2. La longueur d’on minimale associée à ces raies correspond à la variation d’énergie maximale, c’est-
à-dire l’émission de photons depuis le niveau d’ionisation Eion vers le niveau n=1. Ce qui correspond
à une variation d’énergie :
ΔEmax = Eion − E1= 0
=
= 13,6 eV = 2,18.10-18 J
Donc d’après la relation de la question 1 :
λmin=
=
= 92 nm.
3. Ces raies se trouvent donc dans le domaine des UV (Ultraviolets), en effet les longueurs d’ondes
correspondantes sont inférieures à 400 nm.
Exercice 22 : Les étoiles vues de l’espace
1. Le spectre réalisé dans le satellite comporte moins de raies noires que celui réalisé sur Terre.
2. Car les espèces chimiques présentes dans l’atmosphère terrestre et absentes de l’atmosphère solaire
ajoutent des raies d’absorption dans le spectre réalisé sur Terre.
.
Exercice 25 : Les lampes fluocompactes
1. Le spectre d’émission du mercure est un spectre discontinu de raies d’émission. En effet il est
composé de raies colorées sur un fond noir.
2. A l’aide du spectre donné, on associe :
à 404 nm le violet ;
à 436 nm le bleu ;
à 546 nm : le vert ;
à 578 nm : le jaune.
3. Le spectre d’émission d’une lampe fluocompacte est un spectre continu.
4. La lumière émise par la lampe fluocompacte apparaît blanche parce qu’elle comporte toutes les
longueurs d’onde.
5. En ajoutant l’ensemble des radiations du domaine du visible aux radiations du mercure, le matériau
fluorescent permet l’émission d’une lumière blanche.
Exercice 31 : Le spectre de la lumière solaire
1. La lumière émise par le « noyau solaire » dont Kirchhoff parle dans le texte est en fait la lumière
émise par la photosphère du Soleil. Le spectre obtenu avec un spectroscope à prisme est un spectre
d’origine thermique continu, s’étalant du rouge au violet.
2. a. Il s’agit d’un spectre d’émission de raies.
b. Le spectre d’émission d’un métal est constitué d’un nombre fi ni de radiations de longueurs
d’onde bien déterminées. La visualisation de l’ensemble des raies caractéristiques d’une certaine
espèce métallique dans le spectre solaire atteste donc de la présence du métal dans l’atmosphère du
Soleil. Ce phénomène ne se limite pas aux métaux et le spectre d’émission solaire met en évidence la
présence d’atomes ou d’ions non métalliques dans l’atmosphère du Soleil.
3. a. Les métaux (entre autres) de l’atmosphère du Soleil vont absorber certaines radiations de la
lumière émise par la photosphère. On ne voit donc pas dans le spectre les raies d’émission des
métaux mais des raies noires correspondant aux longueurs d’onde absorbées.
b. Il s’agit d’un spectre d’absorption de raies.
4. Les raies émises par une entité chimique sont les mêmes que les raies absorbées cette entité
chimique. La donnée du spectre d’émission ou du spectre d’absorption renseigne donc de façon
identique sur la présence d’une entité chimique dans l’atmosphère du Soleil.