Chap. 5 Systèmes polyélectroniques Cours d’Atomistique/2017 –Pr M. GUENE, Pr-Dpt Chimie- FST/UCAD/Dakar 2
faire une résolution approchée de l’équation Schrödinger conduisant à des fonctions d’onde décrivant
assez correctement l’état des électrons. :
Résolution approchée et Approximations
La résolution approchée de l’équation de Schrödinger est basée sur les approximations de Born –
Oppenheimer.
1) Le noyau est supposé immobile ( me)
2) Les interactions inter-électroniques sont négligées c’est-à-dire que la fonction d’onde globale
de l’atome est le produit des N fonctions d’onde des N électrons :
Et l’énergie de l’atome est la somme des énergies des N électrons :
L’équation de Schrödinger, pour un atome, se ramène, ainsi, à un système de Z équations
monoélectroniques indépendantes ayant des solutions identiques à celles de l’ atome d’hydrogène et
des hydrogénoïdes.
orbitale atomique telle que
3) Pour chaque électron, on affecte au noyau un numéro atomique dit efficace Z* ou Zeff.
représentant l’attraction électrostatique réelle de ce noyau, en tenant compte de l’effet d’écran des (Z-
1) autres électrons) ; on a :
Remarque : Pour l’hydrogène et les hydrogénoïdes, l’énergie dépend uniquement du nombre
quantique principal n. Pour les atomes polyélectroniques, l’énergie dépend fortement de n et
faiblement de l. (
Des états de même nombre quantique n mais de nombres quantiques azimutaux l différents, n’ont
pas la même énergie. On dit que ces états sont dégénérés