leçon 2
1 au 7 octobre
L’autorité de Paul
et l’Évangile
« Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je sire,
ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ?
Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. »
(Galates 1.10)
17
Ann Lawrence, Watford, Hertsfordshire, Angleterre
sabbat
1er octobre
Dans un dessin animé, un homme regarde un match de baseball à la télé. Sa
femme, à genoux, consulte l’encyclopédie. Sans remuer, il lui dit : « Cherche toujours,
ma chère, mais aucune preuve ne saura me convaincre. » Qu’il est facile de fermer notre
esprit à quelque chose de nouveau ! Nous sommes à la recherche du confort, de la com-
modi mais pas du changement. Dans sa sagesse, Salomon a écrit ceci : « Telle voie
paraît droite devant un homme, mais à la fin, c'est la voie de la mort. » (Pr 14.12)
Enral, on ne croit que ce que l’on veut bien croire. Ts peu sont ouverts à
de nouvelles idées ou à de nouvelles lumières, peu importe le sujet. Le changement
n’a rien d’alléchant. Aps tout, il est bien plus facile de demeurer dans notre petit
confort que de s’efforcer de tester de nouvelles idées ou de remettre en question celles
qui nous sont chères.
Il y a deux types de changements dans la vie : 1) le changement d’idée ; 2) le chan-
gement de comportement. À vrai dire, les gens raisonnables nont pas trop de mal à
changer d’ie. Croire que la mort est un sommeil inconscient exige un changement
d’idée, certes, mais un tel changement n’affecte pas cessairement notre façon de
vivre. En revanche, l’acceptation des dix commandements et du sermon sur la mon-
tagne remet en question le comportement tout entier… et il est beaucoup plus diffi-
cile deorganiser sa vie que de changer d’ie.
De persécuteur, Paul devint pdicateur du salut en sus seul. Il défendit l’Évan -
gile et le changement qui s’était o en lui contre tous ceux qui s’y attaquaient
d’une manière ou d’une autre. Ainsi, à cause de leur vision étroite de l’Évangile, des
chrétiens de la Galatie s’opporent à lui. Ils croyaient que le rite de la circoncision
était immuable parce que Dieu l’avait donné à Abraham en signe de l’alliance qu’il
contractait avec lui. Ils octroyaient à ce rite une plus grande importance pour le salut
que la foi en sus et son sacrifice. Leur esprit borné les empêchait de crtre en
Christ. Dans la leçon de cette semaine, nous allons nous pencher sur la façon dont
Paul aborda ce problème.
BRAINSTORMING
1. Quel changement significatif avez-vous apporté dans votre vie ? Était-ce difficile ?
2. Êtes-vous satisfait de ce changement ?
3. Faites-vous preuve d’ouverture d’esprit devant un changement éventuel ? Si non,
pourquoi ?
Tout paraît jaune
à celui qui a la jaunisse
Introduction
Pr 14.12
Il est beaucoup plus difficile deorganiser
sa vie que de changer d’idée.
18
dimanche
2 octobre
Un seul Évangile (Ga 1.3-5)
Paul réprouva implacablement les agissements de ceux qui semaient le trouble
parmi les chtiens en Galatie. Il n’y a qu’un Évangile : lÉvangile de Jésus « qui s'est
donné lui-me pour nos cs, afin de nous arracher au présent» (Ga 1.4). Cet Évan -
gile est complet et n’a donc pas besoin d’ajouts tels que la circoncision. Paul condamna
rement ceux qui pervertissaient l’Évangile en essayant d’y ajouter quelque chose. Il
les dénonça en disant qu’il souhaitait que ceux qui insistaient sur la circoncision aillent
jusqu'à la mutilation (Ga 5.12). Il était si convaincu que lÉvangile qu’il prêchait était le
seul vrai Évangile que rien ne pouvait le modifier d’aucune façon.
Leril de l’ignorance (2 P 3.15,16)
Pierre, qui connaissait les écrits de Paul, reconnut que ce dernier écrivait des choses
qui nécessitaient une profonde flexion. Les ignorants et les instables dénaturent, non
seulement les écrits de Paul, mais aussi d’autres parties des Écritures. Dans 2 Pierre
3.15,16, il est écrit que si les chrétiens désirent avoir une comphension juste de lex-
piation desus, il est essentiel qu’ils soient équilibrés. Pierre cite l’ignorance et l’insta-
bili comme des raisons pour lesquelles les gens comprennent mal la Parole de Dieu.
Si nous faisions l’expérience des joies du salut, nous saurions ce qu’est lÉvangile et
l’adopterions sans crainte.
La nature de l’Évangile (Ex 14 ; 20 ; Le 1)
Trois événements majeurs ayant marqué l’histoire dIsraël illustrent que le salut est
un acte divin plutôt qu’un accomplissement humain : 1) l’exode depuis l’Égypte ; 2) l’at-
tribution de la sainte loi de Dieu sur le Sinaï et 3) l’établissement du service du sanc-
tuaire. Chacun de ces événements explique la relation entre le salut par la grâce divine
et l’oissance quelle permet. Les Juifs qui s’opposaient à l’Évangile que prêchait Paul
auraient conntre ces vérités.
Lors de l’Exode, Dieu fit pour les Israélites ce quils n’auraient pu faire pour eux-
mes : il anéantit la puissance moniaque de Pharaon qui les avaitduits en escla-
vage et les conduisit à la terre promise. Cette délivrance est célébe dans de nombreux
psaumes. Par exemple, lisez Psaume 106.10.
Quand il donna sa sainte loi, Dieu déclara : « Je suis le Seigneur ton Dieu, c'est moi
qui t'ai fait sortir d'Égypte tu étais esclave. » (Ex 20.2) Seul celui qui est sauvé par grâce
peut obéir à la loi de Dieu et est enclin à le faire. L’âme perdue est en guerre avec la loi.
Paul l’exprime clairement dans Romains. « Car les tendances de la chair sont ennemies
de Dieu, parce que la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle en est même inca-
pable. »
(Rm 8.7) L’histoire du peuple hébreumontre continuellement cette véri.
Par le service du sanctuaire, Dieu nous fait comprendre la nature substitutive de la
mort du Christ. L’autel des sacrifices enseignait deux rités au pécheur : 1) le salaire du
ché, c’est la mort, doù lobligation de sacrifier un agneau et 2) nous avons un substi-
L’autorité
de prêcher l’Évangile
Il est écrit
Jn 14.6 ;
Ac 4.12 ;
1 Co 3.11 ; 15.1-3 ;
Ga 1 ;
2 P 3.15,16
19
Patrick Boyle, Watford, Hertsfordshire, Angleterre
tut : c’était le substitut qui mourait, non le pécheur. C’est là une image du salut, entier,
gratuit, du salut que Christ a accompli en faveur des pécheurs qui ne peuvent rien y
ajouter
, rien y enlever. Une seule option s’offre à eux : accepter ce salut ou le rejeter.
En Galatie, les judsants qui sopposaient à Paul ne comprenaient pas ces grandes
ris. Ils firent des formes une fin en soi et non un moyen d’assimiler lari. Avant
la mort substitutive de Jésus, la circoncision et les sacrifices étaient des actes de foi dans
le Christ promis qui, en venant s’offrir pour nous, donnerait au salut sa pleine alité.
Jamais ces rituels n’ont été destinés à sauver qui que ce soit. Paul en était si convaincu
qu’il résista à tous ceux qui tentaient de corrompre larité.
Les visages de l’autori (Ga 1.1,12,20)
Il y a deux sortes d’autori : 1) l’autorité cone en vertu de l’attribution d’une
fonction et 2) l’autorité méritée gce au service rendu dans l’exercice de cette fonction.
On croit ralement que c’est cette dernière qui est la plus importante. Lorsque les
judaïsants défrent l’autorité de Paul, celui-ci leur clara que son autorité venait du
Christ et de Dieu le re (Ga 1.1), que lÉvangile qu’il proclamait ne lui avait pas été
par des hommes, mais par sus-Christ (Ga 1.12). Dieu lui-même en était le
moin (Ga 1.20).
L’autori de Paul authentife par son minisre (Ga 1.10, 17-24)
Les Galates savaient que c’était un Paul transformé qui était sormais lesclave de
sus (Ga 1.10). Ils savaient aussi qu’il n’avait pas reçu son ministère des apôtres à
rusalem (Ga 1.17). Ce n’est que trois ans aps sa conversion qu’il s’était rendu à Jéru -
salem pour une courte visite. Sur place, il navait rencont que Pierre et Jacques, le frère
du Seigneur (Ga 1.18.19).
Le minisre de Paul fut plutôt reconnu et authentifié par ses sultats dans les
églises de la Galatie et de la Judée (Ga 1.18-24). Ses lettres de créance et son autorité
furent établies sans l’ombre d’un doute et lui permirent d’établir la fausseté des ensei-
gnements des judaïsants.
BRAINSTORMING
1. Comment savoir si nous obéissons à la loi de Dieu pour être sauvés ou parce que nous
sommes sauvés ?
2. Expliquez pourquoi nos bonnes œuvres ne peuvent avoir d’effet méritoire.
3. À la lumre de la leçon d’aujourdhui, quelles sont les conséquences d’un ajout de
conditions au salut par la foi ?
Les Galates savaient que c’était un Paul transformé
qui était désormais l’esclave de Jésus
20
Lars Eric Andersson, Lindesberg, Suède
lundi
3 octobre
Paul exhorta les Galates à s’écarter des faux docteurs qui les avaient induits en
erreur et à retourner à la foi qui avait é accompage de preuves irréfutables de l’ap-
probation divine. Ceux qui avaient tenté de les écarter de leur croyance en l’Évangile
étaient des hypocrites au ur souillé et à la vie corrompue. Leur religion se compo-
sait dune série de cérémonies par lesquelles ils esraient gagner la faveur de Dieu. Ils
ne désiraient nullement un Évangile qui les enjoignait d’obéir à la Parole de Dieu.
« En ri, en rité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le
royaume de Dieu. » (Jn 3.3) Estimant qu’une religion basée sur une telle doctrine était
un trop grand sacrifice, ils se cramponnèrent à leurs erreurs, se trompant eux-mes
et trompant les autres.
« De nos jours, les formes extérieures de la religion, pour arriver à la sainteté du
ur et de la vie, plaisent tout autant à la nature irrée qu’à l’époque de ces doc-
teurs juifs. Comme autrefois, de faux guides spirituels enseignent des doctrines qui
sont écoues avec avidi par certaines personnes. Satan détourne les esprits de l’es-
rance du salut qui s’obtient par la foi en sus-Christ et l’obéissance à la loi divine.
À travers tous les âges, le prince des bres sest effor d’adapter ses tentations aux
préjugés et aux tendances de ceux qui l’écoutent. Aux temps apostoliques, il incitait
les Juifs à exalter la loi monielle et à rejeter le Christ. Maintenant, sous prétexte
d’honorer Dieu, il engage certains chrétiens de profession àpriser la loi morale et
à enseigner que les préceptes de cette loi peuvent être transgressés impunément. Le
devoir de tout serviteur de Dieu est de lutter énergiquement et résolument contre ces
corrupteurs de la foi, et de dévoiler sans crainte leurs erreurs par la Parole de véri1. »
« Les traditions humaines, comme autant de microbes malfaisants, s’agglutinent
à la rité de Dieu. Les hommes en viennent à les considérer comme faisant partie
ingrante de larité. Par le moyen de fausses doctrines, Satan prend pied et captive
l’esprit de l’homme, l’amenant à professer des tories qui n’ont aucun rapport avec
la ri. Les humains enseignent non sans impudence comme véris des comman-
dements d’hommes ; et ces traditions, transmises d’une génération à l’autre, exercent
leur pouvoir sur lesprit2. »
BRAINSTORMING
Pour survivre, l’erreur doit contenir une partie de vérité. Quelles balises devrions-
nous mettre en place pour être capables de discerner lerreur ?
______________
1. Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 342.
2. Ellen G. White, Évangéliser, p. 528.
Captivés par l’erreur
Esprit de prophétie
Ga 1
« Les traditions humaines, comme autant de microbes
malfaisants, s’agglutinent à la vérité de Dieu. »
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