"Mon enfant, ma bataille" : 26 programmes lancés dans 16

1
Contacts :
UICC sanofi-aventis
José Julio Divino Caty Forget
Directeur, Campagnes et Communication Directeur du mécénat
Tel : +41 22 809 1878 Tel : +33 1 53 77 48 25
divino@uicc.org [email protected]
« MON ENFANT, MA BATAILLE » :
26 PROGRAMMES LANCÉS DANS 16 PAYS
POUR LUTTER CONTRE LES CANCERS DE L’ENFANT
- En avant-première de la Journée Mondiale contre le Cancer du 4 février 2007,
l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) et sanofi-aventis dressent un premier bilan
de leur engagement dans la lutte contre les cancers de l’enfant
dans les pays en développement et les nouveaux pays industrialisés -
Paris et Genève - le 1er février 2007 A l’ouverture des manifestations qui vont marquer la
célébration de la Journée Mondiale contre le Cancer, l’Union Internationale Contre le Cancer
(UICC) et sanofi-aventis dressent un premier bilan de leur programme Mon enfant, ma bataille,
lancé en 2004 pour améliorer la lutte contre les cancers de l’enfant dans les pays où l’oncologie
pédiatrique est encore en émergence. Cette initiative concerne aujourd’hui 26 projets*, mis en place
dans 16 pays : au Bangladesh, en Bolivie, en Egypte, au Honduras, en Indonésie, au Kenya, au Mali,
au Maroc, au Pérou, aux Philippines, en Roumanie, au Sénégal, en Tanzanie, en Ukraine, au
Venezuela et au Vietnam.
Si les cancers chez l'enfant ne représentent qu'une faible proportion de l'ensemble des cancers, ils
sont ceux où l’écart des taux de survie est le plus important entre les pays riches et les pays en
développement, où vivent pourtant 80 % des enfants atteints de cancers. Plus de 160.000 enfants
sont confrontés, chaque année, à cette maladie et environ 90.000 en meurent. Dans les pays
développés, près de 80 % des enfants atteints d’un cancer peuvent être guéris. Malheureusement ce
taux de guérison n’atteint que 20 %, voire 10 %, dans les pays les plus pauvres du monde
l’information, le diagnostic précoce, l’accès aux soins et aux traitements sont souvent difficiles.
Pourtant aujourd’hui, les cancers de l’enfant sont en majorité guérissables sous réserve d'une prise
en charge précoce.
Parce que chaque enfant compte, le programme Mon enfant, ma bataille encourage les institutions
(hôpitaux, ONG …) à mettre en place des approches pragmatiques afin de contribuer à améliorer
l’information, le diagnostic précoce, l’accès aux soins et aux traitements, la lutte contre la douleur et
une meilleure prise en compte des aspects sociaux, voire culturels, de cette maladie, tant pour les
enfants que pour leurs familles.
2
Grâce au soutien financier (maximum de 50 000 par an et par projet), aux conseils d’un
« parrain », membre du Comité Directeur Consultatif* et au suivi des équipes sanofi-aventis locales,
les projets pilotes commencent à porter leurs premiers fruits.
A ce jour, 900 professionnels de santé ont participé à des formations sur la maladie et sa prise en
charge chez l’enfant, 4.000 enfants bénéficient de ces programmes et 2.100 familles reçoivent un
soutien pour les aider à mieux comprendre et vivre avec la maladie de leur enfant. En Tanzanie par
exemple, le projet soutenu a déjà permis de réduire le temps d’analyse des résultats de biopsie de
six semaines à deux semaines et le nombre de cancersde l’enfant diagnostiqués est passé de 145 à
364 à fin 2006 (les objectifs 2007 sont de réduire le temps d’analyse à moins d’une semaine et de
permettre le diagnostic chez 650 enfants). Au Honduras, le taux d’abandon des traitements est passé
de 22 % au démarrage du projet à 10 % en fin 2006 (l’objectif est de 5 % pour fin 2007). Le nombre
de familles ayant bénéficié d’une aide psychosociale a également progressé, partant de quelques
dizaines pour atteindre à fin 2006, 200 familles (Egypte), 300 (Bangladesh), 360 (Venezuela) et 450
(Vietnam).
Ces premiers résultats encourageants montrent qu’il est possible d’aider les porteurs de projets à
atteindre progressivement l’objectif de donner aux enfants de ces pays les mêmes chances de
guérison que dans les pays développés.
Pour le Dr Franco Cavalli, Président de l’UICC : « nous devons parvenir à améliorer le taux de
survie des enfants vivant avec un cancer dans le monde entier. Dans les pays en développement, où
vivent plus de 80 % des enfants atteints de cancers, et où les pourcentages de survie sont les plus
faibles, les gouvernements disposent de budgets trop limités pour mener à bien des projets en
matière de santé publique. Grâce au programme « Mon enfant, ma bataille » des experts sont reliés,
au travers de réseaux internationaux, permettant ainsi de tisser des liens importants et durables.
Cette initiative contribue à faire prendre conscience que le cancer chez l’enfant peut être soigné et
souvent guéri ».
Cet engagement est partagé parc Jean-François Dehecq, Président de sanofi-aventis, qui ajoute :
«L’un des rôles essentiels d’une société comme la nôtre est d’identifier de nouvelles pistes de
recherche et de mettre à disposition des patients des traitements innovants et adaptés. Le mécénat
nous permet d’aller au-delà pour construire, avec l’UICC, un programme qui encourage les
initiatives dans les pays où l’oncologie pédiatrique est moins avancée en leur apportant un soutien
financier et en favorisant le partage d’expériences. Aider à combler les trop grandes différences
entre les pays, tout particulièrement en faveur des enfants, passe notamment par davantage de
solidarité ».
A propos de l’UICC
L’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) est la seule organisation non gouvernementale
exclusivement dédiée à la lutte mondiale contre le cancer. Sa vision de l’avenir est celle d’un monde
dans lequel le cancer n’est plus une cause majeure de mortalité pour les générations futures. Avec
plus de 270 organisations membres dans plus de 80 pays, l’UICC constitue aujourd’hui un pôle
majeur d’expression et d’initiation du changement.
A propos de sanofi-aventis
Sanofi-aventis est un des leaders mondiaux de l’industrie pharmaceutique. Sanofi-aventis s’appuie
sur une recherche internationale pour se développer dans sept domaines thérapeutiques majeurs : le
cardiovasculaire, la thrombose, le cancer, les maladies métaboliques, le système nerveux central, la
médecine interne et les vaccins. Sanofi-aventis est coté à Paris (EURONEXT: SAN) et à New-York
(NYSE : SNY).
3
*Liste des membres du Comité Directeur Consultatif Mon enfant, ma bataille :
Dr Franco Cavalli (Président de l’UICC, Directeur de l’Istituto Oncologico della Svizzera Italiana), Dr Tim
Eden (Président de la Société Internationale d’Oncologie Pédiatrique), Dr Joe Harford (Directeur des
programmes internationaux, National Cancer Institute, USA), Dr Jean Lemerle (Président du Groupe Franco-
Africain d’Oncologie Pédiatrique), Dr Ian Magrath (Président, International Network for Cancer Treatment
and Research), Dr Raul Ribeiro (Directeur International Outreach Program, St Jude Chlidren’s Research
Hospital, USA), Dr Hélène Sancho Garnier (Directeur du Département Prévention et Epidémiologie,
Epidaure, France), Dr Eva Steliarova-Foucher (IARC, International Agency for Research on Cancer), Dr
Isabelle Tabah-Fisch (Directeur Médical Oncologie, sanofi-aventis), Mr Geoff Thaxter (Vice-Président,
International Confederation of Childhood Cancer Parent Organisations).
*Liste des 26 programmes en cours dans les 16 pays participants :
Bangladesh
1. Un lieu d’accueil et de soins palliatifs pour les enfants démunis – S. Choudhury, Fondation ASHIC,
Dhaka
2. Améliorer la connaissance, le diagnostic précoce et le traitement des cancers de l’enfant – M.A. Mannan,
Université de Médecine Bangabandhu Sheikh Mujib, Dhaka
Bolivie
1. Apprendre à grandir dans un contexte particulier Lucia Parejas, Fondation AFANIC, Santa Cruz
2. Diagnostic gratuit des leucémies de l’enfant en Bolivie Ricardo Amaru Lucana, Ecole de Médecine,
Université Major de San Andres, La Paz
3. Lutter contre les cancers de l’enfant et améliorer le diagnostic précoce – Dra Yolanda Ernst, Institut de
Bolivie Orientale, Santa Cruz
Egypte
1. Améliorer l’information et renforcer le bien-être social des enfants atteints de cancers A. Omar, Centre
anticancéreux, Fakkous.
2. Informer et éduquer à une meilleure prise en charge et aux soins en oncologie pédiatrique – S.A. Hadi,
Institut National du Cancer, Le Caire
Honduras
1. Lutter contre les abandons de traitements des cancers de l’enfant par la mise en place de cliniques
satellites plurirégionales L. Fu, Hopital Escuela, Tegucigalpa
Indonésie
1. Campagne de diagnostic précoce et mise en place de traitements de référence des leucémies et des
rétinoblastomes de l’enfant Dr Melissa S Luwia, Fondation indonésienne contre le cancer, Jakarta
2. Programme de diagnostic précoce et de prise en charge thérapeutique rapide des rétinoblastomes en
Indonésie Rita S.Sitorus, Département d’ Ophtalmologie, Faculté de Medecine, Université d’ Indonésie,
Jakarta
Kenya
1. Campagne d’information sur la prévalence du Lymphome de Burkitt pour améliorer le diagnostic
précoce, la prise en charge thérapeutique rapide et la détection des facteurs environnementaux et
familiaux associés – Prof Nicholas Anthony Othieno Aninya, Institut de Recherche Médicale du Kenya,
Nairobi
Mali
1. Améliorer la prise en charge médicale et psychosociale des enfants atteints de cancers au Mali Dr Togo
Boubacar, Hôpital Gabriel Toure, Bamako
4
Maroc
1. Campagne nationale pour améliorer le diagnostic précoce des cancers de l’enfant – F.M. Alaoui, La
Maison de l’avenir, Rabat
2. Prise en charge de la douleur chez les enfants atteints de cancers – M. Harif, Société Marocaine
d’Hématologie et d’Oncopédiatrie, Casablanca
Pérou
1. Situation de l’oncopédiatrie au Pérou - Proposition d’une maison de soins pour enfants Dr Gustavo
Sarria Bardales, INEN (Institut National des Patients cancéreux), Lima
2. Développer les soins et améliorer la qualité de vie des enfants atteints de cancers Nelly Isabel Therese
Huamani et Carlos Enrique Preciado Huapaya, ALDIMI, Lima
Philippines
1. Améliorer l’accès au traitement et aux soins pour les enfants atteints de rétinoblastomes et de leucémies –
J. Lecciones, Centre médical pédiatrique des Philippines, Quezon
Roumanie
1. Améliorer le diagnostic chez les enfants atteints de cancers – Doina Mihaila, St Mary’s Emergency
Children’s Hospital, Iasi
2. Evaluer l’importance des cancers pédiatriques en Roumanie et proposer des pistes d’amélioration –
Adela Ratiu, Institut d’oncologie-Prof Dr Alex Trestioreanu, Bucarest
3. Construire un futur pour les enfants roumains atteints de cancers Olga Rodica Cridland, Association
PAVEL, Bucarest
Senegal
1. Mise en place d’une unité de soins continus en oncopédiatrie – C. Moreira, Hôpital le Dantec, Dakar
Tanzanie
1. Améliorer l’accès au traitement des enfants atteints de lymphomes de Burkitt T. Ngoma, Institut du
cancer Ocean Road, Dar es Salaam
Ukraine
1. Diagnostic immunocytochimique des leucémies et tumeurs malignes de l’enfant – D. Gluzman,
Académie Nationale des Sciences d’Ukraine, Kiev
Venezuela
1 Support alimentaire et psychosocial aux enfants atteints de cancers et à leurs familles C. Machuca,
Institut d’Oncologie Dr. Luis Razetti, Caracas
2 Améliorer la sécurité des traitements par voie parentérale grâce à la mise en place d’une unité spécifique
et la formation des professionnels de santé – C. Zappi, Hôpital de Niños JM de los Rios, Caracas
Vietnam
1. Programmes de prévention, de soins et de soutien aux enfants atteints de cancers dans les provinces du
Vietnam N. Ba Duc, Institut National du Cancer, Hanoi
1 / 4 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !