dossier de presse

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DOSSIER DE PRESSE
TABLEAU DE BORD DE L’ATTRACTIVITE DE LA FRANCE
&
SONDAGE SUR L’IMAGE ECONOMIQUE DE LA FRANCE
NOVEMBRE 2016
WWW.BUSINESSFRANCE .FR
TABLEAU DE BORD DE L’ATTRACTIVITE DE LA FRANCE
Pour la septième édition consécutive, Business France en collaboration avec la Direction générale du Trésor
et le Commissariat général à l’égalité des territoires publient « Le Tableau de bord de l’attractivité de la
France ». En rassemblant des données économiques relatives aux indicateurs et déterminants de
l’attractivité, et sans postuler à un système d’agrégation et de pondération de ces données, le Tableau de
bord vise à établir un diagnostic objectif de l’attractivité du site France.
Il s’agit de proposer, pour chacun des déterminants des choix de localisation, une analyse des atouts
comparés de la France.
 Pourquoi éditer un Tableau de bord de l’attractivité?
 Répondre à un besoin : Mesurer l’attractivité de la France par rapport aux principaux pays
européens.
 Appréhender la complexité de l’attractivité d’une économie qui renvoie à un très grand nombre de
déterminants.
 Mesurer l’attractivité au travers d’indicateurs économiques quantitatifs en provenance des
principales sources statistiques (OCDE, FMI, CNUCED, Eurostat…)
Quelle méthodologie?


Comparer l’attractivité de la France à 13 pays: l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, les Etats-Unis, la
Finlande, l’Irlande, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume-Uni, l’Autriche et la
Suède.
Le tableau prend en compte 9 déterminants de l’attractivité économique étudiés (au travers de
126 indicateurs) affectant la localisation des investissements étrangers: taille de marché / éducation
et capital humain / recherche et innovation / infrastructures / environnement réglementaire
/environnement financier / coûts et fiscalité / qualité de vie / croissance verte.
Points à retenir:
1- Cette septième édition confirme les atouts structurels de notre pays demeurent des
fondamentaux de notre attractivité et souligne les réformes engagées renforçant la compétitivité
de notre l’économie.
2- Contrairement aux classements internationaux qui reposent sur des indices composites de
compétitivité et sur des enquêtes d’opinion, qui fournissent souvent une analyse parcellaire et éloignée
des réalités observables sur le terrain, le Tableau de bord de l’attractivité de la France propose un
diagnostic comparé et une analyse objective des principaux déterminants de l’attractivité de notre
pays.
3-
Les principaux enseignements :
Points de force : la taille du marché et son positionnement géographique, le capital humain,
l’innovation et l’environnement fiscal favorable aux activités de R&D, un environnement administratif
et réglementaire favorable à la création d’entreprise, la qualité des infrastructures, l’efficience du mix
énergétique, la croissance de la productivité horaire du travail et la modération du coût du travail dans
l’industrie.
Points de faiblesse : la fiscalité en particulier.
CONCLUSION: Le Tableau de bord a l’ambition de démontrer que l’attractivité ne peut se réduire à
l’examen d’un unique indicateur et doit être appréhendée en intégrant l’ensemble des composantes de
l’attractivité d’une économie. Il confirme dans d’autres domaines, la nécessité de regagner du terrain
dans un environnement concurrentiel et souligne l’intérêt des réformes en cours.
LES DOMAINES D’EXCELLENCE DE LA FRANCE
Top des indicateurs d’attractivité du site France
Rang de la
France
Pays leaders
Taux de fécondité (2014)
1
France, Irlande
Accès aux marchés de l’UE27 (2015)
3
Belgique, Pays-Bas
Evolution des coûts salariaux unitaires (2015) - Industrie
1
France, Pays-Bas
Evolution de la productivité horaire travaillée (2015) - Industrie
2
Suède, France
Financement public et incitations fiscales à la R&D des entreprises
(2013)
Personnel de R&D (2014)
1
France, Belgique
4
Finlande, Suède
Croissance nette des créations d'entreprises (2014) - Ensemble de
l’économie
Croissance nette des créations d'entreprises (2014) - Industrie
manufacturière
15 premiers aéroports de l'UE-28 (2015) – transport fret
1*
France, Royaume-Uni
1*
France, Pays-Bas
1
15 premiers aéroports de l'UE-28 (2015) – transport de passagers
2
France (Roissy-CDG),
Allemagne (Francfort-surle-Main)
Royaume-Uni (Heathrow),
France (Roissy-CDG)
Taux de pénétration de l'internet haut débit (2015)
2
Pays-Bas, France
Prix de l'électricité (2015)
3
Suède, Finlande
Utilisation d'internet par les entreprises pour leurs contacts avec les
pouvoirs publics (2015)
Evolution des crédits aux sociétés non financières (2016)
2
Finlande, France
1*
France, Allemagne
Parts de marché mondial dans l’industrie européenne des fonds
d'investissements (2015)
Investissement en capital risque (2015)
3
Irlande, Allemagne
3
Finlande, Irlande
Intensité carbone (2014)
2
Suède, France
UNE ECONOMIE
INTERNATIONAL
FRANÇAISE
OUVERTE
A
L’INVESTISSEMENT
Une économie française ouverte aux capitaux étrangers
Plus de trente mille entreprises françaises ont une implantation à l’étranger et plus de vingt mille sociétés
étrangères ont investi en France dans des activités créatrices d’emploi.
En 2015, la France a été le 2ème pays d’accueil en Europe des investissements étrangers créateurs
d’emplois (Observatoire Business France). La France est depuis 15 ans, la 1ère économie européenne
pour le nombre de projets d’investissement étrangers créateurs d’emploi dans l’industrie (EY, 2016).
La France est au 7ème rang mondial pour le stock IDE (CNUCED 2015), derrière les Etats-Unis, la Chine
(inclus Hong-Kong), le Royaume-Uni, Singapour, le Brésil et l’Allemagne.
45% de la capitalisation boursière des entreprises du CAC 40 sont détenus par des non-résidents (Banque
de France, 2016).
Parmi les 500 premières entreprises mondiales, 29 entreprises sont françaises, 28 allemandes et 26
britanniques (Global Fortune 500, 2016).
Une économie française ouverte aux talents étrangers
Avec plus de 240 000 inscrits dans l’enseignement supérieur, la France est le 4ème pays d’accueil des
étudiants étrangers au monde (Unesco, 2014). Et elle accueille des étudiants de haut-niveau : 40 % des
étudiants inscrits dans des programmes de recherche de haut niveau sont étrangers (Eurostat, 2014).
Une contribution importante à l’économie française
Selon l’INSEE (2013), les filiales de groupes étrangers :
 emploient 13% des effectifs salariés en France (près du quart du secteur de l’industrie en France) ;
 contribuent à hauteur de 19% au chiffre d’affaires de l’économie française (29% dans l’industrie
française) ;
 assurent 32% des exportations françaises (34% dans l’industrie manufacturière);
 assurent 28% des dépenses de R&D totales des entreprises en France (MESR-SIES, 2013).
LES 5 GRANDS ATOUTS DE LA FRANCE
Le Tableau de bord de l’attractivité met ainsi en avant 5 grands atouts de la France dans la course aux
investissements internationaux, le marché et son positionnement géographique, l’efficience et la qualité de la
main d’œuvre, un environnement favorable aux activités de R&D, la dynamique entrepreneuriale ainsi que
la qualité et l’efficience des infrastructures.
Hormis ces cinq grands atouts, d’autres avantages sont reconnus au site France tels que la qualité et la
stabilité de son système financier, la diversité et la puissance de sa base industrielle, la qualité de vie.
1-
TAILLE DU MARCHE ET POSITIONNEMENT GEOGRAPHIQUE
Avec un PIB de 2 422 milliards de dollars à prix courants en 2015, la France est la 5ème économie mondiale
après les Etats-Unis, la Chine, le Japon, et l’Allemagne.
La position géographique de la France associée aux infrastructures de transport de qualité et multimodales,
en font un « hub » pour accéder aisément à d’autres pays, continents ou zones géographiques, comme
l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient.
La France bénéficie également d’une démographie dynamique. C’est le 1er pays européen avec un taux
de fécondité de près de deux enfants par femme.
2-
DES RESSOURCES HUMAINES PRODUCTIVES
Consacrant près de 7 % du PIB aux dépenses d’éducation1, la France fait partie des pays dont
l’éducation est une priorité.
La France affiche une forte productivité du travail, que celle-ci soit mesurée par personne employée ou par
heure travaillée : 7ème économie mondiale en termes de productivité horaire du travail. Elle affiche une
nette amélioration de la productivité horaire dans l’industrie manufacturière. La productivité par heure
travaillée a progressé de +3,6 % en France en 2015 (+1,1 % pour l’UE 28).
En outre, les personnes occupées en France travaillent habituellement en moyenne 37,2 heures par
semaine contre 35,2 heures en Allemagne et 36,7 heures au Royaume-Uni (Eurostat, 2016).
Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a permis à l’industrie française de regagner
en compétitivité en matière de coûts. Le coût de la main d’œuvre a augmenté moins rapidement en
France que dans la moyenne de la zone euro, entre le 4ème trimestre 2012 et le 1er trimestre 2016, aussi bien
sur le champ industrie, construction et services (+ 3,5 % en France contre + 4,7 % en zone euro) que sur le
champ industrie hors construction (+ 4,2 % en France, contre + 5,8 % en zone euro). Le coût horaire de la
main-d’œuvre dans l’industrie manufacturière en France (36,9€) est ainsi inférieur à celui de l’Allemagne
(38€) en 2015.
3-
UN PAYS D’INNOVATION
La France arrive au 6ème rang mondial pour les dépenses de R&D, avec 58,8 milliards de dollars, derrière
les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne et la Corée. En 2014, l’intensité en R&D de la France (ratio
DIRD/PIB, de 2,26 %), est plus élevée que dans l’ensemble de l’UE 28 (1,95 %), et qu’au Royaume-Uni
(1,7%).
La population de chercheurs est bien représentée : 9,4 chercheurs pour 1 000 actifs en 2014 devant
l’Allemagne (8,4) et le Royaume-Uni (8,4). En outre, en France, les RHST représentent 50 % de la
population active en 2015.
1
Insee.
De plus, la fiscalité française des dépenses de R&D est la plus avantageuse au monde, grâce au
Crédit d’impôt recherche (CIR). Le coût d'un chercheur en France est inférieur à ce qu'il est en Allemagne,
au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Selon l'Association nationale recherche et technologie (ANRT), « la
France devient grâce au crédit d'impôt recherche [CIR] l'un des premiers pôles mondiaux de recherche
industrielle ». La France est le pays du monde où la part de l'emploi de recherche en entreprise a le plus
augmenté dans la population active entre 2008 et 2013.
Enfin, plusieurs classements confirment la dynamique et la capacité d’innovation de notre économie :
1) la France surclasse ses homologues européens dans le palmarès Technology Fast 500 de Deloitte
(2015) pour le nombre d’entreprises technologiques à forte croissance dans la zone Europe-AfriqueMoyen-Orient.
2) De même, la France se positionne à la 1ère place européenne et la 3ème place mondiale du Top 100
Global Innovators de Thomson Reuters (2015), avec 7 groupes français parmi les 100 plus grands
innovateurs mondiaux. Parmi eux, trois centres de recherche (CNRS, CEA et IFP Energies Nouvelles) et
quatre entreprises (Alcatel-Lucent, Arkema, Safran, Saint-Gobain).
4- UN PAYS D’ENTREPRENEURS
La dynamique entrepreneuriale est particulièrement forte dans notre pays. En 2015, 526 060
entreprises y ont été créées. Et nous ne comptons pas moins de 10 000 start-up. Les créations nettes
d’entreprises ont progressé de +7,2 % en 2014, soit 230 187 créations nettes d’entreprises pour l’ensemble
de l’économie (contre +0,9 % pour la moyenne de l’UE28). Dans l’industrie manufacturière, le taux de
créations nettes d’entreprises atteint +6,8 % en 2014, soit 16 117 créations nettes d’entreprises. La vigueur
de la population des entreprises de l’industrie manufacturière en France contraste avec le reste de l’UE 28
qui enregistre une baisse de -0,7 % en 2014, de même qu’en Allemagne (-0,6 %) et qu’au Royaume-Uni
(-0,7 %).
Le développement des entreprises, tout comme leur créativité, est facilitée par des conditions
administratives et financières plutôt favorables. Et même, très favorable s’agissant des start-up :
Paris, notamment, fait partie des villes ayant mis en place les politiques publiques de soutien à
l’entreprenariat et à l’innovation les plus performantes aux côtés de San-Francisco, New-York et Londres
(City Initiatives for Technology, Innovation and Entrepreneurship, Accenture).
La France simplifie la vie des entrepreneurs. En 2014, il ne faut plus que 4 jours pour créer une
entreprise en France, contre 4,5 au Royaume-Uni et 10,5 en Allemagne. Sur les 14 pays couverts par le
Tableau de bord, seuls la Belgique (4) et les Pays-Bas (4) permettent un lancement plus rapide.
5- QUALITE ET EFFICIENCE DES INFRASTRUCTURES
La France bénéficie d’infrastructures aéroportuaires de qualité : Roissy Charles de Gaulle, 1er aéroport
européen pour le fret et 2e derrière l’aéroport London Heathrow pour les passagers.
La France jouit également d’un très bon taux de pénétration de l’internet haut débit fixe. Avec 40,4 %
d’abonnés à un réseau fixe en 2015, la France se place au 2ème rang des pays étudiés, devant le RoyaumeUni (37,9 %) et l’Allemagne (37,6 %).
Les prix de l’électricité sont particulièrement attractifs pour les entreprises installées en France. Ils
comptent parmi les plus compétitifs d’Europe, en raison d’une bonne maîtrise de la production et du réseau :
3ème pays de notre échantillon après la Suède et la Finlande. La variabilité du prix de l’électricité en France
reste en outre faible.
SONDAGE SUR L’IMAGE ECONOMIQUE DE LA FRANCE
Sondage réalisé par KANTAR PUBLIC en septembre 2016 auprès de 779 (dont 178 cadres dirigeants
d’entreprises étrangères installées en France) leaders d’opinions économiques dans sept pays (Allemagne,
Royaume-Uni, Etats-Unis, Inde, Chine, Emirats Arabes Unis).
Ce sondage permet, de manière complémentaire aux données objectives déjà disponibles, de :

Mieux cerner l’image et l’attractivité économique de la France et ses évolutions parmi les publicscibles de Business France.

Discerner les différences de perceptions et attentes entre les différentes zones géographiques.

Identifier les principales faiblesses et forces perçues de sa situation économique, et faire des
focus sur les atouts spécifiques de la France.

Mieux comprendre les processus de décision en matière de choix d’investissement.

Comprendre et hiérarchiser les leviers (économiques, sociaux, juridiques, politiques, culturels) qui
poussent certaines entreprises à s’installer en Europe et en France.

Mesurer l’impact des communications entreprises et des changements dans l’environnement
économique, juridique, voire politique français sur son image.
Une analyse qualitative auprès d’une centaine d’influenceurs complète ce sondage. Ces influenceurs
recouvrent des journalistes ainsi que des experts économiques et analystes financiers présents dans des
Cabinets de conseils en stratégie, des instituts de recherche, des think tanks, et des business schools.
LA PERCEPTION DE L’ATTRACTIVITE ECONOMIQUE DE LA FRANCE
S’AMELIORE (SONDAGE)
1. DANS UN CONTEXTE ECONOMIQUE ET POLITIQUE DIFFICILE, L’ATTRACTIVITE A L’ETRANGER DE LA FRANCE
PROGRESSE
Le niveau d’attractivité de la France s’est renforcé : 74 % des investisseurs étrangers jugent le site
France attractif contre 65% en 2014 (et 53 % en 2009).
L’attractivité de la France s’améliore auprès des décideurs allemands, britanniques et américains.
65% des décideurs allemands (contre 33% en 2014), 58% des décideurs britanniques (contre 47% en
2014), 61% des décideurs américains (contre 39% en 2014), estiment que la France est attractive.
La perception des entreprises originaires des pays émergents est particulièrement favorable : 96%
des décideurs indiens et chinois estiment que la France est attractive.
Le dynamisme et le volontariat de la France est reconnue par les entreprises étrangères : la France
est un pays qui cherche à attirer les investisseurs étrangers (79%) et qui engage des réformes pour
moderniser son économie (70%).
Les principales mesures mises en place pour attirer les nouveaux talents en France, pour alléger la fiscalité
des entreprises, pour améliorer la flexibilité du travail, pour soutenir l’innovation et alléger le coût du travail
(Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi) contribuent à améliorer l’attractivité de la France pour les décideurs
économiques (+ de 80%).
2. POUR LES ENTREPRISES ETRANGERES, LES ATTRAITS DE LA FRANCE SONT A LA FOIS NOMBREUX ET
PUISSANTS
Interrogés sur les critères d’attractivité de la France, les dirigeants d’entreprises internationales implantées
en France soulignent en premier lieu les infrastructures de communication (87%), de transport et
logistiques (86%), la taille du marché intérieur (82%), la formation et la qualification de la main
d’œuvre (82 %), ainsi que le tissu industriel (78%).
Accéder au marché domestique ainsi qu’à celui des pays voisins est un facteur essentiel dans les
choix de localisation des firmes multinationales. Ainsi, pour 82% des entreprises étrangères, la taille du
marché intérieur est un atout déterminant pour l’attractivité du site France. Le positionnement
géographique de la France associée aux infrastructures de transport de qualité et multimodales, en
font un « hub » pour accéder aisément à d’autres pays, continents ou zones géographiques, comme
l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Les entreprises étrangères implantées en France affirment que la
France est un hub à l’exportation notamment vers l’Afrique (81% des entreprises) et les autres pays
européens (88% des entreprises).
Dans le même temps, la perception des investisseurs étrangers sur certains items s’améliore nettement :
55 % estiment que le coût du travail en France est attractif, contre 49% en 2014.
3. L’INNOVATION EST UN VERITABLE LEVIER POUR L’ATTRACTIVITE DU SITE EN FRANCE
L’innovation et la R&D sont plébiscités par les dirigeants d’entreprises étrangères. Près des troisquarts des décideurs économiques perçoivent la France comme une économie innovante.
La France est jugée particulièrement attractive sur les dimensions liées au capital humain : la qualité
de ses personnels de R&D et la collaboration avec la recherche académique recueillent des opinions
favorables parmi les décideurs étrangers.
A noter que l’accès au financement est également identifié par les investisseurs d’entreprises étrangères
comme un des critères principaux de l’attractivité de la France en matière d’activités de R&D (plébiscité à
76%). Parmi les dispositifs d’aide à l’innovation, le crédit d’impôt recherche représente un véritable
levier pour l’implantation des activités de R&D en France.
4. L’ENVIRONNEMENT POLITIQUE, SOCIAL ET ECONOMIQUE IMPACTE EGALEMENT LE BUSINESS
La France est confrontée à un contexte sécuritaire que l’on ne doit pas sous-estimer et qui impacte
l’environnement des affaires. Les problèmes de sécurité, le terrorisme, les attentats sont les principaux
obstacles identifiés par les entreprises, qui affectent en particulier les entreprises américaines, britanniques
et allemandes. Plus de la moitié des entreprises étrangères anticipe un impact négatif sur l’investissement
décidé.
A l’inverse, une majorité des entreprises étrangères considèrent que le Brexit représente une
opportunité pour l’économie et l’attractivité française. 60% des décideurs économiques considèrent
qu’avec le Brexit, les entreprises vont revoir leur stratégie d’implantation au Royaume-Uni au profit d’un
autre pays européen. La France serait la 2ème destination privilégiée après l’Allemagne.
Dans ce contexte, l’impact attendu des réformes telles que le développement des programmes d’accueil de
talents étrangers et start-ups, de baisse du taux de l’IS et de la transformation du CICE en allègement de
charges, est positif sur l’attractivité de la France.
La perception de l’image économique de la France par les investisseurs étrangers
Business France est l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française. Elle est chargée du
développement international des entreprises et de leurs exportations, ainsi que de la prospection et de l’accueil des investissements
internationaux en France. Elle promeut l’attractivité et l’image économique de la France, de ses entreprises et de ses territoires. Elle
gère et développe le V.I.E (Volontariat International en Entreprise).
er
Créée le 1 janvier 2015, Business France est issue de la fusion d’UBIFRANCE et de l’AFII (Agence française pour les
investissements internationaux). Business France dispose de 1 500 collaborateurs situés en France et dans 70 pays. Elle s’appuie
sur un réseau de partenaires publics et privés.
Pour plus d’informations : www.businessfrance.fr
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