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Huiles essentielles pour le soutien de l’immunité
Sylvie Mireault, naturopathe-herboriste
Le système immunitaire, qui définit notre identité biologique, assure une
fonction de protection de notre organisme en s’appliquant à détecter la
présence d’éléments étrangers. Il est aussi appelé à rétablir l’ordre : il
déclenche les mécanismes de lutte contre divers agresseurs (virus, bactéries,
etc.). Ce système repose sur l’intervention de globules blancs spécifiques, les
lymphocytes, qui sont chargés d’identifier les assaillants et de les éliminer,
répondant aux infections et aux anomalies cellulaires de différentes
manières… Toutefois, un déficit des lymphocytes B avec réduction du taux
des immunoglobulines, pourra se traduire par des infections à répétition...
Si notre système immunitaire exténué ne peut combattre certaines bactéries
ou virus, alors certaines huiles essentielles (H.E.) pourrons s’avérer d’une
grande efficacité lorsque prodiguées adéquatement, surtout si on les utilise
dès le début de l’infection. Par exemple, le Ravintsara (Cinnamomum camphora
ct cinéole) est un remarquable antiviral, tout indiqué pour les grippes et
infections virales : varicelle, zona, mononucléose… Anticatarrhal,
expectorant, le Ravintsara traite les bronchites, rhinopharyngites et les
pathologies respiratoires obstructives.
Le Niaouli (Melaleuca quinquenervia), bactéricide puissant, offre une aide précieuse pour combattre le
staphylocoque doré (bactérie souvent impliquée dans les infections nosocomiales) causant entre autres
l’impétigo, des furoncles, des orgelets, mais aussi de plus graves staphylococcies, comme le « choc toxique »
associé à certains tampons hygiéniques. Cette H.E., dite « bonne à tout », peut être employée par exemple en
inhalations ou en onction cutanée. Puissant antiviral bien que doux et non toxique, le Niaouli est tout indiqué
dans les cas d’infections respiratoires (refroidissement et toux chez les enfants, sinusites, rhumes). Il traite aussi
les infections gynécologiques (herpès, condylomes, leucorrhées).
On ne peut passer sous silence les puissantes huiles antibactériennes à large spectre d’action, tels que le Tea tree
(Melaleuca alternifolia) très efficace et bien toléré pour les infections buccales, respiratoires, urinaires et
gynécologiques, les mycoses et parasitoses, et le très versatile Laurier noble (Laurus nobilis, du latin bacca laurea,
baies de laurier, d’où nous vient d’ailleurs le mot « baccalauréat ») : antinévralgique, antalgique, fongicide,
mucolytique et expectorant.