BRGM BRGM Systeme signalétique informatisé appliqué à la cartothèque du B . R . G . M : Analyse Fonctionnelle 88 SGN 601 DIG C. TERRASSE Juillet 1988 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL Département Information Géologique ß.P. 6009 - 45060 ORLEANS CEDEX 2 Tél.: (33) 38.64.34.34 -2- Avant propos Le stage effectué au B.R.G.M. du 30 mai au 16 juillet 1988 s'ins¬ crit dans le cadre de la formation professionnelle "Ingénieurs en Information", dispensée par le Département Perfectionnement des Ingé¬ nieurs et Cadres (DPIC) de l'Institut National Polytechnique de Lorraine (INFO de Nancy. -3- 1 - Objet. L'objet signalétique ce rapport est informatisé appliqué de l'analyse fonctionnelle à la cartothèque Le service cartothèque du Département Information gère actuellement un fonds d'environ 100.000 cartes. La mise sur support - une gestion thèque informatique et de ce fonds une consultation d'un système du BRGM. Géologique permettrait plus souple (DIG) : de la carto¬ ; - une aide à la publication de Géocarte Information, qui recense et fait le point sur les cartes disponibles pour un pays ou une région du monde ; - une édition semblage. avec mise à jour permanente des tableaux d'as¬ Il s'agit donc de déterminer le choix et la faisabilité du système informatique à adopter en le testant par le développement d'une applica¬ tion partielle. 2 - Exposé de la problématique. La problématique suivantes : - quel - qui a été segmentée en vue de répondre est le but de l'application sont les utilisateurs potentiels - quels sont les moyens matériels le stage à développer aux questions ? de l'application disponibles au BRGM ? pendant ? La réponse à ces différentes questions permettra caractéristiques recherchées du logiciel à adopter. de déterminer les Le développement d'une application partielle permettra ensuite de l'adéquation du logiciel au problème à traiter. Les limites, contraintes et difficultés rencontrées seront signalées. vérifier 3 - Quel est le but de l'application à développer ? Le but est la gestion de la cartothèque et l'aide à la publication de Géocarte Information. Les données à traiter seront donc de type alphanumérique (références de cartes, gestion des emprunts et commandes) et graphique (tableaux d'assemblage de cartes systématiques et de cartes isolées afférentes à un pays ou une région). -4- De plus cette application devrait permettre : - la recherche et la visualisation de références - la recherche et la visualisation de coupures de cartes - l'édition de références de cartes ; ; et de cartes. Par conséquent, le logiciel à adopter doit être à la fois un système de gestion de base de données et être un logiciel graphique. La recherche de références slgnalétlques ou de cartes doit s'effectuer à l'aide de fichiers Inverses ou index. Le logiciel à choisir doit donc permettre la création d'index. Du point de vue périphériques, écran graphique, une Imprimante ainsi 4 - Qui sont les utilisateurs 4.1. - A qui s'adresse-t-on 11 est nécessaire de posséder qu'une table traçante. potentiels ? ? Même si cela semble évident, il est essentiel qui on s'adresse, et cela pour au moins 2 raisons : - pouvoir définir fonctionnalités un au départ de l'application avec ces de savoir personnes à développer à les ; - pouvoir dialoguer avec ces personnes pour s'assurer en permanence que l'application répond aux besoins exprimés. L'application s'adresse en premier lieu au service cartothèque du Département Information Géologique, en charge de la gestion de cette cartothèque, dont le responsable est M. LANNEZ. Elle s'adresse d'abord au sein du aussi aux personnes extérieures à ce service, et à terme à l'extérieur. Dans ce cadre, cela BRGM concerne essentiellement références de cartes. les modules de recherche et de visualisation de M. LANNEZ possède une bonne connaissance des utilisateurs de la cartothèque, en particulier de leurs critères de recherche d'une carte. La liste de ces critères a été établie, de façon à prévoir les index utiles. 4.2. tique. afin sateur. - Quelles sont les conséquences qui en découlent ? L'application s'adresse à un public peu familiarisé avec l'informa¬ Il est donc nécessaire de programmer sous le logiciel utilisé d'assurer des dialogues conviviaux entre le système et l'utili¬ -5- Les données saisies doivent être protégées. Tout du moins, l'accès aux données doit être limité à un certain nombre de personnes. Cette protection pourrait être assurée par une confidentialité d'accès, par un mot de passe par exemple. Ainsi, seule la personne responsable de la cartothèque serait autorisée à modifier et à mettre à jour les données. La protection des programmes de dialogue développés doit aussi envisagée, en particulier sl le service doit être commercialisé. Le logiciel à adopter doit - la programmation donc permettre 5 - : ; - la confidentialité - la protection être d'accès axix données ; des programmes de dialogue Quels sont les moyens disponibles au BRGM développés. pendant le stage ? Le choix du logiciel repose à la fols sur des critères techniques (compatibilité avec le matériel Informatique, par exemple) et non techniques (possibilité d'assistance par une personne connaissant bien le logiciel, par exemple). 5.1. - Critères non techniques. Le premier de ces critères est de connaître la possibilité d'être par des personnes connaissant bien le matériel et le logiciel adopté. D'une part, vu le temps imparti pour ce stage (1 mois et 1/2), 11 ne parais.-" "it pas envisageable d'adopter un logiciel qui ne fasse pas partie intégrante de la "culture informatique" du BRGM. Le logiciel doit donc être choisi parmi ce qui est disponible. D'autre part, il convient d'examiner ses potentialités pour mieux choisir ce que l'on pourrait acquérir. assisté Un deuxième critère tissage et de manipulation départ très subjectif. est la facilité de compréhension, d'appren¬ du matériel et du logiciel. Ce critère est au Un troisième critère, lié au précédent, est l'accessibilité clarté de la documentation (manuels de référence) disponible programmer les dialogues. 5.2. - Critères 5.2.1. la pour techniques. - Matériel Le matériel et informatique. mis à disposition pendant le stage est constitué d'un micro ordinateur de type PC compatible (Bull Mlcral 40), avec écran graphique de type EGA, d'une Imprimante matricielle, d'une table tra¬ çante et d'une table à digitaliser. Logiciels Dbase III Critères Microstation plus non techniques - assistance du BRGM - facilité de personnes de compréhension et du logiciel oui : oui Y. BARTHELEMY : J.Y bonne assez bonne oui ? oui oui oui oui non oui oui oui non oui d'apprentissage - clarté de la documentation Critères techniques - implantation possible sur BM 40, avec version 3.2 du DOS - mémoire vive suffisante - nécessité graphique d'une - progréuranation - confidentialité aux de 640 Ko carte possible d'accès programmes - interface entre les logiciels graphiques et de gestion de base de données BRETON oui 1 -6- La mémoire vive du micro ordinateur est de 640 Ko (kilo octet). mémoire morte est un disque dur d'une capacité de 20 Mo (méga octet). Le système d'exploitation du micro ordinateur est la version de MS-DOS (Micro Soft Disk Operating System) . Une carte graphique Ko équipe le micro ordinateur. 5.2.2. - Caractéristiques Tout d'abord, recherchées le logiciel totalement compatible Implantée du système d'ex¬ à une mémoire supérieure à La partie graphique du logiciel doit être compatible type d'émulation graphique de l'écran et la taille de la carte que, ainsi qu'avec la table traçante utilisée. 5.3. 3.2. de 256 du logiciel. doit être avec le matériel informatique et la version ploitation. Il ne doit pas requérir l'accès 640 Ko. La avec le graphi¬ - Choix du logiciel. Notre choix plus-Mlcrostation. s'est orienté vers le couple de logiciels Dbase III Dbase III plus est un logiciel de type SGBD, Microstation est la version pour micro ordinateur du logiciel graphique IGDS, produit par Intergraph, Implanté sur mini ordinateur VAX. Microstation est annoncé avec une Interface vers Dbase III plus. Les fichiers graphiques créés sous MS-DOS sont compatibles et échangea¬ bles avec ceux créés sous le système d'exploitation de VAX (VMS). Microstation a été installé par DT/CAR cartes ), Dbase III plus par SGN/3E (Service Energie et Environnement). Ces 2 logiciels tableau) répondent a priori (Direction Géologique aux critères Technologie/ National/Eau, recherchés (voir . Plusieurs points doivent cependant être précisés. Sous Dbase III plus, la confidentialité d'accès aux bases de données peut être assurée par un pseudo-mot de passe. Mais cela ne constitue pas une réelle protection pour qui connaît ce logiciel. De plus, la programmation sous ce logiciel s'opère sous interpréteur. Outre les problèmes de vitesse d'exécution des programmes, la protection même de ces programmes n'est donc pas assurée. Ces inconvénients majeurs seront levés par la suite. laisse La clarté de la documentation livrée avec le logiciel à désirer. Nous en reparlerons plus loin. Microstation Il s'agit maintenant de vérifier non seulement les caractéristiques annoncées des logiciels par le développement partiel d'une application, mais aussi leur adéquation avec les besoins exprimés. -7- 6 - Vérification de l'adéquation logiciels choisis - application à développer. 6.1. - Présentation succincte et apprentissage des logiciels. 6.1.1. Ce - Dbase III logiciel plus. fonctionne sous 3 modes distincts - un mode assisté, qui permet de travailler aucune commande du logiciel, : sans connaître - un mode commande, - un mode programme. Ce logiciel m'est apparu d'accès facile. Cela est en partie dû à mon expérience de logiciels de même type sur gros systèmes informa¬ tiques (Janus, Texto). Mais la clarté de la documentation (en particu¬ lier du manuel de programmation) et les nombreux écrans d'aide disponi¬ bles contribuent aussi à s'imprégner rapidement du fonctionnement du logiciel et de la syntaxe des commandes. 6.1.2. - Microstation. Le logiciel implanté est la version 2.1.3. de Microstation, version démonstration. Cette version de démonstration se caractérise par une sortie automatique du logiciel au bout de 10 minutes d'utilisation, mais avec sauvegarde des données saisies. Microstation fonctionne sous 2 modes : - un mode commande, pour lequel les commandes sont fournies au logiciel de 2 façons possibles et non exclusives : . au . clavier, grâce à un menu sur table à digitaliser. Ce mode permet de sélectionner une commande sur la table grâce à une souris. Le nom de la commande s'affiche alors à l'écran avec les opérations éventuelles à effectuer ner un élément graphique, par exemple). (sélection¬ - un mode programmé par l'utilisateur, avec la création de macro instructions (user commands), susceptibles d'être compilées. -8- III L' apprentissage de ce logiciel plus. Cela peut tenir à plusieurs est moins éléments immédiat que pour Dbase : - 11 est difficile de s'imprégner "phylosophle" générale du logiciel en peu de temps de la ; - la documentation livrée avec le logiciel est peu claire et mal organisée, quelquefois fausse ou Incomplète. Elle semble être conçue par ou pour des personnes connaissant déjà le logiciel IGDS. - mon expérience graphiques est plus (connaissance sommaire d'un sur logiciel les logiciels sur gros systè¬ mes) . Toutefois, les performances du logiciel sont élevées, notamment en ce qui concerne la création de dessins. Une caractéristique Importante de ce logiciel est qu'il permet d'appeler des programmes externes à Microstation, tout en continuant à y résider. 6.1.3. Cette - Interface Dbase III plus - Microstation. interface permet de relier un fichier dessin à 3 bases sous Dbase III plus. Il suffit pour cela aux enregistrements de la base de données, est créé un index spécial. de données distinctes créées d'ajouter un champ spécifique sur lequel A partir - lire tion de Microstation, ou écrire 11 est possible de : dans une base de données ; - rechercher et visualiser un enregistrement de la >ase données en fournissant la valeur d'un champ indexe ; de - lier les enregistrements élément graphique. un Toutefois, de est peu claire, pour le logiciel quelquefois erronée. même que de la base de données Microstation, à la documenta¬ Les possibilités d'appel d'éléments manipulés sous Microstation (graphiques par exemple) à partir de Dbase III n'ont pas été recher¬ chées. L'interface ne fonctionne peut être que dans un seul sens. 6.2. - Application 6.2.1. partielle développée. - Démarche générale adoptée. L'application devra pouvoir gérer des programmes et des fichiers créés sous Dbase III plus et Microstation. Mais il est impossi¬ ble de charger en mémoire vive les 2 logiciels à la fois. -9- Comment résoudre ce problème ? Dbase III plus fonctionne sous interpréteur. Des compilateurs du langage Dbase existent. Ils convertissent le langage de ces program¬ mes sources (écrits en dbase) en langage machine. Une fois compilés, ces programmes sont directement exécutables. L'appel Microstation tels de à peut alors être Le compilateur Corporation a été Il sous Clipper (version Automne 86) grâce à Y. BARTHELEMY (SGN/3E). Installé possède les avantages suivants - avantages d'un compilateur le de logiciel Nantucket : : . les programmes compilés ne sont pas modifiables accessibles. Leur confidentialité est ainsi assurée rend leur commercialisation envisageable ; ni et . les programmes compilés mémoire vive et s'exécutent en . 11 possède des fonctions - avantages . . . par rapport il existe mentaires occupent peu rapidement ; d'aide à Dbase III de nombreuses fonctions de place à la programmation. plus : et commandes supplé¬ ; les capacités de Dbase III plus y sont étendues (possi¬ bilité de créer jusqu'à 1024 champs/enregistrement, de créer jusqu'à 64 000 variables mémoires actives (contre 256 sous Dbase III plus), de traiter les champs de type mémo (+ de 254 caractères) comme des variables mémolJT Co Il externes programmes effectué. f * / ) possibilité de créer des écrans d'aide contexte dans lequel se trouve l'utilisateur, tant ainsi la convivialité des programmes. possède aussi certains Inconvénients sensible au augmen¬ : - certaines commandes de Dbase III plus ne sont pas recon¬ nues (en particulier les commandes en mode plein écran), mais elles ne sont pas Indispensables pour l'application. - les fichiers index créés par le compilateur (extension .ntx) différent par leur structure de ceux créés par Dbase III plus (extension .ndx). Les 2 types d'index sont donc incompatibles. Toutefois, les index créés par Clipper tiennent moins de place en mémoire et permettent une recherche plus rapide. -10- Pour la recherche d'enregistrements de la base de station a recours à un index. Nous avons pu vérifier n'accepte pas les fichiers .ntx. Cet Inconvénient vient la dernière version du compilateur Clipper (version Implantée en fin types d'index. 2 quel type d'index de stage. Cette version Toutefois, il autorise Micrologiciel levé avec été 87), données. que ce d'être 2.24, le choix faudra adopter une stratégie de créer pour les savoir créer. Les applications développées après compilation occupent donc moins de place en mémoire. Toutefois, la taille minimale avec une seule ligne de programme est de 110 Ko, à laquelle 11 faut rajouter 64 Ko pour la gestion du programme. La résidence simultanée en mémoire vive de Microstation ec des programmes compilés n'est pas résolue pour autant. En effet, ce logiciel réserve une taille mémoire de 100 Ko pour l'appel de programmes externes. Une première solution consiste gramme compilé. Seule une partie mémoire vive, ce à créer des du programme puis chargement d'autres parties "overlays" de ce pro¬ est alors chargée en selon le déroulement de programme. Une deuxième solution, plus simple, consiste à réserver une taille mémoire plus importante pour l'appel de programmes externes. Cela est permis par la commande 'set tasksize', qui alloue jusqu'à 500 Ko à une application externe. La commande 'task = nom du programme externe' devrait ensuite exécuter le programme appelé. Mais cette commande ne marche pas. Pour remédier à ce défaut logiciel ("bug" pour les informaticiens), il est toutefois d'appeler le programme compilé par l'intermédiaire du système tation (MS-DOS). J'ai donc pu adopter la configuration suivante entrée sous Microstation dans un fichier dessin servant du possible d'exploi¬ de l'application : de menu choix travail sur la base de données (= programme compilé) par Clipper travail (visualisation sous Microstation d'un graphique, seul par exemple ou appel de l'interface (visualisation de références d'une carte) -11- 6.2.2. - Application Les programmes de tent, après choix d'options - d'ajouter développée sous Dbase III dialogues actuellement dans des menus : des enregistrements développés permet¬ la base de données. à L'accès à cette option est contrôlé plus/Clipper. par un mot de passe. La structure de la base (champs et contenu) a été définie en collaboration avec M LANNEZ. Un écran de saisie, lui aussi affiné avec M. LANNEZ, facilite l'entrée des données. A tout moment de la saisie, 11 est possible d'accéder à des écrans d'aide qui fournissent des informa¬ tions générales (comment se déplacer dans l'écran de saisie) et spécifi¬ ques de chaque champ. L'indexation du contenu des champs choisis pour effectuer une recherche est comprise dans le déroulement du programme. - de rechercher des enregistrements. Après avoir sélectionner le ou les critères de recherche (pays concerné, auteur de la carte, échelle, ...) et avoir fourni le ou les valeurs, les références sont soit affichées à l'écran, soit imprimées sur papier à l'aide de l'imprimante. La forme d'affichage ou d'impression a été définie. Il est donc possible d'éditer sur papier tout ou partie de la base de données. A terme, la partie textuelle de Géocarte Information pourrait être éditée par ce biais, en gérant les codes d'impression de l'imprimante (ex. : mise en caractères gras). - de savoir sl le graphique correspondant à un pays et un type de carte est disponible. Toutefois, dans sa forme actuelle ce programme prête à confusion. L'objectif initial était de pouvoir afficher à l'écran le graphique concerné à partir de ce programme. Mais les difficultés d'appel de fichiers graphiques à partir de ce programme n'ont put être résolues. La possibilité d'afficher un graphique pays concerné et le type de carte a été développée en sélectionnant sous Microstation. le Le programme compilé actuel en langage Dbase vérifie simple¬ ment que des références correspondant au pays et au type de carte sont présentes dans la base de données. Cela ne signifie pas pour autant que le graphique correspondant ait été créé. 6.2.3. d'Israël - Application Un fichier graphique a été constitué. développée sous Microstation. correspondant aux cartes géologiques -12- II se compose : - d'un fonds de carte avec les pays, le réseau hydrographique, - du tableau d'assemblage au 1 : 100.000 frontières ... politiques de la cartographie du systématique ; - de la représentation des cartes Isolées, Chacune de ces composantes se trouve à un niveau différent (63 disponibles). Il est possible d'afficher tout ou partie ces niveaux. graphique Le développement de de programmes sous Microstation du de permet alors : - visualiser un graphique ; - agrandir ou réduire une zone du graphique pour noter le ou les numéros des coupures de carte dont on désire obtenir les références ; - visualiser les références d'une coupure en fournissant son numéro, grâce à l'interface Microstation - Dbase III plus. Mais la recherche de cette référence ne peut s'effectuer que sur 1 seul index. De plus, sl plusieurs références concernent un même numéro de carte, seule la première sera visualisée. D'autres développements sont rapidement envisageables tels que - le traçage traçante de tout ou partie d'un graphique sur table ; - la visualisation de références en pointant directement sur le graphique avec la souris (commande "lócele"). Il faudrait alors que les représentations graphiques des cartes soient des "shapes". Certains problèmes subsistent encore - le lancement des programmes l'utilisateur lui-même ; : doit être effectué par - la saisie du fichier dessin doit s'effectuer en dehors de l'application. Il faut donc prévoir une période de forma¬ tion pour la ou les personnes qui effectueront la saisie des graphiques. La nouvelle version de Microstation, annoncée pour août 1988, devrait apporter des améliorations. Elle autoriserait en particulier la recherche d'enregistrements sur plusieurs critères ; la possibilité annoncée d'attacher un programme à un fichier dessin n'obligerait plus l'utilisateur à appeler lui-même ce programme. -13- 7 - Quelle quantité Il gestion tions d'information doit-on stocker convient d'évaluer la taille complète de la cartothèque afin suivantes mémoire qui nécessiterait de pouvoir répondre aux micro - sl ordinateur oui, seule - sinon, cartothèque peut-il faut-il tâche être réserver micro ordinateur un sont les solutions - Fichiers possibles à cette ? plus/Clipper. base de données. Actuellement, chaque enregistrement de occupe 1201 octets. Pour 50.000 cartes, soit 50.000 place occupée serait de 60 Mo. Il faut aussi rajouter gestion de cette base, fonction du nombre de champs lement : 24 champs x 32 octets = 768 octets) auquel (soit un total de 803 octets). La taille la base de données enregistrements, la un espace pour la de la base (actuel¬ on ajoute 35 octets supérieure réelle de la base de données serait à 60 Mo, ce qui est le triple de la capacité dur actuel ! il un ? quelles De plus, Dbase III implanté sur ? - Place occupée sous Dbase III 7.1.1. l'interface la ques¬ : - l'ensemble de la 7.1. ? existe aussi plus-Mlcrostation donc légèrement du disque un autre fichier .dbf qui contrôle qui occupe actuellement près de totale 9 Ko. 7.1.2. - Fichiers index. La place qu'occuperaient les fichiers index est difficilement prévisible. Ainsi, pour une dizaine de références, la taille de chacun des 10 fichiers index est de 1024 ou 2048 octets. L'augmentation de leur taille n'est pas une fonction continue du nombre d'enregistrements de la base. De chiers plus, 11 s'agit de prévoir la place nécessaire aux fi¬ .ndx. 7.1.3. - Fichiers .scr, .fmt et .rpt. L'interface Microstatlon-Dbase III plus requiert l'accès à un fichier écran (.scr), format (.fmt) et rapport (.rpt). par base de données, qui définissent les modalités d'affichage des références de la base de données à -14- Ils occupent : - 757 octets pour le fichier format - 2146 octets pour le fichier écran 0 octets doit Leur taille ne doit 7.1.4. pas évoluer ; ; pour le fichier rapport, qui être créé mais peut être vide. et reste - Progranmes conpilës négligeable. sous Clipper. La place occupée par les progreimmes compilés sous Clipper est actuellement de 164 Ko, auquel 11 faut rajouter 64 Ko pour leur gestion, soit près de 230 Ko. Le compilateur Clipper (version Eté 87), indispensable, occupe environ 600 Ko. Cependant, certains fichiers pourraient être supprimés tels que l'éditeur de liens de Clipper (83 Ko) puisque cette opération peut s'effectuer avec l'éditeur de liens du DOS. De plus, le compilateur est livré avec un certain nombre de programmes non compilés. La suppression des programmes jugés non utiles et la compilation des autres diminueraient la place occupée. 7.2. - Place occupée sous Microstation. 7.2.1. différents Microstation. Il occupe environ 2,8 Mo, y compris types de configurations, ... 7.2.2. actuellement - Logiciel - Fichiers Le fichier 43 Ko. dessin Imaginons que 150 les exemples fournis, dessin. des cartes géologiques pays ou régions seront d'Israël pent tion. 7 - Fichiers occupe concernés, avec 5 de cartes dessins distincts pour chaque (correspondant aux 5 types possibles). Sl chaque graphique occupe 50 Ko, il faudra 38 stocker tous. 7.2.3. les Mo pour les programmes. Non compilés, les programmes actuels (au nombre de 8) occu¬ Ko environ. Leur taille n'est plus que de 5,2 Ko après compila¬ -15- 7.3. - Comment résoudre le problème de stockage ? Au total, c'est donc plus de 110 Mo qui seraient nécessaires, en allouant 10 Mo pour les programmes et les index. Il semble évident que les solutions à rechercher concernent la base de données et les fichiers graphiques. 7.3.1. - Base de données. Il est tout d'abord envisageable de réduire la taille d'un enregistrement. En effet, l'information contenue dans certains champs est redondante. Ainsi, le champ 'titre de la carte' (200 caractères) est redécoupé en 4 champs distincts pour permettre un affichage correct à l'écran. De même pour le champ 'in'. Les partitions de ces champs pourraient n'être créées que lors de la visualisation de références, et uniquement pour les références concernées. L'économie de place réalisée serait de 30% (soit 18 Mo pour 50.000 enregistrements). Il faudrait toutefois prévoir de la place pour un fichier temporaire contenant les partitions des champs précités. Une solution encore plus Intéressante serait de traiter les partitions de ces champs dans des variables mémoires actives. On pourrait aussi envisager d'adjoindre d'autres unités disque dur. Mais cela provoquerait une lenteur d'exécution programmes, notamment l'indexation et la recherche d'enregistrements. de des Une solution plus réaliste consisterait à partitionner l'ensemble de la base de données, par continent par exemple ou par entité de taille plus réduite. La base de données pourrait être stockée sur disquettes (1.2 Mo/disquette). Les programmes demanderaient alors à l'utilisateur de charger les disquettes correspondantes. Une autre solution envisageable serait de stocker cette base de données sur un gros système. En effet, la liaison entre le micro ordinateur et les VAX existe. Il faudrait toutefois étudier les problèmes de format des fichiers. 7.3.2. - Graphiques. Le logiciel Microstation prévoit la possibilité des fichiers vers un VAX (programme VTKERMIT), où pourrait les fichiers dessins. Les programmes devront être conséquence pour importer ou exporter ces fichiers. de transférer être stocké modifiés en autre solution serait d'utiliser au maximum les niveaux des fichiers dessins. On pourrait imaginer que les tableaux d'assemblage de cartes et les cartes isolées d'un pays correspondant à des types de cartes différents soient stockés dans des niveaux distincts. Cette solution devrait permettre de réduire l'espace disque nécessaire au stockage. Une différents -16- graphiques, 8 - Points 8.1. Avant de développer plus avant la base de données et les il est nécessaire d'étudier la faisabilité de ces solutions. à approfondir. - Nouvelle version de Microstation. La nouvelle version de Microstation devrait permettre de rechercher des références dans une base de données en croisant plusieurs critères. Sl plusieurs références répondent à ces critères, pourra-t-on les visualiser toutes ? 8.2. III - Nouvelle version de Clipper. Cette nouvelle version peut se passer totalement du logiciel Dbase plus. C'est pourquoi 11 n'en est pas fait mention dans le paragraphe concernant le stockage. De nombreuses améliorations ont été apportées à ce compilateur, mais n'ont pu être testées, faute de temps (création de menus déroulants, par exemple). La programmation sous ce compilateur devrait être facilitée. L'utilisation et la convivialité de l'application devraient être augmentées. 8.3. - Développement de l'application. De nombreux autres programmes devront être élaborés pour développer l'application envisagée, tant sous Clipper que sous Microstation, avec le souci constant de répondre aux besoins des utilisateurs. L'adjonction de champs de gestion des emprunts de la cartothèque doit être envisagée. A priori, 3 champs devraient suffire : le nom de l'emprunteur, l'organisme ou le service auquel 11 appartient, la date d'emprunt. Les programmes existants auront sans doute besoin d'être affinés en fonction de la demande. Cela concerne en particulier l'édition de références textuelles dont la forme devrait se rapprocher le plus possible de celle de Géocarte Information. Des programmes de tri de ces références sont peut être à envisager. -17- 9 - Conclusion. 9.1. - Développement de l'application. Du point de vue Clipper-Mlcrostation. Du point résoudre reste graphiques. de celui logiciels, vue faisabilité, du stockage En conservant sageable il s'orienter vers le couple le problème le plus Important à de la base de données textuelles et des le matériel est de : a priori faudrait actuel, la solution la plus envi¬ - réduire la taille d'un enregistrement de la base de données, par utilisation de variables mémoires, segmenter la base de données, stocker les bases résultantes sur disquettes ou, via le réseau, sur les moyens de stockage d'un gros système informatique. - réduire utilisant stocker globalement la taille des fichiers dessins en au maximum les différents niveaux graphiques, tout ou partie des graphiques sur gros système. La saisie de graphiques sous Microstation à l'aide de programmes de dialogues est difficilement envisageable. La solution réside dans une formation sur Microstation des personnels amenés à faire cette saisie. 9.2. - Déroulement du stage. Ce stage au sein du BRGM m'a permis d'être confronté aux diffé¬ rentes facettes d'un département Information. Cela m'a confirmé la nécessité d'existence de tels services, quelque soit l'entreprise. L'objet même de mon stage m'a convaincu de procéder systématique¬ ment à une analyse fonctionnelle précise de tout système à mettre en place. Les problèmes sont ainsi sériés dès le départ et les solutions recherchées. Cette démarche analytique exige de rechercher et acquérir de nombreuses Informations. D'un point de vue technique, j'ai pu me familiariser avec le fonctionnement d'un micro ordinateur, apprendre et manipuler des logi¬ ciels sur micro ordinateur (Clipper, Microstation, Dbase III plus), découvrir la programmation sous ces logiciels et développer une applica¬ tion partielle. Bien sûr, matériels mis à tout ma ceci n'aurait disposition, pas été la disponibilité possible sans et l'intérêt les moyens pour mon travail manifestés par MM BARTHELEMY, BRETON, DELPORTE, LANNEZ, LAVILLE et MEDIONI. L'aide de MM BARTHELEMY et BRETON a été particulièrement appréciée. Que toutes ces personnes en soient sincèrement remerciées.