Alerte à l`écrivisse envahissante!

publicité
La couleur de C. quadricarinatus varie de marron foncé au bleu-vert et les mâles
adultes ont une tache ou une rayure rouges distinctives à la marge extérieure des
pinces et peut mesurer jusqu’à 20 cm de longueur.
POURQUOI DEVRIONS-NOUS ÊTRE INQUIETS?
• Il n’y a pas d’écrivisses autochtones des’ eaux douces sur le continent
Africain et cette espèce peut combattre et même manger les crabes
originairement dulcicoles ; elle serait aussi capable d’affecter beaucoup
de crustacés endémiques, de mollusques et de petits poissons du Lac
Tanganyika causant (à l’extrême) des changements significatifs dans les
populations respectives et même des extinctions
• Ces écrivisses sont des consommatrices omnivores avérées. Dans les zones
où cette espèce a été introduite, elle a pu affecter la faune locale à travers une
compétition et prédation directes
• L’espèce peut aussi modifier l’habitat, le rendant ainsi inapproprié aux
espèces autochtones
• L’écrivisse de l’eau douce peut propager des parasites précédemment
inconnus dans les populations autochtones de crustacés et d’autres animaux.
On a rapporté (à d’autres endroits) qu’elle porte un certains nombre d’agents
pathogènes, y compris des virus, des bactéries, des champignons, des
parasites protozoaires et métazoaires.
LES OPTIONS DE CONTRÔLE:
Les écrivisses sont extrêmement difficiles à combattre et même si des poissons
prédateurs ont été essayés, aucun n’a très bien réussi. L’usage des hormones
reproductives dans de petits corps d’eau est en train d’être testé, mais à part
cela, seul le drainage et la destruction physique ont été efficaces. Il est presque
impossible de drainer efficacement des terres humides naturelles et c’est
certainement impossible pour les vastes lacs. Les autres stratégies de gestion
comprennent la création de barrières pour empêcher sa propagation, prohiber
le transport des écrivisses vivantes, et renforcer la sensibilisation publique à
propos des risques causés par cette espèces à l’environnement. L’écrivisse de
l’eau douce ne devrait pas être gardée dans les systèmes agricoles, partout dans
tout le bassin du Lac Tanganyika et surtout pas dans le lac lui-même.
QUEL EST MON RÔLE DANS
LA PRÉVENTION DE TELLES
INVASIONS?
• N’introduis aucune espèce
d’écrivisse d’eau douce dans
les terres humides (pour
aquaculture ou le commerce
d’aquarium) car cela contribue
à leur propagation.
• Rapporte toute appréhension
de ces écrivisses aux autorités
compétentes (Autorité du Lac
Tanganyika ou des services des
Pêches et de l’Environnement
dans les quatre pays riverains).
• Les écrivisses d’eau douce ont
été déjà observées dans les
bassins voisins du Zambèze, du
lac Victoria et du Fleuve Nil.
Il est important de localiser
leur propagation en vue de
lancer des alertes de menaces
aux systèmes dulcicoles qui
n’ont pas encore été envahis
et pour prévenir les menaces
à la biodiversité dulcicole
endémique et indigènes dans
le Lac Tanganyika et son bassin
versant.
Initiative Mondiale de l’UICN sur les Espèces Envahissantes
Bureau Régional UICN ESARO, Nairobi, Kenya
Pour plus d’information : contacter [email protected] ou [email protected] ou [email protected]
Photo by: Geoffrey Howard
Cherax quadricarinatus
(Ecrivisse à pinces rouges d’Australie)
Photo by: Geoffrey Howard
Photo by: Harris Phiri
Alerte à l’écrivisse envahissante!
Procambarus clarkii (écrivisse de la Louisiane)
Ce crustacé de l’eau douce, originaire du Sud des USA, est devenu une grande menace dans les terres humides africaines
depuis son introduction il y a plusieurs décennies. Les adultes sont de couleur rouge-brun foncé et peuvent mesurer jusqu’à
15 cm de longueur. Il est considéré comme étant le crustacé de l’eau douce qui s’adapte le plus (Ordre des Décapodes) et il est
capable de grandir rapidement, même dans des eaux qui existent de façon saisonnière, il tolère des conditions de sécheresse
qui peuvent durer jusqu’à quatre mois.
POURQUOI DEVRIONS-NOUS ÊTRE INQUIETS?
Cette écrivisse étrangère de l’eau douce a un comportement d’alimentation
qui est destructeur. Elle se nourrit de plantes aquatiques submergées et
émergeantes, de la végétation semi-aquatique, d’escargots et d’autres
mollusques, de petits poissons, d’autres crustacés trouvés dans les lacs,
dans les rivières et dans les terres humides tant naturelles qu’artificielles
(barrages, réservoirs, étangs d’élevage, marécages et plaines d’inondation),
dans les eaux peu profondes et sur les bords de corps d’eau plus profonds.
• Procambarus clarkii : peut détruire la végétation des terres humides et la
faune d’escargots et de crustacés des écosystèmes de l’eau douce. Elle a
été tenu responsable de la disparition des nénuphars aquatiques et de la
végétation submergée ainsi que de plusieurs espèces d’escargots dans les
terres humides de l’Afrique Orientale et Australe, où elle était devenue
envahissante.
• Elle est probablement une menace à l’existence de petits poissons de
grande valeur pour la biodiversité.
• Ses habitudes de creuser peuvent endommager les barrages et les
réservoirs.
• Elle peut se mettre en compétition avec les crabes aquatiques autochtones
avec d’autres espèces aquatiques, et transmettre le virus vibriosis de
l’écrivisse et un certain nombre de vers parasitiques aux vertébrés.
LES VOIES DE PROPAGATION:
•Dans certains cas, P. clarkii a été introduite
dans des terres humides artificielles pour
lutter contre les escargots propageant la
bilharziose à partir des points de propagation
à d’autres terres humides.
• Cette espèce a été introduite dans des étangs de
poisson dans les bassins adjacents à partir de
l’endroit où elle s’est propagée, initialement en
amont dans les rivières mais aussi à travers les
zones humides.
• Comme l’espèce peur « respirer de l’air »,
ses adultes peuvent voyager sur de longues
distances sur la terre ferme (surtout dans les
herbes humides) et ainsi se propager d’une
zone humide à une autre et même d’une rivière
à une autre ou d’un bassin lacustre à un autre.
• L’écrivisse étrangère de l’eau douce pourrait
avoir pénétré le bassin du Lac Tanganyika
à partir du Lac Victoria/ Fleuve Nil, de la
Rivière Malagalasi, Kalombo, Lufubu ou
aussi à partir de petits affluents du lac.
La couleur de C. quadricarinatus varie de marron foncé au bleu-vert et les mâles
adultes ont une tache ou une rayure rouges distinctives à la marge extérieure des
pinces et peut mesurer jusqu’à 20 cm de longueur.
POURQUOI DEVRIONS-NOUS ÊTRE INQUIETS?
• Il n’y a pas d’écrivisses autochtones des’ eaux douces sur le continent
Africain et cette espèce peut combattre et même manger les crabes
originairement dulcicoles ; elle serait aussi capable d’affecter beaucoup
de crustacés endémiques, de mollusques et de petits poissons du Lac
Tanganyika causant (à l’extrême) des changements significatifs dans les
populations respectives et même des extinctions
• Ces écrivisses sont des consommatrices omnivores avérées. Dans les zones
où cette espèce a été introduite, elle a pu affecter la faune locale à travers une
compétition et prédation directes
• L’espèce peut aussi modifier l’habitat, le rendant ainsi inapproprié aux
espèces autochtones
• L’écrivisse de l’eau douce peut propager des parasites précédemment
inconnus dans les populations autochtones de crustacés et d’autres animaux.
On a rapporté (à d’autres endroits) qu’elle porte un certains nombre d’agents
pathogènes, y compris des virus, des bactéries, des champignons, des
parasites protozoaires et métazoaires.
LES OPTIONS DE CONTRÔLE:
Les écrivisses sont extrêmement difficiles à combattre et même si des poissons
prédateurs ont été essayés, aucun n’a très bien réussi. L’usage des hormones
reproductives dans de petits corps d’eau est en train d’être testé, mais à part
cela, seul le drainage et la destruction physique ont été efficaces. Il est presque
impossible de drainer efficacement des terres humides naturelles et c’est
certainement impossible pour les vastes lacs. Les autres stratégies de gestion
comprennent la création de barrières pour empêcher sa propagation, prohiber
le transport des écrivisses vivantes, et renforcer la sensibilisation publique à
propos des risques causés par cette espèces à l’environnement. L’écrivisse de
l’eau douce ne devrait pas être gardée dans les systèmes agricoles, partout dans
tout le bassin du Lac Tanganyika et surtout pas dans le lac lui-même.
QUEL EST MON RÔLE DANS
LA PRÉVENTION DE TELLES
INVASIONS?
• N’introduis aucune espèce
d’écrivisse d’eau douce dans
les terres humides (pour
aquaculture ou le commerce
d’aquarium) car cela contribue
à leur propagation.
• Rapporte toute appréhension
de ces écrivisses aux autorités
compétentes (Autorité du Lac
Tanganyika ou des services des
Pêches et de l’Environnement
dans les quatre pays riverains).
• Les écrivisses d’eau douce ont
été déjà observées dans les
bassins voisins du Zambèze, du
lac Victoria et du Fleuve Nil.
Il est important de localiser
leur propagation en vue de
lancer des alertes de menaces
aux systèmes dulcicoles qui
n’ont pas encore été envahis
et pour prévenir les menaces
à la biodiversité dulcicole
endémique et indigènes dans
le Lac Tanganyika et son bassin
versant.
Initiative Mondiale de l’UICN sur les Espèces Envahissantes
Bureau Régional UICN ESARO, Nairobi, Kenya
Pour plus d’information : contacter [email protected] ou [email protected] ou [email protected]
Photo by: Geoffrey Howard
Cherax quadricarinatus
(Ecrivisse à pinces rouges d’Australie)
Photo by: Geoffrey Howard
Photo by: Harris Phiri
Alerte à l’écrivisse envahissante!
Procambarus clarkii (écrivisse de la Louisiane)
Ce crustacé de l’eau douce, originaire du Sud des USA, est devenu une grande menace dans les terres humides africaines
depuis son introduction il y a plusieurs décennies. Les adultes sont de couleur rouge-brun foncé et peuvent mesurer jusqu’à
15 cm de longueur. Il est considéré comme étant le crustacé de l’eau douce qui s’adapte le plus (Ordre des Décapodes) et il est
capable de grandir rapidement, même dans des eaux qui existent de façon saisonnière, il tolère des conditions de sécheresse
qui peuvent durer jusqu’à quatre mois.
POURQUOI DEVRIONS-NOUS ÊTRE INQUIETS?
Cette écrivisse étrangère de l’eau douce a un comportement d’alimentation
qui est destructeur. Elle se nourrit de plantes aquatiques submergées et
émergeantes, de la végétation semi-aquatique, d’escargots et d’autres
mollusques, de petits poissons, d’autres crustacés trouvés dans les lacs,
dans les rivières et dans les terres humides tant naturelles qu’artificielles
(barrages, réservoirs, étangs d’élevage, marécages et plaines d’inondation),
dans les eaux peu profondes et sur les bords de corps d’eau plus profonds.
• Procambarus clarkii : peut détruire la végétation des terres humides et la
faune d’escargots et de crustacés des écosystèmes de l’eau douce. Elle a
été tenu responsable de la disparition des nénuphars aquatiques et de la
végétation submergée ainsi que de plusieurs espèces d’escargots dans les
terres humides de l’Afrique Orientale et Australe, où elle était devenue
envahissante.
• Elle est probablement une menace à l’existence de petits poissons de
grande valeur pour la biodiversité.
• Ses habitudes de creuser peuvent endommager les barrages et les
réservoirs.
• Elle peut se mettre en compétition avec les crabes aquatiques autochtones
avec d’autres espèces aquatiques, et transmettre le virus vibriosis de
l’écrivisse et un certain nombre de vers parasitiques aux vertébrés.
LES VOIES DE PROPAGATION:
•Dans certains cas, P. clarkii a été introduite
dans des terres humides artificielles pour
lutter contre les escargots propageant la
bilharziose à partir des points de propagation
à d’autres terres humides.
• Cette espèce a été introduite dans des étangs de
poisson dans les bassins adjacents à partir de
l’endroit où elle s’est propagée, initialement en
amont dans les rivières mais aussi à travers les
zones humides.
• Comme l’espèce peur « respirer de l’air »,
ses adultes peuvent voyager sur de longues
distances sur la terre ferme (surtout dans les
herbes humides) et ainsi se propager d’une
zone humide à une autre et même d’une rivière
à une autre ou d’un bassin lacustre à un autre.
• L’écrivisse étrangère de l’eau douce pourrait
avoir pénétré le bassin du Lac Tanganyika
à partir du Lac Victoria/ Fleuve Nil, de la
Rivière Malagalasi, Kalombo, Lufubu ou
aussi à partir de petits affluents du lac.
Téléchargement