialités et en assurer une gestion rationnelle et une exploitation optimale, en vue
d’élaborer et de mettre en oeuvre des plans de développement intégrés sur cette base ;
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