Grand Prix du Roman de l`Académie française - Nouvelobs

Grand Prix
du Roman
de
l'Académie
française
Henri Coulonges
_L'adieu
à la femme
sauvage
"Dès maintenant, nous pouvons consi-
dérer son second livre comme la pre-
mière pierre de la grande oeuvre roma-
nesque et épique que nous attendons
depuis quarante ans."
Jean Mistler
de
l'Acaciômie française
LE JOURNAL DU
DIMANCHE
"Roman bouleversant, plus que boule-
versant de bout en bout... que plus jamais
vous n'oublierez."
Françoise Xenakis /LE
MATIN
"Tout simplement un grand roman. Le
qualificatif n'est, espérons-le, pas trop
usé pour les lecteurs blasés par l'emploi
abusif du mot «chef-d'oeuvre»:
Antoine Balestre /L'AURORE
"Inoubliable. Henri Coulonges a raison:
il n'y a rien de plus beau qu'un beau
roman."
Pierrette Rosset ELLE
"On ne peut s'en arracher
.
... On court à la
fin au bord de l'angine de poitrine. Vrai-
ment c'est un très grand livre."
Jean
Clémentin / LE CANARD ENCHAINÉ
"Si VOUS
ne devez lire qu'un livre pen-
dant toute cette année, pas d'hésitation,
c'est celui-là qu'il faut lire."
Thérèse Hamel I
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MARIE-FRANCE e
"Le meilleur roman de
l'année sans doute."
Pierre Sipriot
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LE FIGARO
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COURRIER
Le cc
rapport Chine » d'Amnesty
Vous nous proposez toute une série de livres
concernant la République populaire de Chine
(n° 783). Je me permets donc de vous signaler
l'existence du « Rapport Chine » d'Amnesty Inter-
national, paru au début' de l'année. Cet excellent
document est l'aboutissement de plusieurs années
de recherches difficiles concernant la situation des
droits de l'homme en Chine populaire. J'ai pensé
que cette publication pourrait intéresser certains
de vos lecteurs, qui peuvent le• commander au
20, rue de la Michodière, Paris-2', pour 15 F. Je
vous signale en outre qu'Amnesty lance en ce
moment une campagne d'abonnement à la chro-
nique, journal mensuel du mouvement, au prix
de 50 F (abonnement normal) ou 100 F (abonne-
ment de soutien). Ceux qui sont intéressés peuvent
écrire à la même adresse. MME D. CERLES,
Saint-Jean-de-Maurienne.
L'Amérique accusée
Il faut que le monde sache que le bras de fer
qui oppose l'Iran et les Etats-Unis est une prise
de conscience abrupte. La relève du désespoir.
C'est aussi le cri des affamés, des ghettos, des
opprimés. Que l'Amérique n'est pas la seule concer-
née actuellement. Que l'islam est un trait d'union
pour les peuples exploités, et une force agissante
indestructible. Voilà pourquoi, aujourd'hui, l'acte
d'accusation est proféré sur le plan mondial par
des dizaines de millions d'hommes qui, du fond
de l'oppression, s'érigent en juges.
ANTOINE TRIPOLI,
Nanterre.
Iran : le défi d'un peuple
La plus grande puissance du monde a reçu un
choc violent : ce n'est pas le sort de cinquante
des siens qui
- l'inquiète ni même la perte de
quelques millions de tonnes de pétrole, c'est le défi
que lui lance le peuple iranien en rejetant son
mode de civilisation. Jusqu'ici, on avait vu des
gouvernements s'opposer directement à l'Amérique
et aux valeurs qu'elle représente, jamais un peuple
tout entier. On ne peut laisser ce mal s'étendre,
la lutte à mort est engagée. Attendons la
venue
du nouveau dictateur de l'Iran qu'aura choisi
l'Amérique, ça ne saurait tarder. Tout le monde
applaudira la chute de ce vieux fou d'ayatollah,
qui avait su redonner l'espoir à son pays en lui
offrant une voie nouvelle. PHILIPPE NOCOT,
Paris.
Le fanatisme
compromet l'islam
Le grand tour de force de l'imam Khomeini
est d'avoir réussi à reconfondre, comme Moham-
med, religion et politique, spirituel et temporel.
Ainsi chasse-t-il, au nom du chiisme, l'autre ten-
dance de l'islam, les exégètes, les kémalistes et
même les socialistes musulmans. De nouveau,
l'islam refleurit et reprend pied dans le match
des doctrines. [...] De par la nature même du
chiisme, l'imam Khomeini se transcende et tombe
dans le piège de l'imaginaire et de l'irréel. Comme
l'imam Ali, gendre du Prophète, il s'entoure
aujourd'hui de plus
en
plus de mythes qui n'ont
rien à voir avec l'islam et ses besoins actuels.
L'islam d'aujourd'hui doit combattre les mythes.
Il ne peut être partisan d'aucune tendance, sun-
nite ou chiite, hanéfite ou malékite, chafiite ou
hambalite. Le Coran n'est-il pas pour le respect
de l'opinion quelle qu'elle soit ? L'islam n'est-if
pas tolérant, surtout envers
e
les mécréants et les
infidèles »,
afin de les amener à embrasser la
religion musulmane ? L'islam respecte les « gens
du Livre », en particulier les juifs et les chré-
tiens. L'islam dit soumission et paix, pas fanatisme
et irresponsabilité. Le fanatisme compromet
l'islam. [.:.]
L'imam Khomeini se cantonne, comme tant
d'autres, dans l'égoïsme idéologique. Pour défendre
réellement l'islam, religion personnelle et indivi-
duelle, il faut être et rationaliste et réaliste. Il
faut tenir compte de la révolution technologique
du monde occidental. Rejeter totalement l'Occi-
dent aujourd'hui, c'est renier l'apport de l'islam
à la ciVilisation contemporaine dont les musul-
mans sont en partie responsables. [...] L'imam Kho-
meini n'est-il pas venu trop tard ? Que peut-on
attendre de celui qui ne sera qu'un symbole de
vengeance à l'égard de l'Occident? Devons-nous
suivre Mohammed (qui nous recommande d' «
ap-
prendre la science du berceau jusqu'au tombeau »
et d'aller «
chercher la science de la Chine »),
ou Khomeini (qui nous ramène au désert) ?
HEDI MAJRI,
Bures-sur-Yvette.
A la baie James,
il y a des femmes et de l'alcool
Dans votre article sur la baie James (n° 782),
vous attribuez « la Manic » à Gilles Vigneault.
En fait, c'est Georges Dor qui a écrit et créé
cette chanson, qui reste l'une des plus belles de
la francophonie. Du reste, vous prêtez à un riche
car Vigneault a écrit beaucoup de beaux textes.
Sans doute avez-vous confondu avec sa
e
Mani-
coutai » (une autre rivière de la côte nord), qui
ne décrit pas la vie dans les chantiers de bar-
rages de la Manicouagan. Cela dit, quand vous
affirmez que le règlement à la baie James est
« pas de femmes, pas d'alcool », il y a une petite
exagération. Dans les villages d'ouvriers, il y a
des débits d'alcool : en particulier une brasserie
Radisson et également un bar pour les cadres.
Ensuite, il y a des femmes qui travaillent à la baie
James. Elles disposent d'un club féminin, où elles
organisent des bals. Chaque femme a le droit
d'inviter deux hommes à ces bals et les candidats
â l'invitation se massent en foule devant la porte
du club. Mais il y a peu d'élus ! Néanmoins, il
est exact que l'alcool est une denrée rare dans
les chantiers, où se pratique un marché noir très
important. L'an passé, le « quarante onces » de gin
ou de cognac se vendait de 75 à 125 dollars (de
300 F à 500 F le litre). D'autre part, dans les
chantiers les plus éloignés, il n'y a effectivement
pas de femmes, ce qui suscite un marché noir de
photos de pin-up. J",
DELHON,
Albertville.
La musique du parler acadien
•
De toute évidence, Gérard Mordillat (« Pélagie-
la-Charrette », n° 784) ne sait pas ce que c'est
qu'être français en Amérique. Il ne peut pas
comprendre quelle musique est — pour les Qué-
bécois — le parler acadien. Je le regrette pour
lui.
MARIE MAILLET,
descendante de Pierre Maillet,
qui fit le voyage Normandie-Montréal
vers 1654,
Montréal.
Le Nouvel
Observateur 33