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A) La IV e République (1946-1958)
a) Les difficultés de la IVe République
- Un régime parlementaire : démission du général De Gaulle le 20 janvier 1946.
- La politique des partis : la Constitution d'octobre 1946 donne la prépondérance à l'Assemblée.
- Instabilité ministérielle : les alliances des partis font et défont les gouvernements (23 gouvernements en 12 ans).
b) Le débat politique sous la IVe République
- Des réformes importantes: droit de vote des femmes (1945), création des allocations familiales et de la Sécurité
sociale.
- La construction européenne: Monnet et Schuman initient la construction de l'Europe (Communauté Européenne
du Charbon et de l'Acier - CECA: 1951, traité de Rome: 1957).
c) Les problèmes coloniaux et la fin de la IVe République
- Guerre d'Indochine et échec français à Dien Bien Phu, puis accords de Genève en juillet 1954.
- Indépendance du Maroc et de la Tunisie (1956).
- Troubles en Algérie à partir de 1954. En mai 1958, La France, partagée entre les partisans de l'Algérie française
et ceux qui veulent négocier avec les musulmans, est au bord de la guerre civile. On fait appel à De Gaulle
pour dénoncer la crise: c'est la fin de la IVe République.
B) La Ve République depuis 1958
a) La République gaullienne
La nouvelle Constitution (septembre 1958) donne un pouvoir accru au président de la République: De Gaulle.
Celui-ci impose l'élection du président de la République au suffrage universel (1962).
- Les débats politiques: De Gaulle met fin à la guerre d'Algérie en accordant l'indépendance aux Algériens (accords
d'Évian, mars 1962). De Gaulle affirme une politique d'indépendance et de grandeur de la France (bombe
atomique en 1960, retrait de l'OTAN en 1966).
- Les événements de mai 68 ébranlent le pouvoir de De Gaulle. La révolte des étudiants précède la crise sociale et
la crise politique.
- De Gaulle, usé par le pouvoir, démissionne après le référendum sur la régionalisation en mai 1969.
b) 1'après De Gaulle
- Georges Pompidou (1969-1974) succède à De Gaulle jusqu'à sa mort en 1974 et poursuit la même politique. Il
crée le SMIC et amorce la décentralisation.
- Valéry Giscard d'Estaing lui succède de 1974 à 1981 : il doit lutter contre la crise et tente de résorber le chômage
et l'inflation.
c) Les années Mitterrand
- Les élections de 1981 portent au pouvoir le socialiste François Mitterrand. La forte majorité des partis de gauche
entraîne une politique de relance par la consommation. On nationalise de grandes entreprises et les lois de
décentralisation (1982) donnent plus de pouvoirs aux régions et aux départements.
- Les cohabitations: en 1986, la droite gagne les législatives: la cohabitation s'installe avec un président de la
République de gauche (François Mitterrand) et un Premier ministre de droite (Jacques Chirac). En 1993, une
nouvelle cohabitation s'instaure (François Mitterrand et Édouard Balladur).
d) Jacques Chirac est élu président de la République en 1995
- Il gouverne avec une majorité de droite (Alain Juppé, Premier ministre) jusqu'en 1997 (Chirac décide de
dissoudre l'Assemblée)
- En mai 1997, les Français choisissent une majorité de députés de gauche : c'est une nouvelle cohabitation
avec Lionel Jospin comme Premier ministre.
Quelques notions
- Instabilité ministérielle : période sans grande continuité de pouvoir due à une chute répétée des gouvernements (IVe
République).
-Alternance: situation dans laquelle une tendance politique succède à une autre par le jeu des élections législatives.
-Cohabitation : Le président de la République et le premier ministre sont de sensibilité politique différente
(Mitterrand/Chirac, Mitterrand/Balladur, Chirac/Jospin).
- Indépendance nationale : politique chère au général de Gaulle qui visait à préserver l'indépendance de la France à
l'égard des grandes puissances (États-Unis et URSS).
- Décentralisation: transfert au niveau régional et local d'une partie des décisions et des moyens.
- Référendum : consultation électorale prévue par la Constitution, au cours de laquelle les électeurs sont amenés à se
prononcer par oui ou par non (ex. : référendum sur le traité de Maastricht).