Note aux lect eurs : Pour respecter l’usage recommandé par l’Ofce de la langue française, nous employons dans les textes et les tableaux les symboles k, M et G pour désigner respectivement les milliers, les millions et les milliards.
Mise eN gard e : Ce document s’appuie sur des informations publiques, obtenues de sources jugées ables. Le Mouvement des caisses Desjardins ne garantit d’aucune manière que ces informations sont exactes ou complètes. Ce document est communiqué
à titre informatif uniquement et ne constitue pas une offre ou une sollicitation d’achat ou de vente. En aucun cas, il ne peut être considéré comme un engagement du Mouvement des caisses Desjardins et celui-ci n’est pas responsable des conséquences
d’une quelconque décision prise à partir des renseignements contenus dans le présent document. Les prix et les taux présentés sont indicatifs seulement parce qu’ils peuvent varier en tout temps, en fonction des conditions de marchés. Les rendements
passés ne garantissent pas les performances futures, et les Études économiques du Mouvement des caisses Desjardins n’assument aucune prestation de conseil en matière d’investissement. Les opinions et prévisions gurant dans le document sont,
sauf indication contraire, celles des auteurs et ne représentent pas la position ofcielle du Mouvement des caisses Desjardins. Copyright © 2013, Mouvement des caisses Desjardins. Tous droits réservés.
François Dupuis Yves St-Maurice 514-281-2336 ou 1 866 866-7000, poste 2336
Vice-président et économiste en chef Directeur principal et économiste en chef adjoint Courriel : desjardins.economie@desjardins.com
Mathieu D’Anjou Benoit P. Durocher Francis Généreux Jimmy Jean Hendrix Vachon
Économiste principal Économiste principal Économiste principal Économiste principal Économiste senior
17 octobre 2013
Le Congs a nalement adopté une loi mettant n à lim-
passe budgétaire des dernières semaines que le président
a signé. Encore une fois, lentente a eu lieu à la dernière
minute, juste avant la date identiée par le Trésor américain
comme le moment il aurait épuisé toutes les mesures
extraordinaires permettant d’éviter un défaut de paiement,
soit aujourd’hui
Le shutdown est donc terminé. Le gouvernement pourra
se nancer jusquau 15 janvier 2014. Ce n’est pas très loin,
mais c’est mieux que les dates de novembre et de décembre
qui circulaient au cours des derniers jours. Les fonctionnai-
res retournent travailler aujourd’hui et ils seront payés pour
les journées perdues, ce qui atténue les impacts économi-
ques de l’arrêt temporaire des activités gouvernementales.
Le plafond de la dette est suspendu jusquau 7 février.
Toutefois, le Trésor garde la possibilité d’utiliser des me-
sures spéciales qui prolongent la période avant d’arriver à
un défaut de paiement. Donc, les risques d’un tel événe-
ment sont repors, dans les faits, à quelques mois après le
7 février.
Malgque ce fut la clé de voûte de la position des pu-
blicains de la Chambre des représentants, il ny a pas de
modications majeures à la réforme de la santé du président
Obama. Lentente demande seulement au gouvernement de
faire des vérications plus strictes des revenus des citoyens
demandant une subvention pour acquérir une assurance
privée.
Un processus impliquant les deux chambres du Congrès
pour régler les différends budgétaires se met en place et
doit livrer ses conclusions d’ici le 15 décembre. Lentente
ne prévoit cependant pas de conséquences à une impasse de
ces négociations.
Les républicains de la Chambre nont toutefois pas tout
perdu. Le niveau de penses qui restera en place jusquau
15 janvier continue de respecter les coupes automatiques
(séquestre) et les plafonds de dépenses issus de l’entente de
2011 sur le plafond de la dette. Ainsi, le niveau des dépenses
fédérales se rapproche beaucoup plus des dernières propo-
sitions budgétaires républicaines que de celles du président
ou des sénateurs démocrates.
Implications : Lentente conclue hier ne change donc pas
la situation budgétaire du gouvernement fédéral, mais
limpasse a probablement causé des coûts économiques non
négligeables. On peut supposer que la croissance trimes-
trielle annualisée du PIB réel a été hypothéquée de 0,3 à
0,5 point de pourcentage au quatrième trimestre. Nos plus
récents scénarios, tablant sur une progression de 2,2 % du
PIB réel à l’automne, incluent déjà cette ponction. Il reste
maintenant à voir si l’humeur des ménages, des entreprises
et des investisseurs a été affectée plus lourdement et plus
longuement quappréhendé. Lévolution des prochains indi-
cateurs de conance postshutdown sera particulièrement
intéressante à analyser.
Les problèmes politiques et budgétaires du gouvernement
américain ne sont évidemment pas réglés. Toutefois, à
partir de maintenant, les marchés nanciers vont pouvoir
se reconcentrer sur la situation économique et nancière.
Il va d’ailleurs falloir affronter une avalanche dindica-
teurs économiques au cours des prochaines semaines, car
le calendrier de publication a été passablement perturbé. Il
sera important de différencier les effets directs de limpasse
budgétaire de la santé sous-jacente de l’économie. Il faudra
rement patienter plusieurs semaines avant davoir une
image claire de la conjoncture économique américaine.
Limpasse budgétaire prouve que la Réserve fédérale (Fed) a
eu raison de pécher par prudence en septembre en nannon-
çant pas de réduction des achats de titres obligataires. Les
effets encore inconnus du shutdown et les nouvelles dates
butoirs du début de lannée prochaine risquent d’amener la
Fed à attendre en mars avant d’amorcer le « tapering ». À
court terme, les pressions haussières sur les taux d’intérêt
obligataires devraient donc être faibles.
ÉTATS-UNIS
Fin de l’impasse budgétaire… pour l’instant
Francis Généreux
Économiste principal
1 / 1 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !