situées l’une à côté de l’autre ; ces cellules sont très hautes, comme on peut le voir sur une
coupe transversale du corps (fig. 8h, 8j et 8k). A la hauteur de l’ouverture génitale (fig. 8k), ces
cellules sont hautes de omm,04-0mm,07 ; elles sont souvent épaissies en dedans, claviformes et
on distingue alors, dans leur partie interne épaissie, large de omm,03, le noyau circulaire qui
est long de
16
µ et large de
11-14 µ.
Plus en avant et plus en arrière, il n’existe dans les
champs latéraux des femelles que trois ou quatre rangées de cellules. Ainsi, dans la région
située entre le tube génital et l’anus, il y a trois rangées de cellules, dont les grands noyaux
sont circulaires, larges de
15-20
µ et contiennent un nucléole de 3-5 µ. Dans la queue (fig. 8x),
les noyaux sont de meme arrondis, de grandeur inégale, larges de
16
µ. Les champs latéraux
présentent presque toujours sur leur face externe, donc superficiellement, un Pigment noirâtre,
répandu irrégulièrement en petits tas et à des distances inégales.
Comme chez le Thoracostoma Zolae Mar., le Th. acuticaudatum Jagersk. et le Cylicolaimus
magnus (Villot), espèces dont la première habite la Méditerranée, les deux autres les mers
septentrionales de l’Europe, chez le Th. setosum on observe, enfoncées dans les champs
latéraux, ces grosses vésicules glandulaires, en forme de bouteilles à court goulot, qui ont
été décrites pour la première fois par
MARION
et dont
JAGERSKIOLD
a donné plus tard une
description détaillée (*). C es vésicules ne sont pas nombreuses chez l’espèce qui nous occupe.
Celle qui chez le grand mâle de 25 mm se trouve le plus en avant, est située à une distance
d’environ
2 mm
de l’extrémité antérieure du ver, dans le champ latéral droit, un peu en
arrière du milieu de l’œsophage ; la suivante se trouve dans le champ latéral gauche, à une
distance de omm ,44 de la première ; la troisième du côté droit, à omm, de la précédente; la
quatrième du côté gauche, à omm, de la troisième ; cette dernière est située près de l’extrémité
de l’œsophage. Les distances qui séparent ces vésicules l’une de l’autre sont donc inégales
et atteignent parfois la longueur d’un millimètre, à ce qu’il m’a semblé. Chez les femelles,
on les observe également en face de la moitié postérieure de l’œsophage ; immédiatement en
avant et en arrière de l’ouverture génitale, deux ou trois de ces glandes existent l’une tout près
de l’autre (fig. 81). U ne coupe transversale d’une de ces vésicules situées près de la vulve a
été figurée (fig. 8m), et la figure 8n représente une glande du mâle, vue de profil, et placée
juste en arrière du commencement de l’intestin. Dans la figure 8k, on voit une de ces vési-
cules du champ latéral gauche, coupée transversalement et entourée des cellules plus ou
moins claviformes du champ latéral ; du côté droit, une glande est évidemment tombée
hors de la coupe : on voit en effet un espace vide entre les cellules du champ latéral et il
subsiste une trace (fig. 8k, e) d u. canal de sortie de la glande. Mesurées dans la direction de
l’axe longitudinal du ver, ces vésicules ont, chez les mâles, une longueur de omm,o7-omm,o8,
chez les femelles de omm,07-omm, g ; leur hauteur ou profondeur, c’est-à-dire la distance entre
le fond et le pore excréteur, ne dépasse guère la longueur, car elle mesure o-,075 chez une
vésicule qui est longue de omm,o 7 et omm, chez une autre dont la longueur est de omm,08.
Le noyau est petit et situé tout près de la paroi de la glande, près du canal de sortie et bien
en arrière de celui-ci. Ces vésicules présentent aussi la cloison dont parle
JAGERSKIÖLD
chez le
Th. acuticaudatum et qu’il prend pour un espace rempli d’un liquide (fig. 81). Les glandes
disparaissent chez le mâle à peu près au point où commence la musculature bursale préanale.
(1)
L. A.
JAGERSKIÖLD,
Weitere Beitrage zur Kenntniss der Nematoden, mit
6
Tafeln
und 8 Figuren im
Texte. Stockholm, 1901, p.
10.