Le sang est aussi un enjeu collectif

ARRÊT SUR IMAGES
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Pulsations l Juin 2007 l Hôpitaux universitaires de Genève
ECHOS-SCOOPS
Afin de couvrir les besoins en sang du canton, le centre de transfusion sanguine lance une campagne
d’appel au don. Un concept inédit qui surfe sur la vague du développement durable.
Un don,
c’est si simple
Toute personne en bonne
santé, âgée de 18 à 60 ans
(pour un premier don, au-
delà si le donneur est régu-
lier), peut donner son sang.
Situé au 5eétage du 25 rue
Micheli-du Crest, l’accueil
des visiteurs se fait sans
rendez-vous les lundi et
jeudi de 11h à 19h, les mar-
di, mercredi et vendredi de
7h30 à 15h et les 1er et 3e
samedi du mois de 8h30
à 12h.
Journée
internationale
Rappelons enfin que le 14
juin est la journée interna-
tionale du donneur de sang.
Le site www.transfusion-
suisse.ch informe sur les
manifestations liées à cet
événement, de même qu’il
donne tous les renseigne-
ments liés au don, ainsi que
les dates de collecte dans
les communes.
Paola Mori
Le sang est aussi un enjeu collectif
Geste simple, mais essentiel aux soins, donner son sang doit devenir
une habitude comme une autre.
csm
Chaque année, quelque
350 patients consultent aux
HUG pour un décollement
de la rétine. Dans un tiers
des cas environ, l’opération
de réparation est compli-
quée ou rendue impraticable
par l’impossibilité de visua-
liser correctement la zone à
traiter. «C’est le cas notam-
ment lorsque la cornée, cette
fenêtre de l’œil, est endom-
magée», explique le Dr Joël
Salzmann, médecin adjoint
et chirurgien de la ré tine.
La personne est alors
condamnée à attendre, par -
fois plusieurs mois, que la
cornée retrouve sa trans-
parence et que l’opération
puisse avoir lieu. Un délai
pénible et anxiogène pour
le patient dont la vision est
gravement altérée. «De plus,
un décollement de la rétine
qui n’est pas opéré rapide-
ment tend à s’aggraver. On
est alors contraint d’envisa-
ger des interventions très
lourdes combinant greffe de
cornée et chirurgie rétinien-
ne.»
Caméra introduite
dans l’œil
Il existe pourtant une
manière de contourner ce
problème: l’endoscope in-
traoculaire. «Cet appareil
contient une caméra intro-
duite directement dans l’œil,
derrière la cornée abîmée»,
poursuit le Dr Salzmann.
«Le chirurgien peut ainsi ob-
server correctement la par-
tie à traiter sur un écran ins-
tallé dans la salle d’opéra-
tion, et la rétine peut être
réparée normalement.»
Encore extrêmement rare
(une vingtaine en Europe
oc cidentale), en raison de sa
nouveauté et de son coût, ce
dispositf va pouvoir être ac-
quis grâce au don de plu-
sieurs dizaines de milliers
de francs fait mi-avril à la
fondation Artères par un
patient des HUG, opéré par
le Dr Salzmann, qui a sou-
haité rester anonyme. La
mise en service est prévue
à l’automne. Une centaine
de patients devraient en bé-
néficier chaque année.
C’est le premier don de
cette importance reçu par
la toute jeune fondation Ar-
tères. Créée le 6 mars der-
nier à l’initiative des HUG
et de la faculté de médecine
de Genève, elle a pour mis-
sion de soutenir la médeci-
ne publique genevoise en
finançant des projets et des
équipements qui ne peuvent
l’être sur les budgets cou-
rants des institutions.
Séverine Hutin
Grâce à la générosité d'un patient, le service d’ophtalmologie disposera dès
cet automne d'un endoscope intraoculaire.
Don important pour la fondation Artères
Rapport
d’activité
Vient de paraître, sous la
forme d’un DVD, le rap-
port d’activité 2006 des
HUG, également consul-
table sur www.hug-ge.ch.
Revenant sur une année
marquée par les 150 ans
de l’hôpital, cette publi-
cation présente les nou-
veautés en matière de
soins (service unique de
soins intensifs, consulta-
tion pour les métastases
osseuses, unité pour les
maladies extrapyramida -
les, etc.), d’enseignement
et de recherche.
Sont également publiés
les statistiques sur l’ac-
tivité et les comptes qui
présentent un résultat
positif de 1,8 million de
francs grâce à une bon -
ne maîtrise des dépen -
ses (lire page 8 les éco-
nomies liées aux achats)
et à une augmentation de
la facturation. Pour la
quatrième année consé-
cutive, les HUG sont
dans les chiffres noirs.
Marche contre
le cancer
Dans le but de récolter
des fonds et de sensibi-
liser le public aux diffi-
cultés tant matérielles
que psychologiques ren-
contrées par les mala -
des et leurs proches tou-
chés par le cancer, la
Ligue genevoise contre
le cancer organise la
28eMarche de la Ligue
genevoise contre le can-
cer le samedi 2 juin
2007 à Cologny.
Pour toute information,
tél. [phone] ou
022 737 49 49.
«Pour une énergie renou-
velable, donnez la vôtre»:
c’est par ce slogan décalé
que la nouvelle campagne
du centre de transfusion
sanguine surprend le public
depuis le début du mois de
mai.
L’eau, le vent
et le soleil
Traditionnellement asso-
cié au don de soi, le mode
de communication autour
de la collecte de sang est
ici quelque peu chahuté et
remis au goût du jour. L’or
rouge, sujet principal, n’est
représenté que marginale-
ment sur les affiches. Ce qui
apparaît au premier plan,
c’est l’idée d’énergie, renou-
velable par nature, qu’il vé-
hicule, et symbolisée suc-
cessivement par l’eau, le
vent et le soleil. Une préoc-
cupation collective, actuel-
le, partagée par tous selon
les concepteurs qui ont vou-
lu transmettre un message
subtil évitant un ton mora-
lisateur et culpabilisant,
mais appelant à l’engage-
ment et au don… celui de
l’énergie de chacun.
Fort engagement
institutionnel
Déployée dans toute la
ville et visant un public de
18 à 60 ans, cette action
d’envergure s’adresse aus-
si aux 10000 employés des
HUG. Pour faciliter la dé-
marche au personnel qui,
de par son activité, est déjà
sensibilisé au sujet, mais
manque trop souvent de
temps, la direction généra-
le a choisi d’offrir la pos -
sibilité de faire un don de
sang sur les heures de tra-
vail aux collaborateurs vo-
lontaires. Un engagement
institutionnel fort qui se
mar que également par une
campagne d’affichage
déployée sur les différents
sites des HUG.
Réduire
notre dépendance
Geste simple, mais essen-
tiel aux soins, donner son
sang doit devenir une habi-
tude comme éteindre la lu-
mière quand on quitte une
pièce. «A ce jour, le sang ne
se fabrique pas et, pour ré-
pondre aux besoins du can-
ton, les HUG doivent s’ap-
provisionner dans les centres
de transfusion sanguine de
la Chaux-de-Fonds et de
Berne. Par cette campagne,
nous voulons réduire cette
dépendance», explique le Dr
Martine Michel, médecin
adjointe, responsable du
centre de transfusion san-
guine. «Pour cela, nous de-
vons recruter 2500 nouveaux
donneurs chaque année et
rappeler sans cesse à la
population l’importance du
geste.»
Pour faire avancer
la recherche
Pour de
nouvelles thérapies
Pour plus de
bien-être à l’hôpital
www.arteres.org
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Viennoiserie - Traiteur
du lundi au samedi dès 6H30
Egalement réceptions et livraisons
A deux pas des HUG
71, rue de Carouge-1205 Genève
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