Dépistage du
cancer colo-rectal
Service de Gastroentérologie
Patient présentant
des symptômes d’alarme
Hôpital Erasme
Route de Lennik 808 - B - 1070 Bruxelles
T 02 555 31 11 - M webma[email protected]b.ac.be
Service de Gastroentérologie
Consultation
T 02 555 35 04 - 02 555 43 50 ou 02 555 35 61
Consultation d’oncologie digestive
et de dépistage des tumeurs digestives
T 02 555 32 92 - 02 555 37 77 ou 02 555 39 40
Polyclinique du Lothier
Quai aux Pierres de Taille 16 - B - 1000 Bruxelles
T 02 221 87 11 - F 02 221 87 02
M polyclinique.lothier@erasme.ulb.ac.be
Polyclinique de Nivelles
Rue des Conceptionnistes 3 - B - 1400 Nivelles
T 067 84 06 92 - F 067 84 06 91
M policlinique.niv[email protected]b.ac.be
Editeur responsable : Patrick Goblet et Jean-Paul Van Vooren - Hôpital Erasme ULB - Route de Lennik 808 - B - 1070 Bruxelles mprimé sur du
papier FSC • 06/2011 • Photo © Jean-Marc Bodson • Réalisation : l’ensemble de l’ équipe assistée du Dr C.Nouwynck.Nous remercions la
rme Janssens-Cilag pour le soutien apporté dans l’aboutissement de ce projet. • Juillet 2011
Ce dépliant a été réalisé par :
Professeur Anne Demols, Professeur Jean-Luc Van Laethem,
Docteur Pierre Eisendrath , Professeur Michael Adler,
Professeur André Van Gossum, Docteur France Gay
Professeur Jacques Devière
Comment e ectuer le dépistage ?
Population à risque moyen
(soit > 50 ans)
Coloscopie totale
Dépistage par Hémoccult®
ou coloscopie totale
>
>
Population à risque élevé
Histoire familiale :
si atteinte d’un seul parent
au 1er degré (polype ou cancer
colo-rectal) après 60 ans.
Histoire familiale :
si atteinte de plusieurs parents
au 1er degré ou 1 seul parent
au 1er degré (cancer ou polype
colo-rectal) avant 60 ans.
Histoire personnelle de maladie
de Crohn colique ou de recto-
colite et évolution > 15 ans.
Histoire personnelle de polype :
après résection d’un seul
polype de taille < 1 cm, ne
présentant pas de contingent
villeux, et en dysplasie modérée
ou absente.
Histoire personnelle de polype :
après ablation d’un polype de
taille > 1 cm, de polypes
adénomateux multiples, ou
présentant un contingent villeux,
ou en dysplasie sévère.
Coloscopie totale tous les 5 ans
dès 40 ans.
Coloscopie totale tous les 5 ans
dès 40 ans ou dès 5 ans avant
l’âge d’apparition du cancer chez
le parent atteint.
Coloscopie totale tous les 2 ans.
Coloscopie totale 5 ans après
ablation puis tous les 5 ans.
Coloscopie totale 3 ans après
ablation puis tous les 5 ans.
>
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Editeur responsable : Patrick Goblet et Jean-Paul Van Vooren
Hôpital Erasme ULB - Route de Lennik 808 - B - 1070 Bruxelles
Imprimé sur du papier FSC • 12/2011 • Photo © Jean-Marc Bodson
Population à risque très élevé
Polypose familiale colique
Cancer colique héréditaire
Recto-sigmoïdoscopie tous les
ans depuis la puberté jusqu’à
40 ans.
Oesogastroduodénoscopie,
transit grêle tous les 2 ans.
Coloscopie totale tous les ans
dès 25 ans ou dès 5 ans avant
l’âge d’apparition du cancer chez
le parent atteint le plus jeune et
examen gynécologique annuel.
>
>
« Quel motif l’homme a-t-il de souhaiter une longue vie sinon de pouvoir être utile au plus grand nombre ? »*
* ERASME   
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Pourquoi un dépistage ?
Actuellement, plus de 8.000 nouveaux cas de cancers
colo-rectaux sont diagnostiqués par an en Belgique.
Ils touchent autant les hommes que les femmes.
Ils surviennent dans plus de 90 % après 50 ans.
75 % d’entre eux touchent une population ne présentant pas
de facteurs de risque autre que l’âge (avec 5 % de risque de
développer un cancer colo-rectal au cours de la vie).
Malheureusement, lors du diagnostic, seul un tiers
des patients sont à un stade précoce associé à un meilleur
pronostic de survie.
La majorité des tumeurs colo-rectales résultent de la
transformation maligne de polypes.
Les polypes sont fréquents (25 à 40 % de la population après
50 ans) et répartis sur l’ensemble du côlon, mais surtout sur
le côlon gauche avant l’âge de 55 ans. Après 65 ans, la moitié
des polypes et/ou cancers sont localisés au niveau du côlon
droit et transverse, et donc non diagnostiqués par une
recto-sigmoïdoscopie simple.
Environ 5% des polypes se cancérisent. Cette évolution
nécessite 5 à 10 ans. Etant donné ce risque de
transformation, l’ablation de tout polype est recommandée.
Le dépistage par endoscopie diminue le risque de
développer un cancer et réduit la mortalité de celui-ci de
50 %. Il doit être considéré au même titre que le dépistage
du cancer du sein chez la femme et du cancer de la prostate
chez l’homme.
Les buts du dépistage sont :
1 un diagnostic précoce et un retrait des polypes au stade
bénin dans le but de prévenir le développement de cancer.
2 un diagnostic du cancer au stade le plus précoce possible
avec un meilleur pronostic de survie.
A qui s’adresse le dépistage ?
A toute personne présentant des symptômes d’alarme :
la modication persistante du rythme de défécation, du
sang dans les selles, des douleurs abdominales d’apparition
récente ou une perte de poids inexpliquée. Dans ces cas,
il vous est vivement conseillé de consulter.
Sur base des données épidémiologiques, 3 catégories de
personnes à plus ou moins haut risque développeront un
cancer colo-rectal.
1 La population à risque moyen
Toute personne de plus de 50 ans.
2 La population à risque élevé
Toute personne présentant :
des antécédents personnels de polypes et/ou cancer
colo-rectaux.
des antécédents personnels de maladie inflammatoire
(recto-colite ou maladie de Crohn colique) du tube digestif.
des antécédents familiaux au 1er degré de polypes et/ou
cancer colo-rectaux. Plus nombreux et plus jeunes sont les
membres de la famille à avoir été atteints, plus le risque est
élevé pour l’entourage.
3 La population à risque très élevé
Toute personne présentant une histoire familiale de :
polypose familiale multiple.
de cancer colique héréditaire :
- au moins 3 membres du 1er ou 2ème degré atteints
(dont au moins 1 du 1er degré).
- au mois 2 générations consécutives atteintes
- un membre ayant développé un cancer avant 50 ans.
Comment se faire dépister ?
Essentiellement en passant les examens suivants :
La recherche de sang invisible dans les selles (Hemoccult®)
Examen simple sans préparation. Contactez votre médecin
généraliste.
La recto-sigmoïdoscopie
Examen bref (5 à 10 minutes) bien toléré avec une
préparation simple. Il se limite à l’examen de la partie
distale du côlon (rectum et sigmoïde). Cependant, il risque
de manquer 25 à 50 % des cancers, surtout après 65 ans.
La coloscopie totale
Examen le plus complet, permettant le diagnostic et
l’ablation des polypes de l’ensemble du côlon.
C’est un examen plus lourd dont la préparation et la durée
sont plus longues. Il semble le plus ecient à titre
individuel et chez les patients à risque élevé et très élevé.
La coloscopie virtuelle
Examen radiologique non invasif. Il nécessite le même
type de préparation que la coloscopie totale.
Il ne permet pas de réaliser l’ablation des polypes.
En resumé
Le dépistage du cancer colo-rectal doit être conseillé chez :
Toute personne présentant des symptômes d’alarme.
Toute personne de plus de 50 ans.
Toute personne présentant :
des antécédents personnels de maladie inflammatoire du
tube digestif (recto-colite ou maladie de Crohn colique).
des antécédents personnels de polypes et/ou cancer
colo-rectaux.
des antécédents familiaux au 1er degré de polypes et/ou
cancer colo-rectaux.
une polypose multiple.
une histoire de cancer colique héréditaire.
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