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Dossier de production
L'eau qui brûle
présente
L'année 17
(titre provisoire)
Mise en scène :
Léo Rafinesque
Dates / Lieux :
Résidence du 5 au 15
février à Quai de scène (26)
Représentation le
26/08/2017
au Rocheton YMCA (77)
+ recherches en cours
Interprétation :
Joséphine Comito
Loïc Bonhomme
Morgane George
Contact :
[email protected]
Loïc Bonhomme : 06 95 12 71 91
Production : L'eau qui brûle / N° de licence : 2-1097076
00012
/ SIRET – SIREN : 820 535 581
Dossier de production
Synopsis
Nous sommes en 2017. Un écrivain veut écrire une pièce de théâtre sur la
révolution d'octobre 1917. Oui mais voilà : comment raconter, sur scène, le temps
d'un spectacle, tous les rouages de la révolution russe qui a eu lieu il y a 100 ans ?
Comment rendre cette problématique contemporaine ? Est-elle contemporaine ?
L'écrivain navigue alors entre des évènements majeurs menant à la révolution
d'octobre, et l'actualité de son temps.
Il cherche à se démarquer du courant artistique dominant. Mais il n'arrive pas à
créer sa pièce, il voudrait créer une pièce révolutionnaire.
Il observe les travailleurs de son temps se battre dans leur quotidien pour
maintenir leur emploi, leurs conditions de travail ; une révolution est en train de
naître. Il va se rapprocher des travailleurs et finalement vivre leur révolte.
Sa pièce, plus que simplement l'écrire, il va la vivre. La vivre, dans le présent et à
travers les flash-back de 1917.
Production : L'eau qui brûle / N° de licence : 2-1097076
00012
/ SIRET – SIREN : 820 535 581
Dossier de production
Note d'intention
Les questions que se pose notre artiste dans la fiction, sont aussi les questions
que s'est posé l'auteur du spectacle. Les matériaux utilisés dans L'année 17 (titre
provisoire) sont multiples. Des textes historiques à propos de 1917, des extraits
d'articles de journaux d'hier et d'aujourd'hui, des textes d'écrivains ayant vécus
la révolution russe, des discours politiques, mais aussi de l'écriture plateau.
Nous voulons interroger la forme du théâtre documentaire en échos aux
questionnements politiques intenses que suscitent la période actuelle. Nous
recherchons une forme théâtrale qui puisse exprimer ces questionnements,
entraînant émotions éruptives, mais aussi contradictions confinant à l'absurdité.
Le théâtre dans le théâtre
La révolution russe a été le théâtre d'un des plus grand bouleversement du XXe
siècle. Des millions de russes, pour la plupart analphabètes, ont pris leur destin
en main et ont surgi sur le devant de la scène politique.
Notre héros-écrivain, au regard de son temps, cherche à expliciter les
problématiques de cette époque. Le contexte dans lequel écrit le héros-écrivain
est similaire au contexte actuel, contexte dans lequel a écrit l'auteur de L'année
17 (titre provisoire) . Deux dimensions se superposent, deux époques se font
miroir et cohabitent, frictionnent, usent et jouent des ressorts du théâtre dans le
théâtre.
L'écho de 1917 en 2017
Face au malaise mondial, aux guerres entraînant morts, exils et terrorisme, aux
catastrophes économiques et écologiques, face à un système qui entraîne
l'humanité dans la barbarie n'est-il pas temps que l'humanité s'empare de son
destin ? Quelle responsabilité a le pouvoir dans le destin de l'humanité ? Ces
questions que l'ont peut se poser ajourd'hui ont été centrales lors de la
révolution d'octobre 1917.
En 2016, les manifestations pour le retrait de la loi travail ont été l'occasion pour
des centaines de milliers de jeunes et de travailleurs de se mobiliser. Pour la
première fois depuis longtemps la question de la représentation politique a surgi
dans les discussions. Plusieurs tags durant les manifestations ont fait le
parallèle : « 1917 / 2017 », ou encore « 2017 = 1917 ». Ce qui pourrait traduire un
désir de grand bouleversement politique.
Production : L'eau qui brûle / N° de licence : 2-1097076
00012
/ SIRET – SIREN : 820 535 581
Dossier de production
Mise en scène
Le peuple au centre de la révolution, le comédien au centre du dispositif théâtral
Un théâtre documentaire ? Un théâtre historique ? Du théâtre forum ? Un théâtre
d'agitprop ? A la fois tout cela et rien de tout cela. Loin de nous l'idée de faire un
spectacle conférence, simplement narratif. Ou au contraire un spectacle
d'agitation pure, propagandiste. Notre spectacle s'adresse à tous et communique
l'engouement révolutionnaire des masses en 1917, tout en faisant comprendre les
obstacles qui se sont mis au travers de la route vers leur prise du pouvoir.
Aussi, à trois interprètes et à travers le maillage des matériaux à notre
disposition nous portons à la fois la parole des protagonistes de la révolution de
1917, et celle du travailleur lambda d'aujourd'hui. Chaque épisode sera mêlé ou
entrecoupé de pantomimes explicites, oniriques, ou comiques évoquant des
situations vécues par tous, sur le milieu du travail, dans les manifestations, à
travers les journaux télévisés.
Les comédiens changent d'accessoires et de rôles en même temps, ils incarnent
des individus, des archétypes, représentant dans le même temps la totalité d'une
masse, d'une classe ou d'un corps de métier. A ce titre, le corps du comédien
devient signifiant concrêt, poétique, tantôt burlesque, tantôt dramatique.
Les comédiens seront eux-même acteurs du dispositif théâtral. Ils seront
responsable du déroulement du spectacle, de l'entrée du public à sa sortie, des
changements de lumière y compris de décors, de lumière et de la musique.
La scénographie
Les comédiens étant au centre du dispositif, la scénographie sera légère. Notre
spectacle doit pouvoir se jouer partout. Dans les salles polyvalentes, les usines,
les salles de réunion syndicales. Et, parce que la révolution s'est faite dans la rue,
pourquoi ne pas tenter de le jouer dans la rue également ? Des tréteaux, une
planche, des chaises. Et tout cela se transforme tantôt en table, en tribune, en
barricade.
Les éléments de costume, les accessoires, simples, permettront aux comédiens de
changer facilement de rôle, et au spectateur de situer facilement les personnages
les uns par rapport aux autres. De même, l'esthétique sera à la fois intemporelle
et actuelle.
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L'équipe
Léo Rafinesque : metteur en scène du projet
La passion de la langue française conduit Léo
Rafinesque à suivre une classe préparatoire
littéraire au lycée Fénelon. Il y rencontre
Olivier Py avec qui il fait plusieurs projets
comme assistant à la mise en scène et comme
comédien. Il est notamment délégué par
Olivier Py à la reprise de La Jeune Fille, le
Diable et le Moulin au centre Recoleta de
Buenos Aires en 2015. Pianiste autodidacte dans son adolescence, il trouve dans
le chant le point de convergence de son amour de la poésie, du théâtre et de la
musique. Il travaille avec Jean-Pierre Blivet, Florian Sempey, Didier LaclauBarrère, et Didier Henry. Il rencontre en 2014 Daniel Ottevaere dont il suit
l'enseignement à l'école normale de musique de Paris.
Joséphine Comito : comédienne
Pendant six ans, Joséphine Comito se forme au
Conservatoire d’Art Dramatique de Colmar auprès de
Jean Marc Eder et de Françoise Lervy. Parallèlement, elle
se spécialise dans la simulation en santé et intervient
pour les formations des médecins par films et jeux de
rôles, aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. En
2012, elle joue pour la compagnie Les Endurants sous la
direction d’Anna Maier. Elle touche également à la mise
en scène dans cette même compagnie, après avoir
assisté d’autres metteurs en scène tels que François
Rancillac en 2014. Son passage par l’Ecole de Théâtre
Physique de Strasbourg lui ont permis de développer les
disciplines du mouvement et la danse contemporaine, auprès de Steeve Eton
ainsi que d’Anna Teresa de Keersmaeker. A présent, elle interprète des rôles dans
différents courts et moyens métrages.
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Loïc Bonhomme : Comédien
Initialement formé auprès des comédiens de la
Comédie de Valence, Loïc Bonhomme décide
ensuite de développer son apprentissage à Lyon,
où il s'initie à la commedia dell’arte et aux arts du
clown mais aussi à la danse contemporaine et au
butô. Il se produit alors avec la compagnie Le Fanal
puis, en 2011, poursuit sa formation à Minsk, où il
se familiarise avec les techniques du théâtre russe
et s’initie à la danse classique, à l'escrime, au
chant, à l'acrobaties... De retour en France, il
participe à la fondation de la troupe Trauma d'ère
avec laquelle il collabore régulièrement et travaille
notamment avec le Trio Nijinski, Les Lanternes Publics tout en poursuivant ses
recherches autour du corps et de la voix du comédien.
Morgane George : Comédienne
Morgane George a tout d'abord suivi des études
théâtrales à l'Université de Strasbourg où elle a obtenu
une licence Arts du spectacle, suivi d'un Master
Conception de projets artistiques. Parallèlement, elle
suit une formation au conservatoire de Strasbourg de
2009 à 2011. Elle joue aussi pour des compagnies
strasbourgeoises : L'Atelier du premier acte et La Face
cachée. De 2014 à 2016 Morgane continue ses études
au conservatoire à rayonnement départemental de
Colmar dans la classe à orientation professionnelle de
Françoise Lervy, où elle obtiendra son Diplôme d'Etude
Théâtrale en juin 2016. A côté de son activité théâtrale,
Morgane a eu quelques expériences devant la caméra,
notamment dans les séries TV Une Famille Formidable
et Petits secrets entre voisins sur TF1 et Zone Blanche sur France 2.
Production : L'eau qui brûle / N° de licence : 2-1097076
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Dossier de production
Relation avec le public
Par son contenu et le sujet qu'il aborde, notre équipe est tout à fait ouverte à une
médiation avec les publics à l'issue, ou en parallèle des représentations. Qu'il
s'agisse de répondre aux questions du public, d'ouvrir un débat à l'issue du
spectacle, d'une conférence historique, d'un atelier de théâtre, ou d'un lien avec
des scolaires, notamment ayant au programme la révolution russe.
N'hésitez pas à nous en parler, afin que nous construisions ensemble la rencontre
avec le public.
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