entreprises d`économie sociale : travaillons ensemble À NOTRE

Numéro de convention de la poste-publications 40037621
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entreprises
d’économie sociale :
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à notre richesse collective
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La réussite économique d’une région dépend
de plusieurs facteurs. Sur notre territoire, nos
gens daffaires ont su démontrer une ouverture
aux changements en développant une remar-
quable capacité dadaptation face aux défis.
Passant d’un milieu économique dié en
grande partie aux secteurs du textile et du bois
ouvré dans les années 80, nos entrepreneurs
ont diversifié leur offre, multipliant les PME
et s’assurant ainsi d’une plus grande stabili
économique. Cependant, cette stabilité
provient également de nos entreprises en
économie sociale qui contribuent, pour une large
part, à notre équilibre économique.
Ce qui
distingue l’économie sociale des autres
formes
d’économies, sont les principes d’autonomie
de gestion, de gouvernance démocratique,
d’activité économique (production de biens ou
de services) et de distribution limitée ou inter-
dite des excédents.
Une entreprise en économie sociale comprend
une entité double : en plus d’être une association
de personne, réunie dans un cadre démocra-
tique pour aliser un objectif commun, c’est
également une entreprise qui développe des
activités économiques en produisant et vendant
des biens et des services dans le but de per-
mettre à l’organisation de réaliser sa mission.
Dans tous les cas, l’entreprise d’économie
sociale est gérée selon une philosophie entre-
preneuriale. Sa viabilité économique repose
principalement sur les revenus autonomes quelle
tire de ses activités marchandes (Pôle d’éco-
nomie sociale Centre-du-Québec).
Cette édition spéciale de L’Excellence regorge
d’articles concernant l’économie sociale. Elle
vous permettra d’en apprendre davantage sur la
mission des entreprises qui y sont rattachées.
À preuve, je tiens à souligner les 40 ans du
Théâtre Parminou, pionnier et chef de file du
théâtre d’intervention au Québec, de même
que les 35 ans d’histoire de la coopérative
La Manne qui, avec plus de 5 000 membres,
demeure le leader de la région en alimentation
saine, et laissez-vous charmer également par
les 28 ans d’existence du Parc Marie-Victorin.
De plus, saviez-vous que la CDEVR (CLD), en
collaboration avec le Comité régional d’économie
sociale du Centre-du-Québec (CRÉS-CQ),
peut apporter aux entreprises d’économie
sociale un service tant financier que technique?
En effet, grâce au Fonds de développement
des entreprises d’économie sociale (FDEÉS),
cest près de soixante entreprises d’ici qui
contribuent, par leurs activités, à l’augmentation
nette de notre richesse et qui permettent éga-
lement le développement démocratique, par la
promotion des valeurs et d’initiatives de prise
en charge individuelle et collective.
« Ce qui compte ne peut pas toujours être
compté, et ce qui peut être compté ne
compte pas forcément. » Albert Einstein
En terminant, permettez-moi, au nom de
l’équipe de la CDEVR (CLD) et en mon nom
personnel, de vous souhaiter un très heureux
temps des fêtes et que la nouvelle année vous
apporte à tous santé, bonheur et prospérité!
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René Thivierge,
directeur général
Le bulletin
LExcellence
, dont le
tirage s’effectue trimestriellement,
est entièrement rédigé et conçu par
la Corporation de développement
économique de Victoriaville et
sa gion (CLD). Il est distribué
dans toutes les entreprises manu-
facturières, de distribution et de
services aux entreprises sur le
territoire ainsi qu’aux partenaires
économiques. Les renseignements
contenus dans les pages du bulletin
visent non seulement à informer les
lecteurs sur les derniers événements
économiques, mais aussi à faciliter
le réseautage entre entreprises.
747, boulevard Pierre-Roux Est
Victoriaville (Québec) G6T 1S7
Téléphone : 819 758-3172
Site Internet : www.cdevr.ca
Courriel : cdevr@cdevr.ca
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L’économie sociale,
beaucoup plus que du
développement économique
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Théâtre Parminou
Société protectrice des
animaux d’Arthabaska
Télévision communautaire
des Bois-Francs (TVCBF)
Parc Marie-Victorin
Station du Mont Gleason
La Manne
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Le FDEÉS, c’est quoi?
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Club de boxe KO-96 et
Local Skateparc de
Victoriaville
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Coop de solidarité de
Notre-Dame-de-Ham
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Légende des programmes d’aide
reçus par les entreprises :
Fonds de développement des
entreprises d’économie sociale
Fonds Jeunes Promoteurs
Fondation Canadienne
des Jeunes Entrepreneurs
Fonds local d’investissement
Soutien au travail autonome
Aide technique
Mentorat
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La CDEVR (CLD) gère de nombreux fonds, dont un dédié unique-
ment aux entreprises d’économie sociale : le Fonds de développe-
ment des entreprises d’économie sociale (FDEÉS). L’objectif de
celui-ci est de stimuler la création, l’expansion ou la consolidation
d’organismes à but non lucratif (OSBL) ou de coopératives dont
la mission consiste à répondre aux besoins sociaux de la commu-
nauté, tout en assurant leur viabilité financière par la vente d’un
produit ou d’un service.
C’est la conseillère aux entreprises, Johanne
Therrien, qui s’occupe du FDEÉS. « Pour être
admissible au soutien financier et au soutien
technique de ce fonds, certaines conditions
sont exigées. La future entreprise d’économie
sociale doit être issue du secteur manufacturier,
commercial ou de services, elle est à but non
lucratif ou sous forme de coopérative et doit se trouver sur le
territoire de Victoriaville et sa région. De plus, elle doit créer, au
minimum, un emploi à temps plein. Elle doit également répondre
aux critères de l’économie sociale soit : l’enracinement dans le mi-
lieu, la finalité à la collectivité, la génération de revenus autonomes
et le fonctionnement démocratique. Une mise de fonds de 20 %
des coûts du projet est également exigée », explique la conseillère.
Qui parle d’économie sociale parle nécessairement du Comité
régional d’économie sociale du Centre-du-Québec (CRÉS-CQ).
Le CRÉS-CQ, reconnu Pôle Centre-du-Québec par une entente
partenariale avec le Chantier de l’économie sociale, se veut un lieu
de
concertation et d’harmonisation, de planification du développement
régional ainsi que d’interface et d’arrimage entre le gouvernement
et les milieux locaux, dans le domaine spécifique de l’économie
sociale. « Le 7 novembre dernier se tenait une activité de réseautage
dans le cadre de la 4e édition de la Semaine de l’économie
sociale du Centre-du-Québec. Cette activité, organisée en par-
tenariat avec le CRÉS-CQ et la CDEVR (CLD), a permis à plus
ou moins 40 personnes, issues du milieu, de partager leurs réa-
lités respectives. Sur notre territoire, c’est près d’une soixantaine
d’entreprises d’économie sociale qui ont à cœur le bien commun »,
de rajouter Mme Therrien.
Selon les dernières données du Chantier de l’économie sociale,
l’économie sociale québécoise est composée d’environ 7 000
entreprises, coopératives et OSBL, œuvrant dans 20 secteurs
économiques (arts et culture, agroalimentaire, commerces de
détail,
environnement, immobilier collectif, loisirs et tourisme, tech-
nologies
de l’information et des communications, manufacturier,
services aux personnes, etc.). Elle emploie plus de 150 000
personnes et génère un chiffre d’affaires de plus de 17 milliards
de dollars annuellement, ce qui représente autour de 8 % du PIB
québécois.
Les forces de l’économie sociale tiennent à sa capacité de
détecter les nouveaux besoins et de les satisfaire, de transformer
ces besoins en emplois, de mobiliser les forces et les réseaux les
plus divers et les plus nombreux. Elle contribue également à assurer
une meilleure utilisation des ressources financières provenant
de la redistribution étatique. En s’appuyant sur l’implication des
membres de la communauté, elle contribue à la démocratisation
de la société et à une citoyenneté plus active.1
« Les entreprises d’économie sociale sont des entreprises collec-
tives durables, rentables sur le plan social et viables sur le plan
économique », conclut Mme Therrien.
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Le dîner réseautage de l’économie sociale
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Créé en 1973 par des finissants du
Conservatoire d’art dramatique de Québec
et de Montréal, le Théâtre Parminou sins-
talle à Victoriaville en 1976, ayant pour
mission artistique de développer un théâtre
populaire engagé dans les problématiques
sociales. « Nous sommes essentiellement
un théâtre de tournée; nos troupes se ren-
dant partout au Québec et dans les autres
provinces canadiennes. Notre expertise est
reconnue en Europe, en Afrique et en
Amérique centrale. Par notre volonté d’être
accessible, nous rejoignons les gens là où
ils sont : les écoles, les salles communau-
taires, les centres culturels, les organisa-
tions, les milieux de travail, etc. », explique
M. Carl Lafontaine, directeur de dévelop-
pement au Théâtre Parminou.
Les créations du Parminou se regroupent
sous trois volets : les spectacles de tournée,
les ateliers communautaires (des specta-
cles conçus par la troupe et interprétés par
les participants) ainsi que les créations sur
mesure (créées spécialement pour un évé-
nement). Leurs interventions théâtrales
abordent différentes thématiques, que ce
soit la toxicomanie, l’intimidation, la violence
faite aux nés, la santé et la curiau
travail, etc.
Depuis 1988, le
Théâtre a pignon sur
rue dans un centre
abritant l’équipe d’ad-
ministration, les salles
de répétition et les
ateliers de cors et
de costumes. Pour
coordonner les dif-
rents projets, une
quinzaine demployés
permanents y travail-
lent et une quaran-
taine de pigistes professionnels se joignent
à léquipe de base chaque année. Fait
notable, l’entreprise collective réussit à
sautofinancer à 80 % grâce à la vente de
ses spectacles. « Annuellement, c’est
environ 400 représentations qui sont
données par la troupe, ce qui représente
au-delà de 500 créations originales et
plus de 2 millions de spectateurs de
tous âges depuis nos débuts! », mentionne
fièrement le directeur.
Pour fêter son 40e anniversaire, le Théâtre
Parminou s’offrira, en 2014, une cure de
jeunesse en procédant à des travaux de
mise à niveau de son centre de création.
Un agrandissement ainsi que l’aménage-
ment d’un parc, entre le bâtiment du bou-
levard des Bois-Francs Nord et la piste
cyclable, sont à venir. « De plus, nous
venons de refaire notre image corporative
et, bientôt, notre site Internet sera complè-
tement renouvellé », conclut M. Lafontaine.

150, boulevard des Bois-Francs Nord
Victoriaville (Québec) G6P 6S8
Téléphone : 819 758-0577
Courriel : 
Site Internet :
Le centre de création du Parminou abrite, entre autres, un atelier de couture et un costumier;
un énorme « garde-robe » où s’entassent costumes, perruques et accessoires
portés par les comédiens au fil des 40 dernières années.
Les comédiens
Hélène Desperrier
et Réjean Bédard,
alias Lulu et Balloune,
interprétant une
adaptation de
la pièce « Quête
de sens » lors du
dîner réseautage de
l’économie sociale du
7 novembre dernier.
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Lorganisme, qui offre ses services à la
population de Victoriaville, mais aussi à plus
d’une vingtaine d’autres municipalités, a pour
mandat d’accueillir les animaux errants,
abandonnés, blessés ou dont les propriétai-
res ne sont plus en mesure de les garder.
Le personnel de la SPAA fait tout en son
pouvoir afin d’aider ces animaux à trouver
une nouvelle famille d’adoption. « Chaque
année, c’est environ 2 500 chats et chiens
qui passent nos portes. Il est important de
savoir que chaque animal est disponible
pour l’adoption après avoir été examiné par
un vétérinaire, vacciné, vermifuet stérilisé,
soutient la directrice générale, Marie-Josée
Roy. « La srilisation est la solution à la
surpopulation; elle est pratiquée lorsque
l’animal est adopté », rajoute Mme Roy.
Léquipe de la SPAA considère que l’adop-
tion d’un de ses pensionnaires représente
une étape importante dans sa vie. « Afin de
rendre cette étape agréable pour la bête et
son nouveau maître, nous demandons au
futur propriétaire de prévoir du temps pour
faire connaissance avec l’animal. Évidemment,
nous sommes disponibles pour répondre à
toutes les questions. Dans l’incertitude, les
gens doivent revenir un autre jour pour bien
réfléchir à leur décision. Cette façon de
faire nous permet d’évaluer si l’animal et
son futur propriétaire sont compatibles et
d’augmenter les chances de réaliser un bon
match dadoption », mentionne Mme Roy.
En plus de l’adoption, la SPAA offre plusieurs
services; notamment celui de patrouille, de
transport d’urgence, de location de cage-
trappe et des ateliers-conférences. La pro-
tection des animaux étant une priorité pour
l’organisme, celui-ci interviendra dans les
cas d’usine
à chiots, de cruauté et de saisie.
Il collabore
également avec différents inter-
venants tels que la Sureté du Québec, le
MAPAQ, le service des incendies, etc.
Le parc canin, implanté depuis 2011 par
la SPAA, en collaboration avec la Ville de
Victoriaville, est le lieu idéal pour socialiser
son chien dans un environnement adapté
pour lui. Clôturé et muni dun abreuvoir, cet
emplacement délimite un plus large espace
aux chiens de grande taille, réservant le
quart du terrain aux petites races. Afin de
rendre cette sortie des plus agréables, l’en-
droit a été aménagé de bancs, d’arbres et
d’une fontaine pour leur maître; bref, de quoi
plaire à tout le monde!

691, rue de LAcadie
Victoriaville (Québec) G6T 1T9
Téléphone : 819 758-4444
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