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Revue pour astronomes amateurs
Bimestriel N°71
Janvier-Février 2007 10
ème
année
Bureau de dépôt
: NAMUR
NGC 5067: Emission Nebula Close-up
Credit & Copyright:
Russell Croman
2
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Nous nous réunissons
le deuxième vendredi du mois à partir de 20h avenue A
lbert
1
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,
149
à côté du café « les Champs-Élysées »
nom.
Comme le local est également utilisé par un autre club, je vous demanderai de bien
respecter les lieux.
Une deuxième réunion peut avoir lieu à tout moment dans le mois et sur demande.
Consultez le forum ou le site internet rubrique agenda pour connaître la date et l’heure.
PAF : 2
. ( gratuit pour les membres en règle de cotisation.)
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Actualités
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D.
L
’une des étoiles les plus massives de notre galaxie,
avec une masse supposée de 200 à 300 fois celle du Soleil,
serait en fait une paire d’étoiles, révèlent de nouvelles
observations réalisées avec le
télescope spatial Hubble.
Pismis 24-
1 réside dans un petit amas d’étoiles situé dans le
cœur de la nébuleuse NGC 6357.
Avec 200 à 300 masses solaires, Pismis 24
-
1 frôlait la limite
théorique de la masse stellaire. Les images obtenues avec
la caméra ACS de
Hubble montrent cependant qu’il s’agit de
deux étoiles, dont la masse est ramenée à environ 100
masses solaires, expliquent Jesús Maíz Apellániz, de
l’Institut d’astrophysique d’Andalousie (Espagne), et ses
collègues.
Des observations menées avec des téles
copes terrestres
suggèrent même qu’il pourrait s’agit d’un trio d’étoiles, dont
la masse serait alors de 70 fois celle du Soleil. Avec une
telle masse ces étoiles font encore partie des poids lourds
stellaires de la galaxies. Les chercheurs ont également
d
éterminé la masse d’une autre étoile du même amas,
Pismis 24-17, qui se situe autour de 100 masses solaires.
L’étoile Pismis 24-1 serait en fait
une double étoile au sein de l’amas
Pismis 24, situé à 8.000 années lumière.
(NASA, ESA, J.M. Apellániz /Instituto de astrofísica de Andalucía,
Spain
L’amas Pismis 24 aurait ainsi une concentration
inhabituelle d’étoiles très massives. On estime que pour l
a
naissance d’une seule étoile de 65 masses solaires il s’en
forment 18.000 de la taille du Soleil. Sachant que la durée
de vie des étoiles géantes est plus courte, on compte des
millions d’étoiles moyennes pour une étoile super
-
massive, précisent les astrophysiciens.
6-
Il y a 4,5 milliards d’années, le système solaire naissant
devait être très agité. Suffisamment pour que la matière
formée au centre du système, dans la chaleur du tout jeune
Soleil, se retrouve bombardée aux
franges du système
solaire, sont es les comètes. C’est le constat que
sont obligés de faire les astrophysiciens qui ont étudles
grains de poussières cométaires ramenés sur Terre par la
mission Stardust de la NASA.
Sept articles, signés au tota
l par près de 200 chercheurs,
présentent aujourd’hui dans la revue Science
les premières
analyses de ces poussières de quelques microns piégées
dans l’aerogel, sorte de mousse très peu dense mise au
point pour les besoins de cette mission. La sonde Stardus
t a
collecté ces grains dans la queue de la comète Wild-
2 en
janvier 2004, puis a largué au
-
dessus de la Terre la capsule
avec les échantillons en janvier 2006.
Les chercheurs ont été surpris de trouver dans la comète
Wild-2 des particules qui se sont for
mées dans les régions
les plus chaudes de la nébuleuse solaire, comme l’olivine.
«Très franchement, nous ne nous attendions pas à trouver
quelque chose qui vienne de l’intérieur du système solaire»,
explique Donald Brownlee, directeur scientifique de
Stard
ust, dans son communiqué. «Nous pensions que les
comètes étaient faites de glace et de poussières
interstellaires».
Parmi les 50 laboratoires qui ont reçu des échantillons de
la mission Stardust à travers le monde, un seul a trouvé
des particules plus vieilles que le Soleil. Ces grains
‘’présolaires’’, formés au voisinage d’une
autre étoile
avant la naissance du Soleil
et qui ont inspile nom de
la sonde-
ne seraient donc finalement qu’un infime
composant des comètes. En revanche, elles
contiendraient environ 10% de matériaux issus des
régions internes du système solaire. Ces
matériaux
auraient voyagé du centre vers les franges du système
solaire, les régions froides se sont formées les
comètes, analyse Brownlee.
Ces conclusions ne portent que sur une petite partie de
l’échantillon, l’analyse des poussière de Wild-2 est loi
n
d’être achevée. Les astrophysiciens devront ensuite
comparer leurs résultats avec ceux d’une autre mission,
Deep Impact, qui a étudié la composition de la comète
Tempel-
1. Pour l’instant les deux comètes semblent
différentes mais les méthodes d’observati
ons n’étant pas
les mêmes cela complique la comparaison. D’autres
données viendront de la sonde européenne Rosetta, qui
se mettra en orbite autour de la comète 67P/Churyumov
-
Gerasimenko en 2014 et larguera un atterrisseur pour
étudier son noyau.
Cécile Du
mas
Sciences et Avenir.com
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E:3
G
râce à la sonde Vénus Express, des chercheurs ont
pu dresser une carte des températures de la surface de
Vénus sur une
large partie de son hémisphère sud. Cette
voisine de la Terre, plus proche du Soleil, est une planète
brûlante, entourée d’une épaisse couche de nuages qui
créent un effet de serre infernal. L’un des instruments de la
mission européenne Vénus Express, le
spectromètre
VIRTIS, est le premier à profiter des ‘’fenêtres infrarouges’’
pour étudier Vénus.
Ces fenêtres sont des bandes d’absorption dans la partie
infrarouge du spectre de la lumière qui permettent à des
radiations thermiques de passer la barrière d
es nuages et
de ‘’fuir’’ depuis la surface ou les basses couches de
l’atmosphère jusqu’à l’espace environnant. Là, VIRTIS
(Visible and Infrared Thermal Imaging Spectrometer) est
capable de les détecter et d’obtenir de précieuses
informations sur la tempéra
ture des roches qui sont à la
surface.
Vénus vue par la sonde Magellan, qui
lui a rendu visite entre 1990 et 1994.
(NASA)
Il n’y a pas de variations de température dues à
l’alternance jour/nuit sur Vénus. En revanche les sommets
sont plus froids que les plaines. Dans l’univers brûlant de
Vénus, cela signifie qu’il ne fait que 447°C en altitude
contre 477°C dans la vallée…
Avec l’instrument VIRTIS, les chercheurs espèrent
repérer
les ‘’points chauds’’ à la surface de Vénus, considérés
comme la preuve d’une activité volcanique sur cette
planète. Voir un volcan actif est rare dans le système
solaire. En dehors de la Terre, des volcans ont été
observés sur Io, le satellite de
Jupiter, Triton, satellite de
Neptune ou Encelade, lune de Saturne. Vénus, qui est
une planète tellurique, est un site idéal pour trouver des
volcans en activité.
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.
6
Les instruments embarqués sur le satellite Hinode de la
JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency) ont retourné
de nouvelles images extraor
dinaires de notre Soleil. La
mission internationale pour étudier les forces qui
gouvernent les puissantes et violentes explosions du Soleil
a été lancée en Septembre 2006.
Hinode tourne autour de la Terre sur une orbite
synchronisée avec le Soleil qui pe
rmet aux instruments du
vaisseau spatial de rester exposé continuellement à la
lumière solaire pendant neuf mois par an.
L'instrument X-
Ray Telescope a captu des détails
uniques dans la couronne solaire, l'atmosphère extérieure
du Soleil. La couronne e
st le lieu où se produisent les
éjections de masse coronale. Alimentées par le champ
magnétique du Soleil, ces violentes perturbations
atmosphériques du Soleil peuvent être un danger pour les
astronautes, perturbatrices pour les satellites en orbite et
peu
vent provoquer des problèmes d'alimentation électrique
sur Terre.
L'instrument SOT (Solar Optical Telescope) d'Hinode a
délivré des images qui montrent des vues fortement
grossies de la surface du Soleil. Ces images ont révélé de
nouveaux détails sur la
convection solaire. La convection
solaire est le processus qui régit le transfert de gaz dans la
région atmosphérique la plus basse, la photosphère. En
supplément, SOT est le premier instrument emporté dans
l'espace à mesurer l'étendue et la direction du c
hamp
magnétique solaire.
Les images et les relevés magnétiques de l'instrument
SOT dévoilent la nature intermittente
et hautement
dynamique de l'atmosphère inférieure du Soleil, la
chromosphère. SOT a fourni également des vues sur des
phénomènes solaires variés allant du réchauffement de
l'atmophère solaire à la production de champs
magnétiques et de reconnection magnétique.
Le troisième instrument, EIS (Extreme-
Ultraviolet Imaging
Spectrometer), a fourni des mesures de la vitesse de la
matière solaire, avec des informations qui permettront
aux scientifiques de diagnostiquer la température et la
densité de l'atmosphère
solaire extérieure. L'instrument
EUIS a fourni un lien crucial entre les deux autres
instruments d'Hinode puisqu'il a mesuré les couches qui
séparent la photosphère de la couronne : la
chromosphère et la région de transition chromosphère
-
couronne.
Grâce
à la coordination des mesures des trois
instruments, Hinode aidera les scientifiques à observer
comment les changements dans le champ magnétique à
la surface du Soleil se propagent à travers les couches
extérieures de l'atmosphère solaire. Ces premières
im
ages ne laissent aucun doute que les observations
d'Hinode révolutionneront la connaissance de notre plus
proche et plus importante étoile, le Soleil.
http://solar-b.nao.ac.jp/news_e/20061220_press_e/
http://www.nasa.gov/home/hqnews/2006/dec/HQ_06374
_Hinode_First_Images.html
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