
diagnostic précoce du cancer du col de l'utérus et de spécialistes
en colposcopie, "restent insuffisantes pour généraliser le dépistage
et prévenir contre ce type de cancer. Dans le but de réduire le taux
d'atteinte et assurer la prévention contre cette maladie, Pr. Saâdi
a recommandé deux méthodes: la vaccination qui garantie une
protection contre le virus à plus de 75 % et la prévention
secondaire, c'est-à-dire l'identification des lésions qui touchent le
col de l'utérus et les traiter.
Elle a cité, à titre d'exemple, des pays qui ont introduit le vaccin
contre le cancer du col de l'utérus dans le calendrier des
vaccinations, à l'instar des Etats-Unis, le Canada et les pays
d'Europe. Cette opération qui a touché des filles en âge de
scolarisation, a donné des résultats "satisfaisants et positifs", a
indiqué le professeur Saâdi qui a ajouté que le cancer du col de
l'utérus est "parmi les cancers qui peuvent être évités".
L'unité de planification familiale et de dépistage précoce du
cancer du col de l'utérus de Mustapha-Pacha, accueil plus de 60
femmes par semaine âgées de plus de 25 ans, a rappelé la
responsable. "Une fois le cancer dépisté, des médicaments sont
prescrits aux patientes qui restent soumises à un suivi médical", a-
t-elle ajouté.
S'agissant de la guérison de ce type de cancer, le professeur Saâdi
a indiqué que 80 % des cas guérissent "spontanément" ou grâce à
un traitement si la maladie est dépistée de manière précoce. En
cas de persistance des lésions utérines à l'origine des tumeurs
cancéreuses, elle a rassuré que ces dernières apparaissent à long
terme, ce qui signifie qu'il y a "suffisamment de temps" pour les
traiter et garantir une guérison définitive.
Evoquant les problèmes conjugaux qui apparaissent une fois le
cancer dépisté chez l'épouse, la spécialiste a souligné que cette
maladie ne se transmet pas seulement par voie sexuelle, mais qu'il