• Lire la presse, parce ce que c’est aussi l’opinion publique, qu’elle résume
parfois bien une situation et sert ainsi l’ambassadeur dans son travail
d’analyse.
• Le travail des correspondant permanents et leurs conditions de vie
ressemblent à ceux des diplomates. Parfois une collaboration se développent
entre les deux corps. Sources d’informations de grande valeur.
• Ecrire les rapports politiques sur un moment de l’histoire, sur un acteur, un lieu,
et expliquent le pourquoi. Ecrire les dépêches diplomatiques, des interviews
pour des revues …
Présence suisse à l’étranger, pourquoi ?
Le diplomate tisse une toile de relations professionnelles et personnelles. L’enjeu,
connaître et se faire connaître.
Le but, défendre les intérêts de la suisse et en donner une image positive.
« Sans frontières pas d’ambassades ! Malheureusement, les frontières dites nationales, ces épaisses
lignes sur nos cartes géographiques qui découpent notre bonne terre d’Europe en une multitude de
lambeaux, ont durablement altéré notre vision des choses au point de nous cacher les liens et les
similitudes entre les régions, fussent-elles voisines ; ou alors elles nous ont fait oublier la signification
d’autres transitions et d’autres différences qui ne coïncident pas avec les frontières politiques. »
(Bénédict de Tscharner)
Enjeu pas toujours facile si l’on s’arrête aux polémiques autour des fonds en
déshérences, au rôle joué par la Suisse et par ses banques au cours de la
Seconde Guerre mondiale, qui ont donné à l’opinion internationale une vision peu
flatteuse de notre pays, l’absence de la Suisse dans les Nations Unies ou l’Union
Européenne.
La Suisse à l’étranger ?
« Berne, 17 août 1836. Il y a des cantons, il n’y a pas de Suisse. Petit pays. Pas de très grandes
richesses ni de grandes pauvretés. Mœurs tranquilles. Caractère lent. Peu d’intérêt des voisins à
l’attaquer. Aucun intérêt à attaquer lui-même. Toutes raisons qui peuvent lui rendre insupportable
l’absence d’un gouvernement… Institutions, habitudes et mœurs libres en Suisse. »
(
Tocqueville, Journal)
Le principal attrait de la Suisse est la qualité de la gestion des avoirs, la gamme
des services offerts, un cadre légal qui inspire confiance, une monnaie
traditionnellement ferme et convertible, et la stabilité politique du pays.
L’ambassadeur qui a mandat de soigner l’image de son pays dans le monde, doit
développer une connaissance très complète de sa patrie….
« Mon expérience m’enseigne qu’au cours d’une carrière diplomatique qui s’étend sur plusieurs
décennies, l’on finit par se faire une opinion à la fois plus critique et plus positive de la Suisse que les
habitants du pays eux-mêmes : plus critique dans la mesure où l’on ressent plus douloureusement
l’indifférence ou la méconnaissance des Suisses à l’égard des problèmes de ce monde ou l’absence de
la Suisse
dans certaines enceintes politiques, de la concertation transnationales ou de l’action
commune… En même temps, l’ambassadeur suisse a une vue nettement plus flatteuse de son propre