
 
   
Société Anatomique vendredi 22 janvier 2016 
Objectifs : Obtenir une nomenclature et une délimitation des noyaux médiaux du thalamus pour 
les limiter  morphologiquement, sur un Atlas 3D en cours de réalisation sur le Big Brain. 
Matériel et méthodes : Consultation de PubMed et des ouvrages de références de Mai & Paxinos 
[2012] et Morel
2
 [1997]. Ont été  sélectionnés sept sources principales telles que, Dewulf[1971], Hirai et 
Jones[1988],  Peschanski,[1994],  Morel[1997]  et  Percheron  [2003],  Nieuwenhuys  [2007]  ,  Mai  et 
Paxinos[2012]. Ces sources font référence dans le domaine du thalamus, comme le prouve le très grand 
nombre de leurs citations. 
Résultats : Pour chaque noyau du groupe médial, sont présentés selon les différents auteurs, leurs 
limites et celles des sous-noyaux ainsi que les techniques de mise en évidence de leurs délimitations. Il 
n’existait pas de consensus quant aux noyaux considérés même si la majorité des auteurs s’accordait sur 
un noyau médiodorsal et sa subdivision  en 3 parties  parvocellulaire (MDpc),  magnocellulaire (MDmc), 
paralamellaire  (MDpl).  L’existence  d’un  noyau  médio-ventral  restait  plus  controversée.
 
L’étude  des 
colorations et des  immuno-marquages utilisés montrait que la délimitation des noyaux  est largement 
dépendante des techniques utilisées. 
Discussion : La  discussion met en évidence que l’ont ne peut réellement identifier qu’un seul 
noyau : le médiodorsal, dans le thalamus médial. Même si Percheron considère la régio  medialis comme 
une seule entité [Percheron, 2003], on  retiendra la subdivision du noyau médiodorsal : en MDpc lateral, 
MDmc médial, MDpl. Le noyau médioventral ne fait pas consensus,  notamment en raison de frontières 
peu définies avec le noyau reuniens  et les noyaux de la ligne médiane. On ne retient pas, dans cette étude, 
le medioventral comme un noyau du groupe médial. Enfin les différentes techniques de mise en évidence 
des  noyaux,  qui  sont  couplées  pour  délimiter  les  sous-noyaux  dans  le  noyau  médiodorsal  posent 
problème. En effet, la coloration  argentique de Merker, utilisée pour le Big Brain est peu adaptée à la 
mise en évidence des sous - noyaux. Le choix a été fait de ne délimiter sur Big Brain que le noyau médio-
dorsal dans sa globalité. 
Conclusion : Cette revue de la littérature a permis la mise en évidence des délimitations du noyau 
médio-dorsal dans le groupe médial des noyaux du thalamus. Cela permet le « contouring » des noyaux 
médiaux du thalamus  sur Big Brain, réalisé par Nina Decuypère. Il est facile de comprendre l’intérêt de 
cette représentation 3D manipulable de manière interactive pour l’enseignement de l’anatomie,  voire 
pour la pratique clinique. 
Mots-clés :   délimitations, groupe médial, nomenclature , thalamus, Big Brain. 
Références :  
1)Amunts K et al Big Brain. An Ultrahigh-Resolution 3D human Brain Model. Sciences, 2013, 340, 1472 
2)Mai JK, Forutan F. Thalamus in the human nervous system, editors Mai JK, Paxinos, 3
e
 ed, Academic Press, 2012, 
3)Nieuwenhuys R, Voogd J., Van Huijzen C. The human central nervous system : a synopsis and atlas, Springer, 2007 
4)Dewulf A : Anatomy of the normal human thalamus  : topometry and standardized nomenclature, New-York, Elsevier, 1971 
5) Morel A.   Stereotactic atlas of the human thalamus and basal ganglia, New York :  informa healthcare,  2007 
6) Decuypère N, Groupe medial du thalamus : de l’atlas au Bigbrain, Soc. Anat. Paris, 22/1/2016 
 
 6-Pierre PESCHELOCHE(1, 3), Elsa PONS(2), Bakar BA (2), Xavier DURAND(3) 
1) Université Paris Descartes, URDIA, EA 4465, Anatomie 
2) Hôpital d’Instruction des Armées du  Val de Grâce, service de radiologie, Paris 
3) Hôpital d’Instruction des Armées du Val de  Grâce, service urologie,  Paris 
Existe-t-il une corrélation entre longueur des uretères et taille des individus? Application quant au 
choix de la sonde double J. 
Correlation between ureter length and individual height : implementation for the ureter stent size choice 
Objectifs : Entre  50 et 80  % des  patients traités par sonde   ureterale double J  présentent des 
difficultés  de tolérance. Celle-ci est étroitement liée au positionnement de la sonde : une boucle distale 
incomplète ou une boucle dépassant la ligne médiane sont liés à une augmentation significative de la 
symptomatologie irritative. Ces deux cas de figure résultent du choix de la taille de la sonde, inadaptée au 
patient. Or, il n’existe pas de méthode standardisée quant au choix de la longueur  de sonde. En pratique 
clinique courante,  le choix de la longueur de la sonde est fait de façon assez subjective, selon le gabarit  
(taille, IMC) du patient. Ce travail a pour objectif de confirmer ou d’infirmer cette intuition clinique et 
donc d’essayer de déterminer s’il existe ou non une corrélation entre longueur des uretères et taille des 
individus, afin de choisir une  longueur de la sonde JJ adaptée à chaque patient. 
Matériel et méthode : l’étude rétrospective a été réalisée sur les uroscanners réalisés en 2013 et 
2014.  La  mesure  de  la  longueur  de  l’uretère  entre  la  jonction  pyélo-urétérale  et  la  jonction  urétéro-