cellules. Comme dans tous les cas de greffe, les
patients doivent prendre des médicaments anti-
rejet. Cependant, comme ils sont habitués à
l’insuline, ces médicaments ne représentent pas
un désagrément supplémentaire. Le greffé n’a
plus besoin d’insuline et n’est plus contraint à
suivre un régime rigoureux ou un programme de
maintien. Au moment d’écrire ces lignes, sept
participants canadiens avaient déjà subi cette
intervention avec succès.
Pas très loin de là, à l’Université de Calgary, des
chercheurs sont parvenus à contrer le diabète de
type 1 chez les souris et les rats. À la fin de
l’année dernière, les membres de cette équipe se
sont associés à des collègues coréens menant le
même type de recherche pour injecter à des
rongeurs un virus contenant un gène spécialisé,
fruit de diverses manipulations génétiques. Le
virus transportait le gène dans le foie de l’animal,
où il a été activé par une hausse de la glycémie et
a commencé à produire de l’insuline modifiée.
En quelques semaines, les animaux ne
présentaient plus aucun symptôme du diabète de
type 1. D’autres recherches, y compris des essais
sur des humains, seront nécessaires, mais le
succès initial du projet a ouvert la voie à des
progrès plus importants.
Plus de recherches –
Est-il possible de prévenir
le diabète de type 1?
Le diabète de type 1 se présente le plus souvent
sous la forme d’une maladie auto-immune. Chez
la personne atteinte d’une telle maladie, un
déclencheur quelconque incite le système
immunitaire à attaquer un autre système ou
organe nécessaire comme s’il s’agissait d’une
infection ou d’un virus invasif.
Dans le cas du diabète de type 1, le corps attaque
et désactive ses propres cellules pancréatiques.
Selon une étude, la vitamine D peut s’avérer une
arme efficace pour empêcher le corps de se
retourner ainsi contre lui-même (Source : The
Diabetes Mall – Dana-Farber Institute). Une
autre étude porte particulièrement sur le caractère
héréditaire du diabète de type 1. Dans ce cas, on
essaie de déterminer si de petites doses d’insuline
peuvent jouer un rôle préventif chez les
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Pour obtenir des copies additionnelles de cet article, visitez le site www.manuvie.ca/Canada/GB_v2.nsf/Public/ebnf.
participants qui n’ont pas encore développé le
diabète de type 1, mais qui ont des proches
parents qui en sont atteints.
Diabète de type 2 – Toujours
une affection grave
Bien qu’il ne nécessite pas d’injections
d’insuline, ce diabète n’en demeure pas moins
une affection grave. Ceux qui en souffrent sont
davantage prédisposés aux crises cardiaques, aux
AVC, à la cécité, aux maladies rénales et aux
amputations. Une gestion consciencieuse du
diabète de type 2 permet aux personnes qui en
sont atteintes d’éviter ces complications. Un
régime, de l’exercice et des médicaments sont les
éléments essentiels d’une gestion efficace de la
maladie.
Facteurs de risque
Vous pouvez être susceptible de développer le
diabète si :
• vous ave
z plus de 45 ans
• vous faites de l’embonpoint
• vous avez un frère, une sœur ou un parent
diabétique
• vous êtes la mère d’un enfant qui pesait plus
de 9 livres à la naissance
• vous avez souffert de diabète gestationnel
• vous faites de l’hypertension
• vous avez un taux de cholestérol élevé
• vous êtes d’origine autochtone, asiatique,
africaine ou hispanique.
Les chercheurs commencent à exprimer leur
inquiétude concernant l’accroissement du
nombre d’enfants atteints du diabète de type 2.
Dans ce cas, le mode de vie – et particulièrement
un mode de vie sédentaire – peut constituer un
risque important.
leur régime et faire régulièrement de l’exercice
afin d’assimiler les aliments et de maintenir leur
glycémie à un niveau satisfaisant.
Le diabétique doit veiller lui-même à maintenir
et à préserver une bonne santé. L’exercice
régulier favorise une bonne circulation sanguine
et stimule le métabolisme. Il peut également
aider le diabétique à composer avec le stress,
trouble qui fait très mauvais ménage avec le
diabète. Il est absolument essentiel d’assurer la
stabilité de la glycémie. Il est important de
prendre des repas réguliers, riches en hydrates de
carbone, pour maintenir une glycémie équilibrée.
Une glycémie élevée épuise les autres systèmes
du diabétique et peut provoquer à long terme une
maladie cardiaque, des troubles de circulation et
des accidents vasculaires cérébraux. Une carence
en sucre peut causer des sueurs, des
étourdissements, de la confusion et même le
coma dans les cas les plus graves.
Un diabétique qui semble chancelant ou confus,
ou qui commence à transpirer a besoin d’aide pour
stabiliser sa glycémie. Des boissons gazeuses ou
des jus, des bonbons durs (pas ceux sans sucre)
ou même du sucre en sachet (deux suffisent
habituellement) aident à rétablir la glycémie à un
niveau acceptable. La plupart des diabétiques ont
du sucre sur eux pour cette raison. Assurez-vous
ainsi de savoir où le trouver en cas d’urgence.
Sources : Les renseignements que contient le présent article proviennent de diverses sources,
dont Santé Canada, l’Association canadienne du diabète et l’Organisation mondiale de la santé.
Êtes-vous à risque? Pour le savoir et en apprendre davantage sur le sujet, faites le quiz
se trouvant sur le site suivant : http://www.hc-sc.gc.ca/francais/maladies/diabete.html
Bulletin d’information produit
par l’Assurance collective
Financière Manuvie, 25 Water Street
South, Kitchener (Ontario) N2G 4Y5.
Veuillez faire parvenir vos commentaires
et suggestions au rédacteur en chef
du bulletin par télécopieur au
(519) 744-8908 ou par courrier
électronique à partir de notre site Web.
Nota :
Le bulletin Mieux-être est publié
uniquement à titre documentaire.
Il n’a pas pour but de fournir des
conseils médicaux.
Nouvelles recherches,
nouvel espoir
Bien que l’insuline puisse aider à gérer
efficacement la maladie, il semblait peu probable
de trouver un remède au diabète jusqu’à il y a
quelques années. De récentes initiatives donnent
cependant à de nombreux diabétiques une raison
d’espérer.
Le Islet Transplant Program (programme de
greffe de cellules secrétrices d’insuline) à
l’Université d’Alberta à Edmonton donne en effet
des résultats encourageants. Les cellules
secrétrices d’insuline produisent de l’insuline à
l’intérieur du pancréas. À l’Université d’Alberta,
les cellules prélevées sur un donneur sont
greffées chez un diabétique. Il faut les organes de
deux donneurs pour obtenir suffisamment de
GCQ102.1F (02/2002)