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En 2001 il a été crée un poste d’ingénieur « responsable du suivi patrimonial » au sein du
CNERA « cervidés-sanglier ». Un poste de technicien a également été entièrement dévolu
à cette mission. L’ensemble du réseau a été recentré sur l’implantation de Gerstheim en
Alsace. A partir de cette période les enquêtes ont été entièrement menées par cette
équipe, de la conception à l’interprétation en passant par la saisie.
Le réseau est alors devenu un véritable outil de travail. Les changements fréquents de
technicien au cours des années précédentes et la séparation des tâches (saisie et
traitement des données par le Muséum) ne permettaient pas d’avoir un suivi et la
validation correcte des enquêtes.
En 2003 il a établi une convention cadre entre la FNC et l’ONCFS afin de fixer les
principes généraux de fonctionnement des réseaux nationaux d’observation de la faune
sauvage communs à l’ONCFS et aux Fédérations départementales, régionales et
nationale des chasseurs. Cette convention, encore d’actualité, précise l’organisation et le
fonctionnement des réseaux, ainsi que les règles d’exploitation et de diffusion des
données, qui n’étaient pas toujours très claires auparavant.
Le réseau a changé de dénomination et de logo en 2005 afin que la problématique
ongulés de montagne soit intégrée. En effet toutes les espèces d’ongulés sauvages de
plaine et de montagne présentes en France sont concernées, à savoir le cerf (Cervus
elaphus), le chevreuil (Capreolus capreolus), le sanglier (Sus scrofa), le daim (Dama
dama), le cerf sika (Cervus sika nippon), le chamois (Rupicapra rupicapra rupicapra),
l’isard (Rupicapra pyrenaica pyrenaica), le mouflon de Corse (Ovis gmelini musimon), le
mouflon méditerranéen (Ovis gmelini musimon x Ovis sp.) et le bouquetin (Capra ibex
ibex).
Depuis 2003 les informations sont récoltées dans chaque département par deux
interlocuteurs techniques, un de la Fédération départementale des chasseurs et un du
service départemental de l’ONCFS (soit environ 180 personnes). Dans la mesure du
possible il est demandé aux interlocuteurs des deux services concernés dans un même
département de remplir les fiches d’enquête en concertation afin de garantir une
meilleure information. Elles sont ensuite saisies, traitées et cartographiées par
l’administrateur et le responsable scientifique. Chaque année les enquêtes tableaux de
chasse départementaux de tous les ongulés et tableaux de chasse communaux du
sanglier sont réalisées. D’autres enquêtes ont une périodicité plus grande comme les
tableaux de chasse communaux chevreuil, les inventaires de répartition en France du cerf
ou des ongulés de montagne, la répartition communale des espèces marginales (cerf
sika, daim), les modalités de gestion des ongulés par la chasse, les couloirs de libre
circulation entre les massifs forestiers. Certaines enquêtes peuvent être ponctuelles pour