Dr. Ruud van Heeswijk, PhD CIBM/CHUV/MR Première partie des examens de FMH en radiologie E-mail [email protected] Diapositives du cours www.unil.ch/cvmr → Links → «Lectures FMH» Ressources Supplémentaires: www.unil.ch/cvmr → Links → «Understanding MRI» « Comprendre l'IRM : Manuel d'auto-apprentissage » Bruno Kastler, Daniel Vetter, Zoltan Patay, Philippe Germain Analysis Workstation Réseau/PACS Cryostat HOST Amplificateur RF Synthétiseur RF Transmission du signal Réception du signal Échantillonnage Reconstruction Gradients & Shim X, Y, Z Amplificateur Gradients Composante « longitudinale » Mz0 Σμz ≠ 0 Mz0 ≠ 0 B0 z x y Composante « tranversale » Σμxy = 0 Mxy = 0 • Relation unissant l’intensité du champ magnétique et la fréquence de résonance des spins selon: Intensité du champ magnétique [T] 0 B0 Rapport gyromagnétique propre à chaque catégorie d’atome. 1H: 42577 [kHz/T] • Revenons à nos protons, lorsque nous sommes à la condition de résonance: – ωr=ω0 – Le vecteur macroscopique M tout en continuant à tourner autour de B1 à la fréquence angulaire z ω1=γB1 ω1 z B0 Mz0 B1 z x x y y M x y • Angle de bascule (α) auquel est soumis le vecteur d’aimantation macroscopique par rapport à l’axe du champ statique B0. z Mz B0 α x z y x y M Mxy • Composante du vecteur d’aimantation macroscopique Mz se projetant le long de l’axe du champ statique B0. z Mz B0 z α x y x y M Mxy B0 • Composante du vecteur d’aimantation macroscopique Mxy se projetant dans un plan perpendiculaire à B0. z Mz B0 M α x z y x y Mxy B0 Mz0 Mz Mz(t) z α M x y t Mxy t T1 M z (t) (M z0 cos( ) M z0 )e M z0 Mz0 Mz Mxy(t) z α M x y t Mxy M xy (t ) M z 0 sin( )e t T2 • Le signal mesurable est une sinusoïde amortie par une exponentielle de temps T2. z x y Bobine (Antenne de réception) • Aux inhomogénéités du champ d’origine « moléculaire » (=relaxation T2) s’ajoutent les inhomogénéités propres du champ magnétique externe B0: Les deux effets ensemble = T2* S T2= inhomogénéité d’origine moléculaire T2*= T2 & inhomogénéité propre de B0 t x t t x t x • Sélection du plan de coupe – Application d’un gradient Gs selon l’axe z. La fréquence angulaire croît de ω1 à ω16 par tranches ou plans perpendiculaire à la direction du gradient. Si ωr=ω6, seuls les protons du plan 6 sont à la condition de résonance et vont basculer de α et donc contribuer à la formation du signal RMN. B1 Gs Gs ω6 P1 P6 ω1 ω2 ω3 ω6 t ω16 Δω z • Application du codage de phase – L’application du gradient de codage de phase Gp selon l’axe y va permettre le codage par la phase: Φ1, Φ2, Φ3 dans chacune des lignes L1, L2, L3. A l’arrêt de l’application de Gp, les protons précessent tous de nouveau y à la fréquence angulaire Φ1 Φ1 Φ1 ω0, mais conservent leur Φ2 Φ2 Φ2 décalage en phase que l’on utilisera pour la suite. Φ3 Φ3 Φ3 L1 L2 L3 Gp x • Application du codage de fréquence – L’application du gradient de codage de fréquence Gr selon l’axe x va accroître le C1 C2 C3 fréquence de précession des y ω1 ω2 ω3 protons ω1, ω2, ω3 dans chacune des colonnes C1, C2, C3. On doit ω1 ω2 ω3 coder les protons par la fréquence ω1 ω2 ω3 durant l’application de Gr. Il faut donc appliquer Gr lors du recueil ou lecture du signal RMN. Gr x • Sélection de plan de coupe • Codage de phase phase • Codage de fréquence plan de coupe ω1, Φ1 ω2, Φ1 ω3, Φ1 ω1, Φ2 ω2, Φ2 ω3, Φ2 ω1, Φ3 ω2, Φ3 ω3, Φ3 fréquence Step1 Step3: Step2 : Sélection Codage : Codage dudePlan de fréquence phase de Coupe fréquence plus basse codage de fréquence GP codage de phase Bo fréquence plus haute phase plus basse Aul’arrêt L’application A Ensuite, Le gradient signal début, de lerésultant les gradient l’application de du protons codage gradient est de de codage de deGp, précessent codage les de fréquence l’ensemble fréquence protons de va phase des précessent à la accroître (Gsignaux même est appliqué la tous de l’axe tous de r) G p selon y vaprotons. nouveau selon fréquence les permettre l’axede angulaire x. précession les protons ω0 selon de précesser à l’axe la fréquence x durant à une laangulaire lecture féquence du differente ω signal. selon cetteleur axe pour 0, mais conservent un moment. décalage en phase phase augmente y x Gr Σ Bo Courtesy: J. Ridgway, Leeds: J Cardiovasc Magn Reson. 2010 Nov 30;12(1):71 • Matrice bidimensionnelle correspondant aux signaux sources obtenus (antenne de réception) en IRM 2D FT. L’opération de transformée de Fourier bidimensionnelle permet de faire correspondre à ce plan, l’image finale IRM. Plan de Fourier 2D FT • Rapport entre l’intensité du signal étudié et l’écart type du bruit de fond. Plus ce rapport est élevé meilleure est la qualité d’image. Signal sur bruit élevé • Rapport entre la différence d’intensité de signal séparant deux objets et l’écart type du bruit de fond. Meilleur est ce rapport, meilleure sera la résolution en contraste de l’image. TR RF 90° 180° 90° 180° 90° 180° Gs Gr Gp Signal t PLAN DE FOURIER TE RF 90° 180° 180° 180° Gs Gr Gp T2 Signal t PLAN DE FOURIER TR TE RF 30° 30° 30° Gs Gr Gp Signal t PLAN DE FOURIER TR Court Long Court Image pondérée en T1 Image pondérée par la densité des protons Long - Image pondérée en T2 TE Préparation de l’aimantation Acquisition de l’image t Exemple: • Inversion-récupération • Saturation des graisses Exemple: • Echo de spin • Echo de gradient But: • Changer le contraste • Eviter des artéfacts But: • Formation de l’image • Les séquences de saturation des graisses permettent de supprimer la composante graisseuse des tissus stationnaires dans les régions qui en contiennent beaucoup. On réalise cela en incorporant dans la séquence une impulsion sélective centrée exactement sur le pic de résonance de la graisse. Protons Graisses 0-220Hz (1.5T) 0-440Hz (3T) 0 Saturation des graisses 90° RF 180° Gs Gr Gp Signal protons eau! Signal Mz Graisses Protons de l’eau • Un flux est caractérisé par: coupe, épaisseur Δz – sa vitesse – son accélération – sa direction vitesse v vaisseau & sang • Absence de signal: Phénomène de sortie de coupe. TE/2 • • Les protons quittent le plan de coupe (bleu) entre l’impulsion 90° et l’impulsion 180°. Seuls les protons ayant subi les deux impulsions peuvent engendrer un écho de spin. Les protons stimulés par l’impulsion 90° (violet) quittent totalement le plan de coupe avant l’impulsion 180° et sont remplacés par des protons n’ayant pas d’aimantation transversale (pas de signal). 90° 180° t coupe Image vaisseau « noir » • Renforcement paradoxal: Phénomène d’entrée de coupe. Mz sang circulant • • Pendant l’intervalle TR, il y a un renouvellement des protons circulant à travers le plan de coupe (rouge). Ce sont des protons « frais » et leur vecteur d’aimantation longitudinale est maximal et par conséquent aussi le signal qu’ils engendrent. Les protons stationnaires stimulés par les multiples impulsions 90° (bleu) sont partiellement saturés (signal diminué). TR 90° tissu stationnaire TR 90° t coupe Image sang « blanc » • Agents T1 – Ce sont des substances paramagnétiques . Elles agissent en induisant un champ magnétique local qui entraîne une diminution du temps de relaxation T1. Elles augmentent donc le contraste en T1. Le gadolinium (Gd) est utilisé en pratique courante comme agent de contraste T1. • Dotarem, Magnevist, Omniscan • Injectés en intra-veineuse (0.1 à 0.2ml/kg) • Agents T2 – Ce sont des substances super-paramagnétiques ou ferromagnétiques qui induisent des inhomogénéités du champ magnétique. Celles-ci accélèrent le déphasage des protons et diminuent le temps de relaxation T2. Elles augmentent donc le contraste en T2. Aussi contraste négatif. • Perturbations de l’image d’origines diverses, se traduisant par l’apparition de fausses images. • Origine: – Distorsion du champ B0 due à la présence de matériel ferro-magnétique (épingle à cheveux, plombages, fermeture-éclair, piercing, tatouage, ceinture, soutien-gorge...). • Conséquence: – Zone de vide de signal avec renforcement en périphérie. • Solutions: – Retirer tout matériel ferromagnétique externe (si possible) – Utiliser des séquences en écho de spin et non en écho de gradient. • Origine: – Mouvements de structures pendant l’acquisition de l’image entraînant une erreur de codage spatial. • Conséquence: – Flou et images fantômes le long du codage de phase. • Solutions: – Sédation – Synchronisation cardiaque ou respiratoire – Séquences rapides – Augmenter le # d’excitation (Nex) – Gradient de compensation de flux – Présaturation – Changer l’orientation du codage de phase. • Origine: – Flux pulsatile du sang engendre des artéfacts divers dans la direction du codage de phase. • Conséquence: – Images fantômes hypo- ou hyperintenses le long du codage de phase. Plus marqués sur les séquences d’écho de gradient. • Solutions: – – – – Synchronisation cardiaque Gradients de compensation de flux Minimiser le TE et le TR Présaturation. • Origine: – L’objet à examiner est plus grand que le champ de vue. • Conséquence: – Repliement des structures hors champ; apparaît dans la direction de codage de phase. Peut simuler un processus pathologique. • Solutions: – Bien orienter les axes de codage de phase et de fréquence pour couvrir tout l’objet – Technique antirepliement – Élargir le champ de vue – Sélection d’antenne de surface. • Origine: – Différence de fréquence de résonance des protons de l’eau et de la graisse (ω0graisse < ω0eau). • Conséquence: – Déplacement au niveau d’une interface graisse/eau des protons de la graisse et de l’eau le long du gradient de codage de fréquence. • Solutions: – Séquences pour séparer la graisse et l’eau: FatSat, Dixon, STIR… – Augmenter le gradient de codage de fréquence. • Origine: – Gradient de champ magnétique intrinsèque à l’interface de deux structures de susceptibilités magnétiques très differentes (ex. air/eau). • Conséquence: – Zones élargies de signal hypointense (cavités aériennes du crâne, poumons…) • Solutions: – Séquences écho de spin – TE court – Augmenter la résolution spatiale. • Liés à la présence du champ magnétique. • Liés aux effets de l’onde RF (échauffement du tissu aux fréquences élevées). Plus sévère pour les appareils à haut champs. • Liés aux effets des changements des gradients rapides. Stimulations nerveuses. • Liés aux produits de contraste. • Vertige temporaire. • Bruit protection des oreilles. • Les contre-indications au passage d’un examen IRM sont: – la présence de métaux susceptibles de se mobiliser dans le corps: • clips vasculaires cérébraux surtout chez les patients opérés d'un anévrisme cérébral. • corps étranger métallique ferro-magnétique intra-oculaire ou dont la mobilisation exposerait le patient à des blessures. (Accident de chasse, accident de meulage...). • valves cardiaques non compatibles, ce qui est le cas de la valve StarrEdwards pré 6000. La plupart des valves cardiaques sont compatibles avec l'examen IRM. • Les différentes prothèses (hanche, genou) ne sont pas des contreindications. On respectera, malgré une compatibilité avérée, un délai après chirurgie, celui-ci se situant généralement entre 3 et 6 semaines après la pose du matériel. Ce délai correspond au temps nécessaire pour que les différents tissus de l'organisme adhèrent au matériel et le "stabilisent". • les dispositifs biomédicaux: – stimulateur cardiaque et défibrillateur cardiaque dont le fonctionnement peut être altéré par le champ magnétique et conduire à des troubles du rythme cardiaque potentiellement mortels. – pompe à insuline. – neuro-stimulateur. – Dispositifs transdermiques (patchs). Certains de ces dispositifs possèdent un mince halo métallique de protection dans leurs couches superficielles qui peut être cause de brûlures. • L'état du patient: – impossibilité de rester allongé (insuffisance cardiaque ou respiratoire avec orthopnée). – impossibilité de rester immobile (patient pusillanime, enfants, troubles psychiatriques). Les examens d'imagerie peuvent le cas échéant être réalisés sous prémédication, voire sous anesthésie générale. Il convient alors d'utiliser uniquement le matériel d'anesthésie homologué pour entrer dans la salle d'IRM. – la claustrophobie, qui peut faire l'objet des mesures citées précédemment. – l'allergie au gadolinium. – insuffisance rénale sévère (uniquement en cas d'injection de produit de contraste). • L'état du patient (suite): – la grossesse, en dehors d'indication formelle. Il n'a jamais été démontré d'effet délétère des champs magnétiques sur le fœtus. Mais, par précaution, seules les indications mettant en jeu le pronostic vital ou fonctionnel de la mère sont validées. En cas d'injection de gadolinium : il y a un passage lent de la barrière placentaire (constaté uniquement sur spécimen murin). – allaitement : en cas d'injection de gadolinium uniquement : excrétion faible dans le lait maternel (constaté uniquement sur spécimen murin), recommandation de traite et élimination du lait pendant 24 à 48 heures suivant l'injection. Brulure (B1, ondes RF) Force (B0, champ statique) Nephrogenic Systemic Fibrosis (NSF) (produit de contraste) 1) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. La durée d'une impulsion RF typique est de 10-20 ms. B. À 1,5 T, la fréquence de précession de l'hydrogène est 64 kHz. C. Grâce à l’opération des shims, les aimants perdent toute résistance électrique. D. Les antennes peuvent seulement recevoir des signaux de radiofréquence. E. Idéalement, un gradient va seulement varier le champ magnétique dans un axe spécifique. 1) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. La durée d'une impulsion RF typique est de 10-20 ms. B. À 1,5 T, la fréquence de précession de l'hydrogène est 64 kHz. C. Grâce à l’opération des shims, les aimants perdent toute résistance électrique. D. Les antennes peuvent seulement recevoir des signaux de radiofréquence. E. Idéalement, un gradient va seulement varier le champ magnétique dans un axe spécifique. 1) Réponses Corrigées. A. La durée d'une impulsion RF typique est de 1-10 ms. B. À 1,5 T, la fréquence de précession de l'hydrogène est 64 MHz. (42577 kHz/T x 1.5 T = 63865.5 kHz ~ 64 MHz) C. Grâce à la supraconductivité les aimants perdent toute résistance électrique. Les shims assurent l'homogénéité du champ magnétique. D. Les antennes peuvent recevoir ou émettre des signaux de radiofréquence. E. Idéalement, un gradient va seulement varier le champ magnétique dans un axe spécifique. Utilisant trois gradients nous permet d'affecter 3 axes. 2) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. On mesure l'aimantation longitudinale avec une antenne de réception. B. Le signal mesurable est une sinusoïde amortie par une exponentielle de temps T1, qui s’appelle le signal d’induction libre ou FID. C. Les inhomogénéités du champ moléculaire sans les inhomogénéités propres du champ magnétique externe B0 contribuent au temps T2*. D. En l’absence d’un champ magnétique externe, la somme des vecteurs microscopiques Σμ est 0. E. Normalement, les protons sont parfaitement alignés selon B0. 2) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. On mesure l'aimantation longitudinale avec une antenne de réception. B. Le signal mesurable est une sinusoïde amortie par une exponentielle de temps T1, qui s’appelle le signal d’induction libre ou FID. C. Les inhomogénéités du champ moléculaire sans les inhomogénéités propres du champ magnétique externe B0 contribuent au temps T2*. D. En l’absence d’un champ magnétique externe, la somme des vecteurs microscopiques Σμ est 0. E. Normalement, les protons sont parfaitement alignés selon B0. 2) Réponses Corrigées. A. On mesure l'aimantation transverse avec une antenne de réception. B. Le signal mesurable est une sinusoïde amortie par une exponentielle de temps T2, qui s’appelle le signal d’induction libre ou FID. C. Les inhomogénéités du champ moléculaire et les inhomogénéités propres du champ magnétique externe B0 contribuent au temps T2*. D. En l’absence d’un champ magnétique externe, la somme des vecteurs microscopiques Σμ est 0. E. Normalement, les protons ne sont pas parfaitement B0 alignés selon B0, mais tournent individuellement μ autour de B0. Chaque proton décrit un cône autour de B0. 3) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. Le «rapport signal sur bruit» est le rapport entre l’intensité du signal étudié et l’intensité moyenne du bruit de fond. B. Les trois axes sont: le gradient de sélection de coupe Gs (habituellement l’axe z), le gradient de codage de fréquence Gf (habituellement l’axe x), et le gradient de codage de phase Gp (habituellement l’axe y). C. La transformée de Fourier est une méthode mathématique qui augmente de façon linéaire le champ magnétique (B) dans la direction où est appliqué le gradient. D. Les variations aléatoires du signal (bruit) viennent exclusivement des imperfections instrumentales E. L'IRM utilise les chats et les pianos pour créer des images. 3) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. Le «rapport signal sur bruit» est le rapport entre l’intensité du signal étudié et l’intensité moyenne du bruit de fond. B. Les trois axes sont: le gradient de sélection de coupe Gs (habituellement l’axe z), le gradient de codage de fréquence Gf (habituellement l’axe x), et le gradient de codage de phase Gp (habituellement l’axe y). C. La transformée de Fourier est une méthode mathématique qui augmente de façon linéaire le champ magnétique (B) dans la direction où est appliqué le gradient. D. Les variations aléatoires du signal (bruit) viennent exclusivement des imperfections instrumentales E. L'IRM utilise les chats et les pianos pour créer des images. 3) Réponses Corrigées. A. Le «rapport signal sur bruit» est le rapport entre l’intensité du signal étudié et l’écart type du bruit de fond. B. Les trois axes sont: le gradient de sélection de coupe Gs (habituellement l’axe z), le gradient de codage de fréquence Gf (habituellement l’axe x), et le gradient de codage de phase Gp (habituellement l’axe y). C. La transformée de Fourier est une méthode mathématique qui nous permet a convertir des signaux temporels en fréquences et en phases. Ce processus est à la base de la reconstruction des images d’IRM grâce à la correspondance qui est établie entre la position et la fréquence. D. Les variations aléatoires du signal (bruit) viennent d’origines diverses (la chaine d’instrumentation, thermique, mouvement…). 4) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. Dans une séquence d’écho de spin, une impulsion de 180° est appliquée à t=TE. B. Dans une séquence d’écho de spin, l’intensité du signal de l’écho est réduit par T2*. C. Si on veut une séquence qui démontre des différences de T1, on devrait avoir un TR court. D. Le gradient de codage de phase, Gp, doit être bipolaire si on veut former un écho. E. Dans une séquence d’écho de gradient, l’angle de bascule de l’aimantation doit être 90° si on veut que les spins soient en phase. 4) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. Dans une séquence d’écho de spin, une impulsion de 180° est appliquée à t=TE. B. Dans une séquence d’écho de spin, l’intensité du signal de l’écho est réduit par T2*. C. Si on veut une séquence qui démontre des différences de T1, on devrait avoir un TR court. D. Le gradient de codage de phase, Gp, doit être bipolaire si on veut former un écho. E. Dans une séquence d’écho de gradient, l’angle de bascule de l’aimantation doit être 90° si on veut que les spins soient en phase. 4) Réponses Corrigées. A. Dans une séquence d’écho de spin, une impulsion de 180° est appliquée à t=TE/2. B. Dans une séquence d’écho de spin, l’intensité du signal du FID est réduit par T2*. L’intensité du signal de l’écho est réduit par T2. C. Si on veut une séquence qui démontre des différences T1, on devrait avoir un TR court. D. Le gradient de codage de phase, Gp, encode la phase et ne forme pas l’écho. Aussi, il est déséquilibré. C’est l'impulsion de 180 qui crée l'écho. E. Dans une séquence d’écho de gradient, l’angle de bascule de l’aimantation est <90° . La bascule de l’aimantation n’a rien à faire avec la phase des spins. 5) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. Jusqu'au premier écho, une séquence d'écho de spin turbo est identique à une séquence écho de spin normale. B. Une séquence d’EPI (echoplanar) utilise des impulsions de 180° pour former des échos. C. Les séquences de saturation des graisses utilisent une impulsion sélective centrée exactement sur le pic de résonance de l’eau. D. Un flux est caractérisé par son effet sine bracæ. E. Le TI d’une séquence d’inversion-récupération est généralement plus long que le TR de cette séquence. 5) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. Jusqu'au premier écho, une séquence d'écho de spin turbo est identique à une séquence écho de spin normale. B. Une séquence d’EPI (echoplanar) utilise des impulsions de 180° pour former des échos. C. Les séquences de saturation des graisses utilisent une impulsion sélective centrée exactement sur le pic de résonance de l’eau. D. Un flux est caractérisé par son effet sine bracæ. E. Le TI d’une séquence d’inversion-récupération est généralement plus long que le TR de cette séquence. 5) Réponses Corrigées. A. Jusqu'au premier écho, une séquence d'écho de spin turbo est identique à une séquence écho de spin normale. B. Une séquence d'écho de spin utilise des impulsions de 180° pour former des échos. Une séquence d’EPI (echoplanar) utilise le gradient de lecture pour former des échos. C. Les séquences de saturation des graisses utilisent une impulsion sélective centrée exactement sur le pic de résonance de la graisse. D. Un flux est caractérisé par sa vitesse, son accélération, sa direction, et sa phase. (« Sine bracæ » veut dire « sans pantalon » en Latin.) E. Le TI d’une séquence d’inversion-récupération survient dans un intervalle de TR, il est donc plus court que le TR par définition. 6) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. L’effet principal du gadolinium est d'allonger T1, augmentant donc le contraste en T1. B. En angio-IRM, on utilise des spins venant de l'extérieur de la coupe d’IRM. C. Les agents de contraste T1 sont habituellement des substances super-paramagnétiques ou ferromagnétiques. D. La formation des images «sang blanc» utilise une impulsion de 90° suivie par une impulsion de 180° pour former un écho. E. Les séquences de saturation des graisses sont utilisées strictement pour les patients en surpoids. 6) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. L’effet principal du gadolinium est d'allonger T1, augmentant donc le contraste en T1. B. En angio-IRM, on utilise des spins venant de l'extérieur de la coupe d’IRM. C. Les agents de contraste T1 sont habituellement des substances super-paramagnétiques ou ferromagnétiques. D. La formation des images «sang blanc» utilise une impulsion de 90° suivie par une impulsion de 180° pour former un écho. E. Les séquences de saturation des graisses sont utilisées strictement pour les patients en surpoids. 6) Réponses Corrigées. A. L’effet principal du gadolinium est de réduire T1, augmentant donc le contraste en T1. B. En angio-IRM, on utilise des spins venant de l'extérieur de la coupe d’IRM. C. Les agents de contraste T1 sont habituellement des substances paramagnétiques. Les agents de contraste T2 sont des substances super-paramagnétiques ou ferromagnétiques. D. La formation des images «sang noir» utilise une impulsion de 90° suivie par une impulsion de 180° pour former un écho. E. Les séquences de saturation des graisses sont utilisées pour les patients de poids normal aussi. 7) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. La présence d’un object ferromagnétique (probablement un implant) cause une hypointensité dans l'endroit marqué A). B. La disparition de la connexion au point marqué par B) est causé par un artefact de flux. C. La ligne indiquée par C) est due à un artefact de mouvement. D. Les régions indiquées par D) sont dues à un déplacement chimique. E. La similarité des deux grandes régions grises, indiquées par E), est due à un artefact d'aliasing. 7) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. La présence d’un object ferromagnétique (probablement un implant) cause une hypointensité dans l'endroit marqué A). B. La disparition de la connexion au point marqué par B) est causé par un artefact de flux. C. La ligne indiquée par C) est due à un artefact de mouvement. D. Les régions indiquées par D) sont dues à un déplacement chimique. E. La similarité des deux grandes régions grises, indiquées par E), est due à un artefact d'aliasing. 7) Réponses Corrigées. A. A) est le globe oculaire. Il est hypointense parce qu’une concentration d'eau élevée crée un T1 long. B. B) est le nerf optique. Il disparaît dans une coupe adjacente. C. C) est le crâne. Il est noir parce que l'os a très peu de signal utilisable. D. Les régions indiquées par D) sont dues à un déplacement chimique. E. E) est le cerveau. Il n'y a pas d'aliasing dans cette image. PS: C'est une image pondérée en T1 d'un hémangiome orbital. 8) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. La plupart des valves cardiaques sont compatibles avec l'examen IRM. B. L'énergie RF nécessaire pour exciter un spin est plus faible à haut champ, donc l’échauffement du tissu est réduit. C. Il n'a jamais été démontré qu’il y a une excrétion faible de gadolinium dans le lait maternel, mais, par précaution, seules les indications mettant en jeu le pronostic vital ou fonctionnel de la mère sont validées. D. Les plupart des clips vasculaires cérébraux (par ex: chez les patients opérés d'un anévrisme cérébral) sont compatibles avec l'examen IRM. E. Malgré une compatibilité avérée, il faut attendre entre 3 et 6 mois après la chirurgie avant de faire passer un examen IRM à un patient avec une prothèse (par ex: hanche, genou). 8) Laquelle des phrases suivantes est vraie? A. La plupart des valves cardiaques sont compatibles avec l'examen IRM. B. L'énergie RF nécessaire pour exciter un spin est plus faible à haut champ, donc l’échauffement du tissu est réduit. C. Il n'a jamais été démontré qu’il y a une excrétion faible de gadolinium dans le lait maternel, mais, par précaution, seules les indications mettant en jeu le pronostic vital ou fonctionnel de la mère sont validées. D. Les plupart des clips vasculaires cérébraux (par ex: chez les patients opérés d'un anévrisme cérébral) sont compatibles avec l'examen IRM. E. Malgré une compatibilité avérée, il faut attendre entre 3 et 6 mois après la chirurgie avant de faire passer un examen IRM à un patient avec une prothèse (par ex: hanche, genou). 8) Réponses Corrigées. A. La plupart des valves cardiaques sont compatibles avec l'examen IRM. Il y a certainement des exceptions (par ex: Starr-Edwards, pré-6000). B. L'énergie RF nécessaire pour exciter un spin est plus élevée à haut champ, donc l’échauffement du tissu est augmenté. C. Il n'a jamais été démontré d'effet délétère des champs magnétiques sur le fœtus, mais il y a une excrétion faible de gadolinium dans le lait maternel et à travers la barrière placentaire (constaté uniquement sur spécimen murin). D. Les plupart des clips vasculaires cérébraux surtout chez les patients opérés d'un anévrisme cérébral ne sont pas compatibles avec l'examen IRM. E. Malgré une compatibilité avérée, il faut attendre entre 3 et 6 semaines après la chirurgie avant de faire passer un examen IRM à un patient avec une prothèse (par ex: hanche, genou). • Angle de bascule (α) auquel est soumis le vecteur d’aimantation macroscopique par rapport à l’axe du champ statique B0. z Mz B0 α x z y x y M Mxy • Composante du vecteur d’aimantation macroscopique Mz se projetant le long de l’axe du champ statique B0. z Mz B0 z α x y x y M Mxy B0 • Composante du vecteur d’aimantation macroscopique Mxy se projetant dans un plan perpendiculaire à B0. z Mz B0 M α x z y x y Mxy B0 • Processus d’application de gradient de champ magnétique selon un axe donné, dans le but de faire correspondre à chaque position sur cet axe une fréquence propre des spins. • Technique de codage spatial le long d’un axe, résultant de l’application d’une série de gradients encodeurs le long de cet axe. En imagerie habituelle, 64, 128, 256 ou 512 pas d’encodage en phase sont appliqués à l’échantillon pour pouvoir construire une image. • Différence d’intensité du signal entre deux objets dans une image. On parle de contraste T1 ou T2 selon que l’image considérée est pondérée en T1 ou T2, densité de protons, T2*. Le contraste est modulé par plusieurs paramètres de la séquence d’imagerie et peut être influencé des produits de contraste). • Nombre de protons visibles en IRM par unité de volume. Les séquences d’écho de spin avec TR long et TE court conduisent à des contrastes en densité de protons. • Effet de rephasage de l’aimantation transverse conduisant à l’apparition d’un signal de radiofréquence enregistrable grâce aux séquences d’écho de spin ou grâce aux séquences d’écho de gradient. • Substance qui, une fois administrée dans l’organisme, est capable de modifier le contraste d’une image. Le Gadolinium (Gd) est un agent de contraste modifiant surtout le contraste T1. • Unité d’induction [G] magnétique. • 1G = 10-4 Tesla. • La grandeur du champ magnétique – terrestre est de 0.5G – aimant du frigo est de 20G • Rapport gyromagnétique γ = 42577 kHz/T pour 1H. • [Hz] Unité de fréquence: Nombre de cycle par seconde. 1MHz = 106Hz. • Brève émission de radiofréquence à la fréquence de résonance des spins, afin de faire basculer leur aimantation dans le plan transversal (et donc de les rendre détectables). Une impulsion de 90° provoque une rotation du vecteur d’aimantation dans le plan perpendiculaire au champ B0. Une impulsion de 180° inverse le vecteur d’aimantation. • Impulsion de radiofréquence n’agissant que sur une tranche précise de l’objet. B1 Gz t • Séquence constituée d’une impulsion initiale de 180° suivie d’une séquence d’écho de spin ou d’une séquence d’écho de gradient. Elle est utile pour produire des images pondérées en T1. 2000 • Nombre de pixels couvrant le champ de vue dans une dimension X, Y, (Z). 3000 Pixel • Pour la fonction sinusoïdale sin(ωt + φ0), la phase φ est l’angle ωt + φ0 parcouru au temps t à la vitesse angulaire ω, à partir de la phase à l’origine φ0. • Composante élémentaire d’une image bidimensionelle. Pixel • Matrice bidimensionnelle correspondant aux signaux sources obtenus (antenne de réception) en IRM 2D FT. L’opération de transformée de Fourier bidimensionnelle permet de faire correspondre à ce plan, l’image finale IRM. Plan de Fourier 2D FT • Mouvement en forme de cône suivi par l’axe de rotation d’un gyroscope soumis à une bascule. La composante transverse de la précession de l’aimantation est la source d’un signal de RMN mesurable. • Les produits de contraste en IRM augmentent souvent le rendement diagnostique de l’examen. Ils agissent en abaissant le temps de relaxation T1 « agents T1 » ou T2 « agents T2 ». • La rupture des conditions de supraconduction d’un aimant: La bobine devient résistive entraînant un dégagement rapide d’hélium gazeux. Après un quench, le champ magnétique de l’IRM a disparu. • Processus permettant de remettre en phase les spins pour l’instant du recueil de l’écho (TE). Une impulsion de refocalisation (180°) est utilisée pour cela en écho de spin – une inversion de gradient est utilisée pour cela en écho de gradient. • Phénomène de retour de l’aimantation à son point d’équilibre initial suite à une impulsion d’excitation. La relaxation longitudinale, le long de l’axe de B0 s’effectue avec la constante de temps T1 t /T1 (1 e ) • La relaxation transversale perpendiculairement à l’axe de B0, s’effectue avec la constante de temps T2 et /T2 • Intervalle de temps (Δt [ms]) avec lequel est décrit un phénomène dynamique. • Phénomène d’interaction entre un champ électromagnétique (ou onde de radiofréquence) et les noyaux atomiques (protons) soumis à un champ magnétique statique (B0). Il y a une résonance (absorption d’une énergie de radiofréquence par les noyaux) lorsque ω = γB0 – ω: pulsation de radiofréquence; – γ: rapport gyromagnétique – |B0|: intensité du champ magnétique • Coefficient d’absorption spécifique correspondant au dépôt d’énergie dans les tissus sous l’influence des impulsions radiofréquences. Certaines séquences (SSFP, TSE) sont susceptibles d’entraîner des échauffements dans les tissus (micro onde). Limité à 4W/kg. • Les séquences de saturation des graisses permettent de supprimer la composante graisseuse des tissus stationnaires dans les régions qui en contiennent beaucoup. On réalise ça en incorporant dans la séquence une impulsion sélective centrée exactement sur le pic de résonance de la graisse. Protons Graisses 0-220Hz (1.5T) 0-440Hz (3T) 0 • Utilisée en imagerie rapide, notamment pour le ciné-IRM cardiaque en apnée. Par exemple, le cycle cardiaque peut-être divisé en blocs de 100ms; chaque bloc étant constitué de 10 lignes dans le plan de Fourier. La segmentation permet d’acquérir 160 lignes du plan de Fourier en 16 battements cardiaques. • Séquence constituée d’une impulsion radiofréquence initiale de 90° suivie par un temps TE/2 d’une impulsion 180° qui permettra le rephasage des spins et l’apparition d’un écho au temps TE. • Séquence constituée d’une impulsion radiofréquence initiale (d’un angle de bascule généralement inférieur à 90°) suivi de l’inversion de polarité du gradient de lecture (gradient bipolaire) qui permettra le rephasage des spins et l’apparition d’un écho au temps TE. • Série d’impulsions de radiofréquence et de commutations de gradient permettant de 1.) influencer le contraste et 2.) d’obtenir les signaux de RMN qui conduisent à l’obtention d’une image. • Signal apparaissant immédiatement après l’application d’une impulsion de radiofréquence. • Signal électrique recueilli par une bobine réceptrice (=antenne) du fait du mouvement de précession de l’aimantation transverse Mxy de l’échantillon. • Propriété de certains noyaux atomiques à nombre de nucléons impair, correspondant à l’existence d’un moment magnétique. • Technique comportant une présaturation avant la séquence d’imagerie proprement dite, dont le but est de supprimer sélectivement le signal provenant des graisses (dont la fréquence de résonance est différente de celle des spins de l’eau. -440Hz à 3T par exemple). • Propension d’une substance à être aimantée ou à distordre les lignes de champ lorsqu’un champ magnétique lui est appliqué. Les grandes différences de susceptibilité magnétique entre certains tissus (os-air) perturbent le champ magnétique local et peuvent entraîner des artefacts importants. • Durée qui sépare le milieu de l’onde RF d’excitation et le milieu du temps de lecture. En écho de spin, TE est court pour les images pondérées en T1, TE est long pour les images pondérées en T2. • Intervalle de temps séparant une impulsion de 180° initiale et la suite de la séquence où sera acquis le signal. Les séquences en inversionrécupération permettent d’obtenir une excellente pondération T1. • Constante de temps nécessaire pour que 63% des spins se réalignent le long du champ magnétique. • Constante de temps avec laquelle 63% des spins perdent leur cohérence de phase du fait des interactions spin-spin. • Intervalle de temps séparant les excitations successives des spins. En écho de spin, il s’agit du temps séparant deux impulsions excitatrices de 90° successives. • Principe rendant compte de l’accroissement d’intensité du signal des spins circulants qui entrent à l’intérieur de la coupe d’IRM comparativement à l’intensité des spins stationnaires (saturation partielle). Ce principe est à la base d’une des techniques d’angioIRM. • Variété de séquence écho de spin où x échos successifs sont utilisés pour remplir x lignes de pas de codage de phase du plan de Fourier. Ainsi, la durée d’acquisition est-elle réduite d’un facteur x (« facteur turbo »). La pondération T2 de l’image est accrue. • Comme T2 mais tenant compte des effets causés par les inhomogénéités de champ. • Volume élémentaire de la matrice. C’est le produit de la surface du pixel (Δx x Δy) par l’épaisseur de coupe (Δz). Il détermine la résolution spatiale. Δy Δz Δx