PRINCIPAUX INDICATEURS Population : 5 millions d’habitants (2012) PIB : 479,3 milliards $ (+3,7% en 2012, prévision +2,9% en 2013) Taux de croissance : 3,3% (mainland Norway) en 2012 Taux d'inflation : 0,8% en 2012 Exportations norvégienne vers la France : 4,9 milliards € Exportations françaises vers la Norvège : 1,5 milliards € ème Position de la France : 14 IDE : 98 milliards d’euros PRÉSENTATION ECONOMIQUE DU PAYS La Norvège est un pays hautement développé, à l'industrie performante et à l'économie ouverte, tournée vers l'exportation. Si le pays se classe parmi les plus riches au monde, il s'enorgueillit également des scores atteints pour ce qui est du niveau de vie de ses habitants, de leur espérance de vie, de la santé publique et de la qualité du logement. Le haut niveau de prospérité matérielle du pays est dû, pour une part, à l'abondance des ressources naturelles, et pour l'autre, au fait que la Norvège participe aux échanges industriels de l'Europe occidentale. La Norvège a activement mis en œuvre les mesures de restructuration nécessaires à sa croissance économique. L'importance des investissements destinés aux équipements de production ont également contribué à favoriser la croissance. La Norvège n'est pas membre de l'Union Européenne (UE), mais elle est partie prenante dans le marché unique européen en tant que signataire de l'accord sur l'Espace Economique Européen (EEE), qui réunit les Etats membres de l'UE et ceux de l'Association Européenne de Libre-Echange (AELE). Source: Extrait de l'Encyclopédie Norvégienne publiée aux éditions Aschehoug et Gyldendal LES TENDANCES DE L’ECONOMIE Le développement de l’économie norvégienne est en fort contraste avec beaucoup de ses partenaires économique et cette tendance va se poursuivre en 2013. La reprise économique a débuté un peu plus tôt en Norvège comparé aux autres pays de l'OCDE. Les dépenses de consommation et, avec un léger décalage, la hausse des investissements, est repartie depuis 2010. Les taux d’intérêts bas, la croissance des hauts revenus et le cours élevé du pétrole ont permis d’alimenter l’économie nationale qui poursuit de belles performances. La révision du budget national en 2012 a permis de planifier de grands projets d’envergure nationale. La banque centrale a mis un terme aux mécanismes spécifiques de lutte contre la crise qu’elle avait mis en place et commencé à relever ses taux directeurs. Alors que la reprise économique gagne en autonomie et que le marché du travail se redynamise, les taux directeurs devront être encore augmentés afin de contenir les pressions inflationnistes. Il faudra également atténuer les mesures de relance budgétaire de sorte que la richesse pétrolière puisse être intégralement épargnée pour les générations futures. La Norvège fait de nouveau face à une pénurie de main d’œuvre dans plusieurs secteurs (Oil & Gas, hôtellerie/restauration, BTP,...). Le taux de chômage est actuellement de 3%. Source : OCDE Chambre de Commerce Franco-Norvégienne Février 2013 LES ECHANGES COMMERCIAUX FRANCO-NORVEGIENS Le commerce de la France avec la Norvège est traditionnellement déficitaire en raison des fortes importations françaises d’hydrocarbures : la Norvège est l’une des deux premières sources de la facture énergétique française en étant depuis 2007 le premier fournisseur de gaz naturel et le troisième fournisseur de pétrole brut. Avec un déficit de la balance commerciale de 5,255 Mds€ en 2011 (contre 3,424 Mrds€ en 2010), la Norvège représente ainsi notre 5ème déficit bilatéral. La France est le 4ème client de la Norvège (les importations françaises en provenance de Norvège atteignent 6792M€ en 2011), elle est son 8ème fournisseur. Après une baisse en 2009, les exportations augmentent à nouveau dans tous les secteurs traditionnellement forts. Les exportations de moyen de transport, principalement composées d’automobiles et bateaux de plaisance, sont en hausse de près de 31% et atteignent 227 M€ en 2011 (22% des exportations françaises en Norvège). Les exportations de produits chimiques, parfums et cosmétiques vers la Norvège ont augmenté de 3,7 % pour atteindre 122M€ en 2011. La valeur des exportations de produits métallurgiques et métalliques ralenti de 13,5% et atteint 113 M€ en 2011. La valeur des exportations d’équipements mécaniques, de matériel électrique, d’électronique et d’informatique atteint 146 M€ en 2011 contre 179 M€ à la même période en 2010. Enfin, les exportations de produits des industries agroalimentaires augmentent de 18,7% par rapport à 2010 et atteignent en 2011 une valeur de 49,3 M€ (10,5% des exportations françaises en Norvège). Source : Ambassade de France – Service Economique d’Oslo LES SECTEURS PORTEURS LE E-COMMERCE Accès à un plus grand pannel de clients potentiels et pénétration de nouveaux marchés Plus grande disponibilité des produits et services à moindre coût Réduction des coûts physiques ainsi que de leurs intermédiaires L’e-commerce représente une rélle opportunité de développement pour les entreprises, notament sur le marché norvégien Alors qu’en 2005, le secteur du E-commerce représentait 8% du chiffre d’affaires des entreprises norvégiennes contre 22% en 2008, on estime que ces chiffres augmenteront de 21% entre 2010 et 2011. Le secteur est en pleine expansion dans le pays : 9 personnes sur 10 ont acheté en ligne au cours des 6 derniers mois et la moitié de la population déclare acheter plus en ligne qu’en boutique. La pénétration d’Internet en Norvège fait partie des plus élevées d’Europe avec plus de 90% d’utilisateurs d’Internet parmi la population totale. 92% de ces utilisateurs ont acheté en ligne dans les six derniers mois et 39% de ces e-consommateurs ont acheté leurs produits sur des sites étrangers. Bien que la Norvège ne soit pas membre de l’Union européenne, son secteur de télécommunication est synchronisé avec la législation européenne correspondante, permettant au citoyen et aux fournisseurs norvégiens, tout comme dans l’Union européenne de profiter des opportunités offertes par le commerce électronique. Chambre de Commerce Franco-Norvégienne Février 2013 L’ENVIRONNEMENT Malgré ses importantes ressources en hydrocarbures et en hydroélectricité, la Norvège est active dans la prise de mesures visant la protection de l’environnement. Le Gouvernement norvégien a renouvelé son engagement en établissant 3 cibles ambitieuses concernant le contrôle des gaz à effets de serre : diminuer, d’ici à 2012, les émissions de CO2 de 10% par rapport aux engagements norvégiens consentis dans le cadre du protocole de Kyoto; diminuer, d’ici à 2020, les émissions de CO2 de 30% par rapport aux émissions de 1990; devenir carboniquement neutre en 2030, soit 20 ans plus tôt que ce qui avait été prévu précédemment. Une nouvelle réglementation technique est entrée en vigueur le 1er juillet 2010 en Norvège: tous les bâtiments de plus de 500 mètres carrés doivent couvrir au moins 60 % de leurs besoins énergétiques par des sources renouvelables. Cette nouvelle réglementation signifie en pratique que les bâtiments qui ne sont pas déjà alimentés par le réseau de chauffage existant auront le choix désormais entre des pompes à chaleur et les bioénergies. Il existe de réelles opportunités pour les entreprises françaises dans les domaines de la capture et stockage de CO2, le traitement des déchets, l’éco-construction, les technologies favorisant les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables (éolien, solaire, marémotrice,…). L’AGROALIMENTAIRE INFRASTRUCTURES ET TRANSPORT Les usages alimentaires des Norvégiens sont en mutation. Si certains produits traditionnels sont encore très consommés car ancrés dans les habitudes, les voyages, les populations étrangères résidant dans le pays, les voyages et la nouvelle tendance à « consommer vert » sont en train de révolutionner le secteur agroalimentaire. Le plan national des transports 2010-2019 est très ambitieux avec un investissement public de prés de 40 milliards d’euros, soit 45% de plus que précédemment: En tendances : aliments biologiques (l'objectif du gouvernement norvégien est d’amener la consommation des aliments biologiques à 15% de la consommation totale d'ici 2015), produits locaux ou « du terroir », la nourriture « saine » comme les fruits et légumes, et les produits de la mer, particulièrement le poisson. L’épicerie fine est en croissance. 18 milliards sont destinés aux routes (Rénovation et expansions E6 Minnesund – Skaberud 277,5 M EUR, E16 Filefjell 164 M EUR, E6 Alta Ouest 149 M EUR, puis entretien et mise à jour du réseau routier européen 109 M EUR) 11 milliards sont destinés au ferroviaire (Holm-Nykirke 367,5 M EUR, FarriseidetPorsgrunn 750,5 M EUR, Eidsvoll-Hamar 255,5 M EUR). OIL & GAS La Norvège est le deuxième exportateur mondial de gaz et le sixième exportateur de pétrole, et ce secteur représente un tiers des recettes de l’Etat. Quelque 140 000 personnes travaillent dans des entreprises en lien avec le pétrole, et les répercussions de ce secteur sur d'autres activités économiques sont conséquentes. Le niveau d’activité sur le plateau continental norvégien est actuellement très élevé. Le secteur favorise largement l’innovation et le développement technologique, y compris dans d’autres branches de l’économie norvégienne. Grâce à une stratégie dynamique en faveur des régions les plus septentrionales, les pouvoirs publics cherchent à renforcer la coopération par-delà les frontières nationales et à encourager les échanges de compétences entre différents pays. Les investissements dans le secteur ont été revus à la hausse : 53 milliards d’€ d’ici 2015 dont 28,5 milliards d’€ en 2013. Nombreux débouchés en perspective pour des sous-traitants français, notamment du fait de la pénurie de main d’œuvre qualifiée locale. Chambre de Commerce Franco-Norvégienne Février 2013 CONSEILS POUR UNE ENTREPRISE SOUHAITANT APPROCHER LA NORVEGE Soigner son offre : brochures et site web en anglais Savoir communiquer (anglais) Passer par un intermédiaire local Entretenir des contacts suivis avec son représentant S’en tenir à des prix fermes et éviter de « marchander » Présenter des garanties de qualité Respecter absolument les engagements Dans tous les cas, être patient dans la négociation mais rapide dans l’action LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-NORVEGIENNE La Chambre de Commerce Franco-Norvégienne (CCFN) est une association privée bilatérale, fondée en 1919, dont la mission est de promouvoir les relations économiques et de développer les échanges commerciaux et industriels entre la France et la Norvège. L'activité de la CCFN se concentre sur deux pôles principaux : Animer le réseau des membres (250 membres et plus de 4 500 contacts) Assister et conseiller les entreprises françaises et norvégiennes souhaitant développer un courant d’affaires entre les deux pays ainsi que vers les pays nordiques. La Chambre de Commerce Franco-Norvégienne (CCFN) constitue un pôle essentiel dans les relations économiques entre la France et la Norvège. Forte de sa bonne connaissance du milieu économique, du tissu industriel des deux pays ainsi que par sa longue expérience, la CCFN fournit des prestations de services aux entreprises intéressées par les marchés français et norvégien. Gamme de services : S’INFORMER Fichiers de prospects Diagnostic marché (diagnostic adéquation produit/marché) PROSPECTER Missions de recherche de partenaires commerciaux / Mise en place de réseaux de distribution SE STRUCTURER EN NORVEGE, S’IMPLANTER Commercial à temps partagé / gestion déléguée Domiciliation / hébergement d’employés / coaching de VIE Back office / Appui administratif et financier : Récupération de TVA, informations de notoriété, représentation TVA… Gestion salariale Création d’une structure locale (du bureau de liaison à la filiale) Solutions E-Commerce en Norvège Pour plus d’informations, contactez : la Chambre de Commerce Franco-Norvégienne : Oscarsgate 42 N-0258 Oslo, Norvège Tél : +47 22 42 57 00 - Fax : +47 22 42 76 13 @: [email protected] - Site: www.ccfn.no Chambre de Commerce Franco-Norvégienne Février 2013