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JOURNAL
4
Cuirs.
ÉTAT CIVIL
DE LA REPRODUCTION
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D'ANNONAY.
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D'ANNONAY
domestiques.
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Dans l'étude des mystères de la génération, qu'il ne sera sans doute jamais
donné à l'homme d'expliquer complètement, il lui est au moins permis de corroborer certains faits d'observation et d'en
tirer des indications utiles. De toutes les
questions zootechniques, i l en est peu de
plus importantes, puisqu'elle touche à l'amélioration des races, soit par elles mêmes, soit par le croisement.
Il est d'observation générale que les produits ressemblent tantôt au père, tantôt à
la mère, tantôt enfin à des aïeux plus ou
moins éloignés ; ce sont les causes déterminantes de ces ressemblances diverses
que M. Gobin s'est proposé d'étudier dans
son Traité sur l'Économie du bétail (1).
La race, dit-il, a sur les formes générales la plus grande influence, et c'est la
race la plus ancienne, celle qui a le plus
de constance, qui détermine la ressemblance générale. Ce fait d'observation constante dans le croisement de deux races,
doit être pris en sérieuse considération
dans l'œuvre du métissage. C'est après
avoir dégradé la constance de la souche,
en mélangeant le sang des brebis solognotes, tourangelles, berrichonnes et mérinos que M. Malingiè y versa le sang du
bélier newkent ; le résultat fut une race
presque fixée aujourd'hui et qui se rapproche sensiblement du type améîioraîeur.
Dans l'union du cheval de pur sang anglais avec la jument de l'une de nos races
communes, le produit hérite en grande
partie des formes, des aptitudes, des qualités et des défauts du père ; de même encore dans le premier croisement du taureau durham avec nos vaches dégénérées
par de nombreuses mésalliances ; de même
du verrat hamsphire avec nos truies communes. Quant on pousse le croisement
plus loin, les métis de second rang apportent quelquefois des ressemblances remontant quelquefois à des ancêtres plus ou
moins éloignés. La production de la race
pure n'est pas elle même à l'abri de ces
atavismes, de ces coups en arrière, suivant l'expression des Allemands ; l'espèce
chevaline, aussi bien que le gros bétail à
cornes, en fournirait de nombreux exemples.
D'une manière générale, on peut dire
que le père communique sa ressemblance
à la fille, et que la femelle imprime la
sienne au fils ; mais l'influence du père sur
la fille esi plus générale, plus parfaite et
plus constante que celle de la mère sur le
fils. Ceci s'applique surtout aux traits du
visage dans l'espèce humaine.
La femelle donne le plus ordinairement
' au produit le système nerveux, la partie
antérieure et supérieure de la tête, les organes des sens, la partie postérieure du
corps, le système locomoteur et les facultés plastiques. Le mâle donne le plus souvent la partie postérieure et inférieure de
la tête, la partie antérieure du corps, le
système locomoteur et l'énergie vitale.
Il faut se rappeler surtout que la femelle
et le mâle influent sur les produits du sexe
opposé au leur ; le tempérament des vaches
bonnes laitières, se distingue par le développement du système nerveux lymphatique, et la faculté laitière se transmet par
les mâles, à condition qu'ils soient fils
eux-mêmes de bonnes laitières.
ERNEST MENAULT.
8 AU 14
NAISSANCES,
AVRIL
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Découpe
DÉCÈS, 5. — MARIAGES, 1.
MARIAGES.
Fogeron, Jean-Jacques, veuf de Izabeau
Chaudier, 49 ans, journalier, et Marie
Picq, veuve de Jacques Bard, 48 ans,
ménagère.
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Moulin, Hélène, épouse de Pierre Deshôme, 05 ans. —Cholat, Thérèse, épouse
de Jean-Marie Goudard, 69 ans. — Pâlot,
Etienne, cultivateur, époux de JeânneMarie-Rosalie Déléage, 36 ans. — Corbessas, Jacques, ancien vernisseur, veuf
de Marie-Françoise Escomel, 81 ans. —
Marie-Izabeau Russier, 6 ans.
Beurre
Œufs
Fromages de pays, de Chèvre
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Pour tous les articles non signés : C.-H.
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Divers.
Le samedi 8 avril, la Caisse d'Épargne et
de Prévoyance d'Annonay a reçu, uc 48 d é posants, dont 6 nouveaux, lit somme de
6,618 fr. »» c.
Elle a remboursé, le même jour, à 59 déposants, dont25 soldés, la somme de 7,477 fr. 65 c.
Rentes achetées à la demande des déposants
pendant cette dernière semaine, pour un capital
de 2,365 fr. 60 c.
Un livret soldé par transfert sur la Caisse
d'Épargne d'Oran (Algérie).
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Seigle
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DÉCÈS.
Marché d'Annonay du 15 Avril 1865.
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Annonay. — Typ. et Lith. C.-H.
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