MANGER
LA MECANIQUE
DU
VENTRE
27.11.2016 — 26.11.2017
Neuchâtel, le 24 novembre 2016COMMUNIQUE DE PRESSE
Nouvelle exposion au Muséum - Manger, la mécanique du ventre
Le Muséum présente dès le 27 novembre sa nouvelle grande exposion temporaire
Manger, la
mécanique du ventre
. Un parcours audacieux dans le tube digesf qui se révèlera fort en découvertes et
inie une année riche en saveurs puisque Neuchâtel a été désignée Ville du Goût 2017. Une exposion
qui mêle musique et science et s’inscrit dans la tradion de la muséologie développée par Christophe
Dufour et Anne Ramseyer depuis 30 ans au Muséum.
Un parcours iniaque entre tripes et boyaux
Dernière créaon du Muséum sous la direcon de Christophe Dufour, l’exposion est conçue comme un
voyage au cœur des entrailles et des boyaux, là où le corps puise les précieux nutriments nécessaires à
son fonconnement. « En eet si chacun sait manger, il est moins évident d’expliquer le fonconnement
du tube digesf, alors que paradoxalement les préoccupaons actuelles en maère de santé tournent
beaucoup autour de l’alimentaon » ajoute Christophe Dufour, en expliquant le choix d’un tel sujet
d’exposion. Alors comment faire passer une pomme dans nos cellules? Est-il possible de boire à l’envers
? Et sauriez-vous dessiner le parcours d’un sirop et d’une morce de gâteau de son ingeson à son
éliminaon? Le tube intesnal recèle bien des mystères, lui qui abrite un monde parallèle où les bactéries
besogneuses du microbiote cohabitent avec d’éventuels parasites intesnaux.
De l’humain à l’animal
Si chacun possède une expérience propre de la digeson, le parcours ambionne de faire découvrir de
mulples « réalités digesves », notamment animales. Du point de vue biologique, les grandes étapes de
la digeson sont comparables entre les espèces animales et humaines, néanmoins les parcularités sont
nombreuses et parfois surprenantes. Elles témoignent de l’adaptaon de chaque espèce à son régime
alimentaire et à son environnement comme les oiseaux, qui broient mécaniquement leur nourriture
grâce aux cailloux contenus dans leur gésier, ou les herbivores dont l’intesn abrite une populaon
microbienne capable de se nourrir de la cellulose contenue dans l’herbe. La scénographie suit une ligne
organique, alternant suggesons et évocaons plus directes, à l’image des parois sur lesquelles le visiteur
est invité à admirer les dentelles poéques des villosités de l’estomac.
Quand notre assiee dit notre rapport au monde
L’exposion replace la digeson dans une perspecve plus large : manger implique un rapport parculier
à son environnement, puisque l’on est tour à tour prédateur ou proie. La dernière salle de l’exposion
propose une réexion interacve sur l’impact de l’alimentaon humaine et les convicons qui movent
nos choix. Par le biais de disposifs numériques et de quizz, chacun reparra de l’exposion en connaissant
son prol de mangeur. Mais comme le disent si bien les Pets Chanteurs à la Gueule de Bois dans la
scène du banquet nal « Rien de tel quand les goûts nous séparent, qu’un bon banquet autour d’un feu
le soir », rappelant la dimension sociale de l’alimentaon. 1