LA PHYSIONOMIE DU TISSU ECONOMIQUE
DU VAL-DE-MARNE
Plus de 6 établissements sur 10 n’emploient aucun salarié.
Dans le Val-de-Marne, 63,7 % des établissements sont sans salarié, soit autant qu’en grande
couronne, mais moins qu’en petite couronne.
Au niveau communal, Saint-Mandé compte 73,6 % d’établissements sans salarié contre
seulement 37,5 % pour Rungis.La présence du MIN entraîne des particularités locales :
environ 37 % des établissements de Chevilly-Larue emploient de 1 à 9 salariés (les
négociants du MIN) contre 27,9 % pour l’ensemble du département.
707 établissements emploient plus de 100 salariés
Parmi les établissements employant plus de 100 salariés, 440 sont des sociétés
commerciales (62 %).
Toutefois, parmi les plus gros employeurs du département un nombre important est soumis
au droit administratif, notamment :
-les établissements d’hospitalisation (AP-HP dont l’hôpital Henri Mondor) ;
-les collectivités territoriales (dont le Conseil général) ;
-les établissements publics nationaux à caractère administratif (CNRS, INSERM IGN,
etc.) ;
-les administrations de l’Etat (Académie de Créteil par exemple) ;
-les établissements publics nationaux à caractère scientifique culturel et professionnel
(Université Paris Est Créteil, ENS Cachan, etc.) ;
Hors établissements publics (au sens soumis au droit administratif) et collectivités
territoriales, le Val-de-Marne compte 20 établissements employant plus de 1 000 salariés.
28 % d’entreprises artisanales dans le Val-de-Marne
17 008 établissements artisanaux (ouverts et actifs) sont présents sur le territoire du Val-
de-Marne.
Le profil sectoriel de l’artisanat départemental par rapport à la région est médian, il
apparaît comme plus industriel (11,8 %) que celui de la Seine-Saint-Denis (10,1 %),
territoire fortement doté d’entreprises artisanales du secteur de la construction (44,1 %
contre 39,5 % dans le Val-de-Marne). Par conséquent, le département compte relativement
plus d’artisans commerçants (12,1 %) et exerçant une activité de services (36,6 %) que la
Seine-Saint-Denis.
Un tissu caractérisé par une sur-représentation des secteurs de la construction,
du commerce et des services dits administrés
Par rapportà l’Ile-de-France, la répartition sectorielle du tissu val-de-marnais se distingue
notamment par davantage d’établissements en lien avec les secteurs de la construction, du
commerce, des services dits administrés.De fait, le département compte plutôt moins
d’établissements liés aux activités de services.A cet égard, le tissu val-de-marnais oscille
entre la prépondérance des établissements de services dans les Hauts-de-Seine (61,4 %) et
la proportion observée en Seine-Saint-Denis (45,2 %).
Ce positionnement d’entre-deux vaut pour l’ensemble des grands secteurs, exception faite
du secteur Administration publique – Enseignement – Santé dont la part du Val-de-Marne
(13,3 %) est supérieure aux deux départements de petite couronne.