Trois groupes se détachent alors de l’analyse en composante principale (une rivière peut être
dans deux groupes différents) :
- un groupe « Alpes du Nord » : Redon, Eaux Mortes, Chéran, Guiers Mort, Romanche,
Roizonne, Bonne, et Isère.
- un groupe « Alpes centrales » : Roizonne, Bonne, Romanche, Durance, Buëch, Ubaye.
- un groupe « Alpes du Sud » : Buëch, Ubaye, Verdon, Issole, Roya.
Les rivières qui affichent les meilleures corrélations avec l’ensemble sont la Roizonne et la
Bonne, situées logiquement dans le groupe Alpes centrales. La Roizonne est retenue pour une
meilleure qualité des données.
La représentativité du Chéran se détache dans les Alpes du Nord, et de l’Issole dans les Alpes
du Sud.
L’Ubaye reste très bien corrélée à la fois avec la Durance, mais aussi avec le Buech, l’Issole,
et le Verdon. Elle est donc très représentative à la fois des Alpes et Préalpes centrales-sud.
Toutefois, les dernières données remontent à 2008.
Le Buëch ayant quant à lui a beaucoup d’affinités avec la Roizonne, l’Ubaye et l’Issole, nous
pouvons l’enlever de la sélection (données EDF).
Enfin, la Durance et surtout l’Isère ont moins d’affinités avec les autres rivières, sauf entre
elles. C’est une différence à intégrer, sûrement liée à leur caractère plus alpin (régime nivo-
glaciaire).
Sept rivières restent donc sélectionnées, comme témoins principaux :
Compte-tenu des contraintes liées à EDF, ce sont finalement trois rivières qui sont
sélectionnées pour constituer les indicateurs des impacts du changement climatique sur
les débits :
Le Chéran, la Roizonne, l’Issole
L’Isère, la Durance, l’Ubaye et la Roya seront bien sûr suivies mais pour des bilans
conjoncturels.
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