Aves :: Les grands goélands de la région wallone

Aves :: Les grands goélands de la région wallone
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Les grands goélands de la région wallone
En dehors de l'une ou l'autre espèce occasionnelle (Goéland marin, bourgmestre, à ailes blanches, ...), il est loisible d'observer quatre
espèces de grands goélands en région wallonne :
le Goéland brun (Larus fuscus),
le Goéland argenté (Larus argentatus),
le Goéland leucophée (Larus michahellis),
le Goéland pontique (Larus cachinnans).
Goéland brun
Larus fuscus
Photo © Stéphane Moniotte
Goéland argenté
Larus argentatus
Photo © René Dumoulin
Goéland leucophée
Larus michahellis
Photo © Jacques Leclercq
Goéland pontique
Larus cachinnans
Photo © Gabriel Rasson
Si le Goéland brun avec son manteau sombre est relativement facile à reconnaître (à l'exception des oiseaux de premier hiver), la
distinction des autres espèces est plus délicate et rebute généralement les observateurs débutants. Afin d'aider ces derniers à rentrer
dans le "coin des branchés", voici quelques pages de descriptions comparatives et de photos.
Les oiseaux adultes
Le pattern des primaires des adultes
Les oiseaux de premier hiver (G. brun inclus)
Les oiseaux de deuxième hiver
Les oiseaux de troisième hiver
Tout ou presque sur le Goéland pontique (avec photos)
L'évolution du plumage avec l'âge
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Aves :: Critères principaux d'identification des grands goélands adultes
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Critères principaux d'identification des grands goélands adultes
Goéland pontique Goéland leucophée Goéland argenté
Larus cachinnans Larus michahellis Larus argentatus
Photo Gabriel Rasson
Photo Jacques Leclercq
Photo René Dumoulin
Origine
de la mer Egée à la mer Caspienne.
Remonte vers le nord le long des
fleuves jusqu'en Pologne
méditerranéen, de l'Océan atlantique à la
Grèce. remonte vers le nord le long des
côtes atlantiques jusqu'en Bretagne.
Niche depuis peu à la côte belge (2
couples)
Europe du nord, depuis la
Manche jusqu'à l'Océan
arctique. Sous-espèce
argenteus en Europe
occidentale, argentatus en
Scandinavie et au sud de la
Baltique.
Période de
présence de fin septembre à mars principalement de juillet à décembre toute l'année mais surtout
l'hiver
Allure
paraît avoir un long bec, de longues
pattes, de longues ailes et un long cou;
se tient souvent bien vertical avec les
extrémités des ailes près du sol
allure fière et robuste avec forte poitrine et
longues pattes plus court sur pattes, plus
trapu que les 2 autres. L'oeil
clair lui confère une mine
patibulaire.
Tête
front fuyant, calotte plate, nuque carrée.
Entièrement blanche à partir de janvier.
Avant, peut avoir de fines sties sur la
nuque ou le cou et de grandes taches à
l'arrière du cou
forme carrée avec front pentu, calotte
plate; nuque carrée; blanche avec de
fines sties de l'oeil à l'arrière de la calotte,
parfois sur la nuque et les parotiques;
pour la plupart, blanche en décembre
front assez fuyant; forme
arrondie vue de l'arrière;
blanche en plumage nuptial,
fortement striée de sombre
en automne et hiver
Bec
semble pointu, long et mince (forme
d'un crayon); angle au gonys peu
marqué. Couleur jaune terne à jaune
verdâtre, parfois chair à la base; tache
au gonys terne à orange-rougeâtre,
restreinte à la mandibule inférieure; la
plupart ont une marque noire ou une
bande subterminale.
plus court et plus épais que les 2 autres;
culmen en pente au bout; angle au
gonys petit à moyen; souvent jaune
orangé vif, parfois plus terne; grande
tache rouge vif au gonys, débordant
souvent sur la mandibule supérieure; 80%
ont une marque ou une bande
subterminale noire en automne.
long, à culmen arqué, jaune
assez vif avec tache au
gonys rouge; angle au
gonys assez marqué
Photo Gabriel Rasson Photo Charly Farinelle Photo Stéphane Moniotte
Oeil iris jaune pâle à doré terne ou sombre;
cercle orbital orange vif ou rouge.
Paraît souvent sombre.
iris jaune gris mat à jaune citron vif;
rarement sombre; cercle orbital rouge
à rouge orangé
iris jaune pâle; cercle
orbital jaune à orangé
Pattes de jaune, jaune-verdâtre à chair terne très souvent jaune orangé vif, rarement
chair pâle, jamais rose roses, parfois jaunâtres chez
certains individus de la
Baltique.
Dos/manteau
gris moyen habituellement plus pâle que
michahellis et toujours plus foncé
qu'argenteus
gris moyen plus sombre qu'argenteus,
comme le Goéland cendré. Plus pâle que
le Goéland brun graellsii
argenteus : gris pâle, un peu
comme une Mouette rieuse.
argentatus : gris moyen,
comme le Goéland cendré.
Primaires Au repos, P10 s'étend bien au delà de
P9, révélant un miroir et une longue
Au repos, taches apicales régulièrement
espacées de la taille de l'oeil sur P9-10;
argenteus : 2 miroirs, le plus
souvent subterminal sur P10,
Aves :: Critères principaux d'identification des grands goélands adultes
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langue pâle.
Au vol, le noir a la forme d'un croissant.
Présence d'un grand miroir sur P10,
d'un miroir moyen à grand sur P9;
bande noire sur P5; 74% ont du noir
sur P4.
légèrement plus grandes sur P7-P8.
Au vol, grand triangle noir; miroir (peut
être terminal) grand à moyen sur P10;
50% ont un miroir sur P9; P5 a toujours
une bande noire; P4 et souvent P3
peuvent avoir des marques noires;
de taille moyenne et souvent
entouré de noir sur P9;
langues pâles sur primaires
externes courtes;un point noir
mais pas une barre complète
sur P5.
argentatus : 2 miroirs,
généralement terminal sur
P10, large et traversant
complètement la plume sur
P9; taches apicales très
grandes; langues pâles plus
longues se terminant par de
larges taches blanches.
Lexique
Les termes utilisés dans la description des rémiges primaires sont définis dans la page correspondante.
culmen : arête de la mandibule supérieure.
gonys : arête de la mandibule inférieure au point où les 2 parties se rejoignent.
cercle orbital : cercle de peau nue autour de l'oeil. Ne pas confondre avec un cercle oculaire (plumes), présent totalement ou
partiellement chez certaines mouettes en plumage nuptial, dont la rieuse et la mélanocéphale.
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Aves :: Illustration du pattern des primaires chez les Goélands
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Illustration du pattern des primaires chez les Goélands
Notes préliminaires
Chez pratiquement tous les goélands, il y a a une certaine variabilité intra(sub)spécifique du pattern des primaires, liée à l'âge et au sexe des
oiseaux. Classiquement, les mâles ont plus de gris/blanc et moins de noir que les femelles et les oiseaux acquièrent de plus en plus de gris/blanc
et de moins en moins de noir quand ils prennent de l'âge.
Les primaires sont, ici, comptées à partir de l'intérieur, suivant l'ordre dans lequel elles sont remplacées lors de la mue. La p1 est donc la
primaire la plus interne, la p10 est la primaire externe.
Le vocabulaire utilisé est précisé en fin de page et est accessible par un lien.
On peut obtenir la taille d'origine des photos par simple clic.
Le Goéland pontique* est toujours à homologuer en Belgique, d'où l'étoile accompagnant son nom.
Goéland pontique (Larus cachinnans)
Les photos de gauche (adulte, Visé, 11 février 2000) et de droite (mâle adulte à l'arrière, Visé, 11 février 2000) montrent un pattern sous-alaire classique
du cachinnans. La quantité totale de noir présente en pointe d'aile est réduite.
Grande quantité de pâle sur la base des primaires externes, particulièrement sur les vexilles internes (longues langues pâles terminées par
des zones blanches ou blanchâtres).
Présence d'un grand miroir terminal sur la p10, et d'un assez grand miroir, subterminal mais traversant complétement la plume sur la p9.
En terme du nombre de primaires marquées, cependant, le noir est relativement étendu: la marque noire de la p5 est une barre complète,
souvent assez large, et une marque supplémentaire sur la p4 n'est pas rare.
Au premier abord, le noir présent le long du vexille externe de la p10 n'apparaît pas de façon évidente, de sorte que le noir semble débuter au milieu de
cette primaire plutôt que de remonter jusqu'à sa base. Globalement, le noir affecte classiquement la forme d'un croissant, passant entre les longues
langues pâles de la base des primaires et les deux grands miroirs et pointant vers la base de l'aile le long de son bord de fuite.
La photo du centre (adulte, Visé, 11 février 2000) montre un individu vu du dessus. Le noir est plus présent que sur la face inférieure de l'aile (vexilles
externes visibles). Quand l'aile est bien ouverte, une partie des vexilles internes est visible du dessus également, ce qui crée une alternance de noir
(vexilles externes) et de gris/blanc (langues pâles des vexilles internes) - des lignes pâles semblent "pénétrer" dans la pointe noire. Ce pattern a
cependant le défaut de dépendre du degré d'ouverture de l'aile, ce qui peut rendre son utilisation moins aisée que celle du pattern sous-alaire.
Goéland leucophée (Larus michahellis)
A gauche: Goéland leucophée adulte en plumage d'hiver, Sint Idesbald, 26 novembre 2000; à droite: mâle adulte en plumage nuptial, Avant-Port de
Aves :: Illustration du pattern des primaires chez les Goélands
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Zeebrugge, 4 juin 2001).
Les vexilles internes portent beaucoup plus de noir que chez cachinnans, les langues pâles sont plus courtes, plus sombres et ne se
terminent pas par des zones blanches.
Michahellis peut avoir 1 ou 2 miroirs, qui sont généralement plus petits que chez cachinnans. Chez les oiseaux à deux miroirs, le second ne
traverse que rarement complètement la plume.
Le noir s'étend normalement sur le même nombre de plumes que chez cachinnans (nette barre complète sur la p5 et, sur l'oiseau de gauche,
tout petit point noir, à peine visible sur le scan, sur la p4).
Du dessus comme du dessous, le dessin général est un triangle noir très plein dont la base de la p10 est un des sommets, avec très peu de gris et pas de
blanc "pénétrant" dans le noir.
Goéland argenté, race occidentale
(Larus argentatus argenteus)
La photo de gauche montre un Goéland argenté de la sous-espèce argenteus, qui pourrait être qualifié de "classique" (Sint Idesbald, 7 janvier 2001).
Deux miroirs, celui de la p10 est le plus souvent subterminal, celui de la p9 est de taille moyenne et fréquemment entouré de noir.
Les langues pâles sur les primaires externes sont relativement courtes et grises; la p10 est majoritairement noire.
Chez la plupart des argenteus, le noir ne s'étend vers l'intérieur que jusqu'à un point ou une barre interrompue sur la p5 (mais une barre
complète n'a rien d'exceptionnel) et il est normalement absent sur la p4.
La photo de droite montre un argenteus un peu moins typique (Sint Idesbald, 7 janvier 2001), présentant un pattern alaire s'approchant autant que faire se
peut de celui d'un michahellis. Cet oiseau a un seul miroir, des taches apicales plus petites que sur un adulte classique et une barre noire complète
sur la p5. L'ensemble de ces caractères, couplés à une marque rouge diffuse sur le bec et à la présence d'une légère marque brunâtre sur l'une des
grandes couvertures des primaires, en font assez probablement un oiseau de 4e hiver.
Goéland argenté, race nordique
(Larus argentatus argentatus)
Deux photos prises à Sint Idesbald le 7 janvier 2001 d'un Goéland argenté de la sous-espèce argentatus typique. Le gris du manteau et du dessus des
ailes est plus sombre que chez argenteus.
Deux miroirs sont présents, le premier généralement terminal, le second généralement large et traversant la plume complètement. Les taches
apicales sont très grandes.
Les langues pâles sont beaucoup plus longues que chez argenteus et se terminent par de larges taches blanches, de façon similaire à celles
d'un Pontique, ce qui pourrait prêter à confusion.
Le noir est cependant nettement plus limité sur les primaires plus internes que chez les trois autres taxons présentés ci-dessus (ici, un point à
peine visible sur la p5 au lieu d'une barre complète, rien sur la p4).
On notera aussi la mue très tardive (ici, p10 encore en train de pousser le 7 janvier alors que cachinnans termine normalement de muer ses primaires en
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