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pour
Les Français et l’arrêt cardiaque
Novembre 2010
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La méthodologie
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Note méthodologique
Etude réalisée pour :
Fédération Française de Cardiologie
Echantillon :
Echantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 15
ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe,
âge, profession du chef de famille) après stratification par région et catégorie
d’agglomération.
Mode de recueil :
Les interviews ont eu lieu par téléphone au domicile des personnes interrogées.
Dates de terrain :
Du 18 au 19 novembre 2010
3
2
4
Les résultats de l’étude
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L’attitude face à un arrêt cardiaque
Question : Que faut-il faire si quelqu’un s’écroule devant vous inconscient et ne respirant plus: il est en arrêt cardiaque ?
( Question ouverte – réponses non suggérées)
2007
Base : individus âgés de 15 ans et plus
%
2009
%
Au moins une citation .................................................................................
99
100
 ST Appel / aide .........................................................................................
89
89
*ST Appel ......................................................................................................
88
87
Appeler les pompiers / le 18 ..........................................................................
30
33
Appeler les secours / le 112………………………………………………………………………
37
32
Appeler le Samu / le 15 .................................................................................
23
28
Faire appeler les secours par une autre personne ........................................
2
2
Appeler les urgences / l’hôpital......................................................................
4
2
Appeler un médecin ......................................................................................
3
2
Appeler la police............................................................................................
1
1
Divers autres appels (prévenir, alerter, appeler les autorités, ...) ...................
3
10
Appeler à l’aide, au secours ..........................................................................
2
3
Rechercher un médecin dans la foule / qqn qui sait pratiquer les gestes ......
4
6
 ST Action sur la personne ........................................................................
59
77
*ST gestes de secours sur la personne .........................................................
44
73
Massage cardiaque .......................................................................................
30
40
Bouche à bouche / respiration artificielle .......................................................
17
24
Utiliser un défibrillateur ..................................................................................
1
15
Les gestes de 1ers secours / faire les 1ers gestes sans précision ................
9
11
Dégager les voies respiratoires (déboutonner la chemise, ...) .......................
4
7
Autres gestes (taper sur le thorax, gifler,...) ...................................................
2
3
*Mettre la personne dans une certaine position.............................................
18
30
Mettre en PLS ...............................................................................................
8
14
Mettre la personne sur le côté .......................................................................
5
9
Autres (mettre sur le dos, relever la tête, position confortable ...) ..................
5
10
*Vérifier l’état de conscience, la respiration, les pulsations ...........................
4
14
*Essayer de le réanimer, le sauver, l’aider ....................................................
5
7
*Le couvrir .....................................................................................................
2
4
*L’emmener aux urgences ............................................................................
1
<1
 ST Divers ..................................................................................................
18
37
Non précisé . ………………………………………………………………………
1
-
2010
%
100
97
95
40
38
26
6
4
4
2
2
10
6
87
73
50
28
23
16
8
4
33
20
9
6
13
11
8
<1
8
-
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L’attitude face à un arrêt cardiaque
Question : Que faut-il faire si quelqu’un s’écroule devant vous inconscient et ne respirant plus: il est en arrêt cardiaque ?
( Question ouverte – réponses non suggérées)
Forte progression du massage cardiaque et de l’utilisation du défibrillateur !
Base : individus âgés de 15 ans et plus
6
L’attitude face à un arrêt cardiaque
Question : Que faut-il faire si quelqu’un s’écroule devant vous inconscient et ne respirant plus: il est en arrêt cardiaque ?
( Question ouverte – réponses non suggérées)
Appeler les secours (ST Appel) (95%)
Appeler les pompiers (40% versus 33% en 2009)
Appeler le SAMU (26% versus 28% en 2009)
Massage cardiaque (50%)
+ les hommes que les femmes : 58% versus 44%
- 65 ans et plus : 41%
Utiliser un défibrillateur (23%)
Seuls 5% des
interviewés citent
les trois gestes
essentiels :
appeler le 15,
faire un massage
cardiaque et
utiliser un
défibrillateur
+ 35 ans et plus : 27%
+ CSP+ que CSP- : 31% vs 17%
+ zones rurales : 25%
- moins de 35 ans : 14%
Base : individus âgés de 15 ans et plus
7
La notoriété du défibrillateur
Question : Savez-vous ce qu’est un défibrillateur ?
+ les 50-64 ans : 94%
+ CSP+ : 93%
(versus 67% en 2007 et 89% en 2009)
- 15-24 ans : 84%
Base : individus âgés de 15 ans et plus
8
La formation aux gestes qui sauvent
Question : Etes-vous formé aux gestes qui sauvent : brevet de secouriste, sauveteur secouriste du travail,... ?
2007
OUI, je suis formé
(j’ai une carte, un diplôme, un
brevet)
OUI, vous avez suivi une initiation
(moins de 3 heures)*
Aucune
formation
*Attention : en 2007, cet item était formulé différemment :
« Oui, vous avez suivi une initiation de 3 heures au moins
(initiation de la Croix-rouge, ...) »
Base : individus âgés de 15 ans et plus
2009
2010
ST Formés ou initiés :
45%**
47% des individus qui savent ce qu’est un
défibrillateur ont suivi une formation ou une
initiation vs 29% parmi ceux qui ne savent pas ce
que c’est.
**Attention : score correspondant à un total logique des
réponses : les interviewés ont pu répondre « oui je suis
formé » ET « oui, j’ai suivi une initiation ».
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La formation aux gestes qui sauvent
Question : Etes-vous formé aux gestes qui sauvent : brevet de secouriste, sauveteur secouriste du travail,... ?
ST Formés ou initiés : 45%
Aucune formation : 55%
- 35 ans et plus : 47% (24% pour les 65
ans et plus)
- Inactifs : 24%
+ femmes que hommes : 62% vs 48%
+ 35 ans et plus : 62% (76% pour les 65 ans et plus)
+ Inactifs : 76%
+ hommes que femmes : 52% vs 38%
+ moins de 35 ans : 59%
+ Professions intermédiaires : 54%
+ Employés : 62%
- moins de 35 ans : 41%
- Professions intermédiaires : 46%
- Employés : 38%
Formation : 27%
+ 25-49 ans : 33%
+ Professions intermédiaires : 38%
+ Employés : 40%
- 65 ans et plus : 10%
- Inactifs : 9%
Base : individus âgés de 15 ans et plus
Initiation de moins de 3h : 23%
+ moins de 35 ans : 34% (44% pour
les 18-24 ans)
+ Employés : 31%
- 35 ans et plus : 17%
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3
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Les principaux enseignements
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Les principaux enseignements
1. Les résultats de cette vague d’enquête 2010 confirment la tendance observée l’an
dernier : les Français semblent avoir une meilleure conscience des attitudes qui peuvent
sauver en cas d’arrêt cardiaque.
On relève à cet égard plusieurs évolutions assez sensibles qu’il convient de souligner.
D’abord, la quasi-totalité des interviewés évoque cette année un appel (95% contre 87%
en 2009). Parmi ces personnes, 40% appelleraient les pompiers, et 38% les secours (d’une
manière générale). En retrait, l’appel du SAMU au 15 est cité par 26% des personnes
interrogées, un score qui apparaît en légère régression par rapport à l’an dernier et qui ne
constitue pas encore, notamment dans certaines catégories de la population, un véritable
réflexe. Ainsi, seuls 15% des 15-24 ans appelleraient le 15, ce taux montant avec l’âge des
interviewés pour atteindre 39% parmi les 65 ans et plus qui le classent au premier rang de
leurs réactions en termes d’appel.
Ensuite, 87%, contre 77% l’an dernier et 59% il y a trois ans, mentionnent des actions sur la
personne. Au premier rang de ces actions, le massage cardiaque continue la progression
déjà relevée en 2009 : 50% des interviewés l’évoquent, contre 40% en 2009 et 30% en
2007.
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Les principaux enseignements
Toutes les générations sont conscientes de l’intérêt du massage cardiaque, même si l’on
observe un moindre niveau de citations parmi les plus âgés (41% chez les 65 ans et plus). Il
existe également une forte différence selon le sexe : 58% des hommes tenteraient ou
feraient un massage cardiaque contre 44% des femmes. Par ailleurs, des différences
peuvent également être pointées selon la catégorie socioprofessionnelle des répondants :
48% des ouvriers citent le massage cardiaque, contre 55% des cadres et professions
libérales et 61% des professions intermédiaires. Enfin, 63% des personnes ayant suivi une
formation au secourisme l’évoquent, contre 40% de celles n’ayant reçu aucune formation.
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Toujours s’agissant des gestes qui sauvent, l’autre progression intéressante révélée par le
sondage concerne l’utilisation du défibrillateur : au départ quasi confidentielle (1% de
citations en 2007), la notoriété de cet instrument a fortement progressé en trois ans,
puisque cette année, 23% des interviewés mentionnent son utilisation parmi les actions
qui peuvent aider une personne en arrêt cardiaque. Ce sont les tranches d’âge
intermédiaires qui sont les plus promptes à évoquer le défibrillateur (31% à 32% de
citations chez les 35-64 ans, versus seulement 14% parmi les moins de 35 ans et 18% audelà de 65 ans). Les habitants des zones rurales sont les plus nombreux à le citer (25%
versus 19% dans l’agglomération parisienne), de même que les professions intermédiaires
et les cadres ou professions libérales (respectivement 35% et 31% versus 17% chez les
ouvriers et 16% chez les employés).
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Les principaux enseignements
Pour terminer sur les différentes attitudes adoptées face à un arrêt cardiaque, relevons la
progression des évocations liées au positionnement de la personne atteinte : 33% des
interviewés mentionnent l’importance de mettre la personne dans une bonne position,
contre 30% en 2009 et 18% en 2007. C’est surtout en fait la position latérale de sécurité
(PLS) qui fait l’objet de citations plus nombreuses : 20% contre 14% l’an dernier et 8% il y a
trois ans. Cette fois-ci, ce sont les plus jeunes qui s’avèrent les plus au courant de l’utilité de
cette action (24% chez les 15-24 ans, versus 12% seulement parmi les 65 ans et plus), alors
qu’à nouveau les cadres et professions libérales se distinguent des autres catégories
socioprofessionnelles (31% de citations versus 20% chez les ouvriers par exemple).
S’agissant de la PLS, une nouvelle fois les personnes formées au secourisme font montre
d’une meilleure connaissance de l’intérêt de cette pratique : 27% l’évoquent (contre 14%
pour les autres).
2. La notoriété du défibrillateur ne bouge pas par rapport à 2009 : elle se situe à l’excellent
niveau de 89% (un score identique à celui mesuré l’an dernier, lui-même nettement
supérieur à celui relevé en 2007, 67%). On observe peu de clivage au sein de la population.
Tout au plus peut-on noter un léger retrait des deux catégories extrêmes d’âge : 84% des 1824 ans et 86% des 65 ans plus connaissent le défibrillateur contre un minimum de 90% dans
les autres tranches d’âge.
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Les principaux enseignements
3. Au total en 2010, 45% des interviewés déclarent avoir reçu une formation s’agissant
des gestes qui sauvent. Ce taux est en légère progression par rapport à 2009. Plus
précisément, on note que 27% des personnes interrogées déclarent avoir été réellement
formées, cette formation ayant débouché sur un brevet, un diplôme ou une carte. 23% ont
suivi une initiation de moins de 3 heures (5% des interviewés ont suivi une initiation et
une véritable formation).
Dans le détail, on note que les hommes sont plus nombreux que les femmes à déclarer
avoir suivi une véritable formation (32% versus 22%), ou une initiation (25% versus 20%). Il
existe par ailleurs de fortes différences générationnelles dans l’apprentissage des gestes de
secourisme : plus on progresse en âge, plus la proportion de personnes n’ayant jamais reçu
aucune formation augmente (de 34% parmi les 15-24 ans à 76% parmi les 65 ans et plus).
De ce point de vue, si les taux d’interviewés ayant véritablement été formés évoluent
selon l’âge (de 31% à 10%), c’est surtout sur l’initiation que les écarts sont les plus
importants (44% des 15-24 ans en ont suivi une contre seulement 15% des 65 ans et plus).
Trois catégories socioprofessionnelles se distinguent à ce sujet : les employés, les ouvriers
et les professions intermédiaires sont les mieux formés (respectivement 62%, 54% et 54%
déclarent avoir reçu une formation ou une initiation).
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