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CAREX
l'inférieure foliacée dépassant la tige. Ecailles femelles égalant les fruits ou un peu plus
courtes (2), d'un rouge-brun, vertes triangulairement sur la carène, oblongues-lancéolées,
obtuses (3). Utricules (4) disposés sur 8 rangs, verts-glauques, puis roux, ponctués de rouge
brun, elliptiques (4 m. sur 2 ou 2 1/2), convexes sur la face externe et plans ou peu convexes
sur l'autre face, à parois fermes, à bec très court, 5-9 nervés. Deux stigmates. Akène (5) brun,
elliptique-lenticulaire. Juin-août. — Facile à reconnaître par son port spécial, sa teinte
glauque, ses longues racines enfoncées dans le sable, ses épis femelles gros et courts. Mai-août.
R. — Marécages sablonneux du littoral de l'Océan et de la Manche. — Çà et là et G. par localités de la Bidassoa à la Gironde; s'avance dans l'intérieur sur les bords de laDouze jusqu'à Mont-deMarsan et sur les bords de l'Eyre à Pissos et à Sore. Charente-Inférieure-: AG. et G. par localités d a i s
les Lèdes depuis Puyraveau sur la Gironde jusqu'à Bonne-Anse, la Tremblade et Oleron. Manche:
Pirou. Somme : G. dans les dunes de Saint-Quentin-en Tourmont, dè Quend et de Fort-Mahon.
Boulogne dans le Pas-de-Calais et aussi dans le Nord. — G. en Belgique dans les sables maritimes.
— Europe occidentale.
58 (T. 7). C. rigida Gooden. obs., p. 190 et f. 10; Koch syn., p. 656 ; Reich. l e , f. 578 ;
And. Cyp.', f. 46 ; Schl. herb. norm., n. 2594. C. saxatilis Wahl. — [C. RIGIDE].
Tige de 1-2 déc. dans le type, assez grosse, raide, dressée ou arquée dans la partie inférieure, trigone, lisse. Souche rampante, stolonifère. Feuilles plus ou moins étalées et courbées en
dehors, raides, d'un vert un peu glauque, planes, carénées, à bords repliés en dessous, larges
de 3-5 mill. (1), scabres; gaines entières. Epi mâle (2) solitaire, brun ou noir; 2-4 épis femelles
noirs, dressés, l'inférieur brièvement pédoncule, les autres sessiles ou subsessiles, oblongs ou
cylindriques; bractées non' engainantes, l'inférieure biauriculée, courte dans le type où elle ne
dépasse pas ou très peu l'épi. Ecailles femelles un peu plus courtes que les fruits (3) ou les
égalant, d'un noir-pourpre avec la carène verte, obovales, obtuses (4). Utricules (5) verdàtres,
petits (2 m. 1/4 sur 1 3/4), ovales, plans-convexes, subtrigones, ponctués, à bec très court, noir
et entier, énerves. Deux stigmates. Akène (6, 7) fauve, suborbiculaire, plan-convexe. Juilletaoût.—Diffère du C. vidgarisp&r sa tige plus grosse, ses feuilles beaucoup plus larges et courbées
en dehors, ses écailles femelles plus grandes, ses utricules énerves.
Var. glacialis Fr. — Plante naine, tige de 3-4 cent. ; feuilles plus fortement arquéesrecourbées ; épis courts, ovales.
Var. inferalpina Lœst. — Plante plus grande, tige de 3-4 déc. et plus, légèrement scabre
au sommet; feuilles dressées excepté les externes, plus longues et plus larges; 4-5 épis
femelles cylindriques, les inférieurs plus longuement pédoncules, à fleurs espacées et petites
dans la partie inférieure, ce qui les rend claviformes ; bractée inférieure foliacée, atteignant ou
dépassant le sommet de la tige.
Lieux pierreux humides des montagnes élevées. — A rechercher en Suisse. Iles Britanniques,
Sudètes, Styrie, Hercynie, Europe septentrionale.
59 (T. 7). C. caespitosa L. sec. Fries; Anders. Cyp., p . 42 et f. 59; Reich. l e , f. 582;
Lang car., p. 70: Gren. fl. jur., p. 841. C. pacifœa Drej. C. Drejeri Lang. — [G. CESPITEUX].
Tige de 3-6 d é c , dressée, grêle, triquètre, scabre. Souche cespiteuse formant de grosses
touffes dépourvues de stolons. Feuilles d'un vert gai un peu jaunâtre, planes, larges de 2-3
mill., scabres; celles des fascicules stériles plus longues que les tiges; gaines inférieures
rouges-noirâtres, dépourvues de limbe, se déchirant en filaments. Epi mâle (1) 1, rarement 2,
roussâtre, subcylindrique; épis femelles 2-3, noirâtres, oblongs, subsessiles ou l'inférieur
pédoncule; bractées non engainantes, l'inférieure auriculée, cuspidôe, quelquefois foliacée et
atteignant presque le sommet de la tige. Ecailles femelles égalant environ les fruits (2), noirespourpres, à carène jaune, lancéolées (3). Utricules (4) verdàtres ou panachés de brun, étalésdressés, brièvement ovales, presque aussi larges que longs (2 m. sur 1 3/4), comprimés, convexes
sur les deux faces mais beaucoup plus sur l'externe, ponctués, à bec très court, énerves.
Deux stigmates. Akène (5) fauve, orbiculaire, lenticulaire, aplati au sommet. Mai-juin. —
Diffère du Cstricta par sa tige grêle, ses feuilles non glauques, ses gaines inférieures noirâtres,
ses épis femelles plus courts, ses utricules étalés beaucoup moins longs, presque aussi larges
que longs et énerves; du C.acttfa par sa tige grêle, sa souche cespiteuse,ses gaines fîbrilleuses,
son épi mâle ordinairement unique, sa bractée inférieure ne dépassant pas la tige, ses utricules
plus petits.
RRR. — Marais. — Suisse ; indiqué près du Locle et entre Berthoud et Strattlingen. Sion :
Christ. — Europe moyenne et septentrionale.
Le C. cœspitosaXslricta,
forme intermédiaire ou hybride, a les utricules un peu plus gros
que ceux du C. csespilosa et munis de plusieurs nervures distinctes (6). — Allemagne.
60 (T. 7). C. S t r i c t a Good. Obs., p . 196 et f. 9 ; Gren. et G., p. 403. Ilost le. I, t. 9 4 ;
Reich. l e , f. 583 ; Billot exs., n. 868. C. melanochloros Thuill. C. exspitosa Gay.— [C. RAIDE].
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