I
I.
.
S
SE
EA
AN
NC
CE
E
D
D’
’O
OU
UV
VE
ER
RT
TU
UR
RE
E
1. Ouverture officielle :
M. Hammadi Ould Meimou, commissaire aux droits de l’homme, à la lutte contre la pauvreté et à
l’insertion, a procédé à l’ouverture de l’atelier, en présence de Mme Zeinebou Mint Nahah,
Secrétaire d’Etat à la condition féminine, de Mme Cécile Molinier, représentante résidente du
PNUD et coordinatrice du système des Nations Unies en Mauritanie, Mme Najet Karaborni,
conseillère interrégionale, Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies
(UNDESA) et M. Amadou Tijiane Ly, représentant la coordination du Programme national de
bonne gouvernance (PNBG).
Dans son discours d’ouverture, le commissaire a souligné que la Mauritanie s’honore d’abriter
les travaux de l’atelier consacré au renforcement des capacités de la société civile en matière de
mobilisation des ressources et de création d’un environnement propice à la lutte contre la
pauvreté. Il a en outre souligné que cet atelier a lieu à un moment où le pays se trouve engagé
dans une ambitieuse campagne pour l’éradication de la pauvreté et de l’analphabétisme et
consolider ainsi l’entreprise du développement.
Dans son allocution de bienvenue, la représentante résidente du PNUD et coordinatrice du
système des Nations Unies en Mauritanie, a souligné que son institution considère que le rôle de
la société civile est essentiel dans le processus de lutte contre la pauvreté dans le cadre d’une
bonne gouvernance. Elle a également exhorté les participants à aboutir à une déclaration
concertée pour faire entendre la voix de la société civile des PMA francophones aux travaux de
l’ECOSOC prévus fin juin à New York.
2. Objectifs de l'atelier et renforcement de la contribution de la société civile aux travaux
substantifs du conseil économique et social des Nations Unies en vue de la réalisation des
objectifs de développement du millénaire dans les PMA.
L’objectif de l’atelier est de préparer les recommandations et propositions des PMA africains
francophones en matière de mobilisation de ressources et la création d’un environnement propice
à l’éradication de la pauvreté, dans le contexte du plan d’action de Bruxelles. Ces
recommandations vont constituer la contribution aux travaux du Conseil économique et social
des Nations Unies dans ce domaine et seront prises en compte dans la déclaration ministérielle du
segment de Haut niveau du Conseil. L’atelier permettra aussi de développer les échanges
d’expériences entre les ONG des pays d’Afrique francophone les moins avancées et entre celles-
ci et le système des Nations Unies. L’atelier cherchera également à renforcer les capacités des
participants afin de contribuer de manière effective aux efforts et initiatives de partenariat, en
particulier dans la perspective de la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le
développement (OMD) et de ceux de l’ECOSOC.
Mme Karaborni a ensuite esquissé l’évolution des relations des OSC avec le système des Nations
Unies qui a connu une double évolution :
Sur le plan quantitatif, le nombre des ONG ayant le statut consultatif, qui était limité aux
ONG internationales, s’est accru pour tenir compte d’une plus grande diversité
géographique et englober des OSC nationales, régionales et locales des pays en
développement, y compris les pays les moins avancés ;