s
Certaines adventices à feuilles larges sont des lianes très agressives. Elles peuvent rapidement
recouvrir la frondaison des arbres et réduire leur production. Elles doivent être rapidement et
régulièrement éliminées, car elles se multiplient très facilement. La racine doit être extraite du
sol. Cette opération est coûteuse mais nécessaire.
Les adventices les plus agressives : une élimination soigneuse s’impose !
Il est plus aisé et également préférable d’établir un couvert multi
-spécifique, mélange de graminées à port nain et de plantes à
feuilles larges (légumineuses de préférence, mais aussi autres
espèces spontanées, comme le Petit Mouron (Drymaria cordata)
ou l’Acaya blanc (Cleome rutidosperma) qui attirent les abeilles.
L’installation d’une couverture pérenne peut être facilitée par
une association, au moment de la plantation, avec une
légumineuse annuelle qui assurera un couvert rapide mais
temporaire (3 à 6 mois) et laissera le temps de s’installer aux
espèces pérennes .
Campus
Agro-
Environnemental
Caraïbe
Petit-Morne
B.P. 214
97285 LE LAMENTIN
MARTINIQUE
Téléphone : 05 96 42 30 00
Télécopie : 05 96 42 30 01
Adresse mél : christian.lavigne@cirad.fr
Site web :
http://www.pram-martinique.org/
http://ur-hortsys.cirad.fr/
Mikania micrantha (Liane américaine)
Elle est très facilement propagée par ses
milliers de graines disséminées par le
vent et les animaux, ainsi que par
boutures naturelles. C’est l’une des
plantes les plus invasives au monde.
Ipomea tiliacea (Manger lapin)
Très volubile et très agressive, elle peut
recouvrir les haies et la frondaison des
arbres, et occulter le rayonnement
solaire.
Jeune semis de Crotalaria juncea (légumineuse annuelle) et de
Neonotonia wightii (légumineuse pérenne) avant plantation
d’un verger.
Les graminées de grande taille doivent
également être éliminées régulièrement.
Elles ont une forte capacité de propagation,
et un système racinaire puissant.
Sorghum halepense (Sorgho d’Alep).
Graminée vivace à rhizomes. Les graines
ne germent pas quand elles sont
déposées sur un couvert continu.
Partenaires
scientifiques
cubains
Partenaires financiers
Etablir un cahier des charges
Pour réduire l’utilisation des herbicides et protéger le sol ?
Intégrez des plantes de couverture à votre verger
principale doit être
minimale pour ne pas
affecter le rendement de
la culture principale.
Pour réduire ces
compétitions, l’utilisation
de plantes fixatrices de
l’azote atmosphérique
ainsi que l’adoption de
modes de gestion qui
permettent de limiter ces
compétitions sont à
privilégier.
Choisir une plante de
couverture : une
approche multicritère
Pour des cultures
pérennes comme les
vergers, le premier critère
de sélection d’une
couverture vivante est sa
capacité à recouvrir
rapidement le sol afin de
contrôler les adventices
lors de son installation.
Pour des systèmes de
culture ayant une
longévité importante tels
que les vergers, la
capacité de la couverture
vivante à persister sur le
long terme est également
très importante. D’autres
critères sont également
recherchés afin de rendre
la plante de couverture
compatible avec les
impératifs techniques des
agriculteurs.
Les qualités attendues
d’une plante de
couverture sont :
- compatibilité avec la
circulation des véhicules
et du personnel (hauteur,
résistance au piétinement
et au roulage),
- non volubile ou
faiblement volubile,
- tolérance au fauchage
ou à d’autres formes de
rabattage.
Afin de concevoir des
systèmes de culture
performants, la
compétition pour l’eau et
les éléments minéraux
entre les plantes de
couverture et la culture
Le contrôle des adventices est une des préoccupations principales de l’agriculteur en zone
tropicale humide. L’utilisation de la débroussailleuse, en vergers pentus ou rocailleux,
s’avère coûteuse en main d’œuvre. Remplacer l’enherbement spontané par une couverture
végétale choisie peut être une alternative au contrôle chimique comme au désherbage
mécanique.
L’évaluation du
comportement d’espèces
choisies de légumineuses
(Fabaceae) et de
graminées (Poaceae) a
donc été le point de
départ d’une sélection de
plantes destinées à être
associées à une culture
de rente. L’accent a été
mis sur la mesure du taux
de couverture du sol à
court terme, sur la
dynamique de croissance
de l’espèce et sa relation
avec l’évolution de la
biomasse et sur les
quantités d’éléments
minéraux mobilisés. Ces
critères permettent
d’évaluer les traits
fonctionnels
recherchés.
On accordera une
attention particulière aux
espèces locales, compte
tenu de leur adaptation
aux conditions
climatiques et en prenant
en considération les
risques d’introduction de
plantes invasives.
Evaluation d’espèces candidates à l’association avec un verger