Académie de Toulouse – DSDEN Tarn et Garonne – Circonscription Montauban ASH Juin 2014
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DOCUMENT A
Procédure à suivre dans le cadre d’hypothèse d’un trouble du langage écrit chez un élève
Signes d’alerte
- Un élève de CP qui, vers le mois d’avril, n’est pas entré dans la syllabique et qui ne reconnait que
quelques mots globalement
- Un élève de CE1 qui, fin du premier trimestre a toujours des difficultés de décodage et d’assimilation
des graphèmes complexes.
- Plus tard, tout retard de lecture de plus de 18 mois par rapport à sa classe d’âge.
A qui s’adresser ?
En Premier, le
Le repérage est l’affaire de tous :
parents, médecin de famille,
R.A.S.E.D., enseignants...
Au niveau de la maternelle,
l’enseignant peut repérer les
difficultés, les retards du langage
oral, des difficultés de graphisme ou
d’entrée dans le code numérique.
À partir du C.P., ce sont les
difficultés d’apprentissage de la
lecture, de l’orthographe, du calcul et
du graphisme.
L’enseignant est capable de décrire
précisément le tableau des acquis et
des manques, sans toutefois être en
mesure de qualifier ce qu’il observe,
ni poser un diagnostic.
Procédure :
L’enseignant prend appui sur la grille
de repérage.
Document B
L’enseignant demande un rendez-
vous aux parents.
Il leur présente les adaptations qu’il a
mises en place dans sa classe.
Document C : Adaptations
pédagogiques possibles
En troisième, Le
Le diagnostic nécessite les
compétences de différents
professionnels, la réalisation de bilans
et évaluations spécifiquement orientés,
étalonnés et adaptés à l’âge de l’enfant,
replacés dans une perspective
évolutive.
Il s’agit de bilans, neuropédiatrique,
sensoriel, orthophonique, des fonctions
intellectuelles et du profil cognitif,
évaluations psychologiques,
psychomotrices.
Le médecin de l’éducation nationale
peut adresser les cas complexes ou
sévères à un centre référent.
Procédure :
En deuxième, le
Le dépistage s’adresse le plus souvent
à une population d’un âge donné.
Il vise à dépister les signes éventuels
de troubles des apprentissages, du
langage surtout, mais aussi à préciser
la réalité d’un trouble repéré, son profil
et sa gravité, et à définir les
évaluations complémentaires
nécessaires pour affirmer le diagnostic
et les actions pédagogiques et de soins
qui en découlent.
Ce travail de dépistage à l’école
concerne la P.M.I.(jusqu’à la fin de la
MS pour les troubles du langage oral),
le RASED (le psychologue scolaire) et
les médecins de l’Éducation nationale.
Un bilan médical centré sur ce
dépistage est réalisé par le médecin
scolaire.
Différents outils sont utilisés.
Procédure :
Envisager le dépistage si, après 3 mois
d’adaptations pédagogiques :
- pas de progrès visibles
- décalage qui s’accentue
- Inquiétude persistante de
l’enseignant
Signaler l'élève repéré en GS au
médecin scolaire.
En dehors de la GS, l’école propose
une équipe éducative : suite à cette
équipe éducative, possibilité de
demander un bilan psychologique,
une consultation médecin scolaire
qui pourra demander des examens
complémentaires (dont bilan
orthophonique étalonné)
L’enseignant présente les adaptations
pédagogiques qu’il a mises en place
dans sa classe
Diagnostic non
posé
=
Investigations
complémentaires
Auprès des
centres référents
ou consultations
spécialisées
Diagnostic posé
Saisine MDPH
(possibilité aide
humaine,
matérielle,
orientation,
sessad)
Diagnostic
posé :
dyslexie
avérée
-type de
dyslexie
Aménagements
et adaptations
pédagogiques
A poursuivre
Et
Soins en
parallèles à
mettre en place