analyse fonctionnelle - Infoterre

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BRGM
BRGM
Systeme signalétique informatisé appliqué à
la cartothèque du B . R . G . M : Analyse Fonctionnelle
88 SGN 601 DIG
C. TERRASSE
Juillet 1988
BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES
SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL
Département Information Géologique
ß.P. 6009 - 45060 ORLEANS CEDEX 2 Tél.: (33) 38.64.34.34
-2-
Avant
propos
Le stage effectué
au B.R.G.M. du 30 mai au 16 juillet
1988 s'ins¬
crit
dans le cadre de la
formation
professionnelle
"Ingénieurs
en
Information",
dispensée par le Département Perfectionnement
des Ingé¬
nieurs et Cadres (DPIC) de l'Institut
National Polytechnique
de Lorraine
(INFO de Nancy.
-3-
1
-
Objet.
L'objet
signalétique
ce rapport
est
informatisé
appliqué
de
l'analyse
fonctionnelle
à la cartothèque
Le service cartothèque du Département Information
gère actuellement
un fonds d'environ
100.000 cartes.
La mise sur support
- une gestion
thèque
informatique
et
de ce fonds
une consultation
d'un
système
du BRGM.
Géologique
permettrait
plus souple
(DIG)
:
de la
carto¬
;
- une aide à la publication
de Géocarte
Information,
qui
recense et fait
le point sur les cartes disponibles
pour
un
pays ou une région du monde ;
- une édition
semblage.
avec mise à
jour
permanente des tableaux
d'as¬
Il s'agit
donc de déterminer le choix et la faisabilité
du système
informatique
à adopter en le testant
par le développement d'une applica¬
tion partielle.
2 -
Exposé de la problématique.
La problématique
suivantes
:
- quel
- qui
a été
segmentée
en vue de répondre
est le but de l'application
sont
les utilisateurs
potentiels
- quels sont les moyens matériels
le stage
à développer
aux
questions
?
de l'application
disponibles
au
BRGM
?
pendant
?
La réponse à ces différentes
questions permettra
caractéristiques
recherchées du logiciel
à adopter.
de déterminer
les
Le développement d'une application
partielle
permettra ensuite
de
l'adéquation
du logiciel
au problème à traiter.
Les limites,
contraintes
et difficultés
rencontrées
seront signalées.
vérifier
3
-
Quel est le but de l'application
à développer
?
Le but est la gestion de la cartothèque
et l'aide
à la publication
de Géocarte
Information.
Les données à traiter
seront donc de type
alphanumérique (références de cartes, gestion des emprunts et commandes)
et graphique (tableaux
d'assemblage de cartes systématiques
et de cartes
isolées afférentes
à un pays ou une région).
-4-
De
plus
cette
application
devrait
permettre
:
- la recherche
et la visualisation
de références
- la recherche
et la visualisation
de coupures de cartes
- l'édition
de références
de cartes
;
;
et de cartes.
Par conséquent,
le logiciel
à adopter doit
être
à la
fois
un
système de gestion de base de données et être un logiciel
graphique.
La
recherche de références
slgnalétlques
ou de cartes doit s'effectuer
à
l'aide de fichiers
Inverses
ou index. Le logiciel
à choisir
doit
donc
permettre la création d'index.
Du point de vue périphériques,
écran graphique,
une Imprimante ainsi
4 -
Qui sont les utilisateurs
4.1.
-
A qui s'adresse-t-on
11 est nécessaire
de posséder
qu'une table traçante.
potentiels
?
?
Même si cela semble évident,
il est essentiel
qui on s'adresse,
et cela pour au moins 2 raisons :
- pouvoir
définir
fonctionnalités
un
au départ
de l'application
avec
ces
de savoir
personnes
à développer
à
les
;
- pouvoir dialoguer
avec ces personnes
pour s'assurer
en
permanence que l'application
répond aux besoins exprimés.
L'application
s'adresse en premier
lieu au service cartothèque
du
Département Information
Géologique,
en charge de la gestion de cette
cartothèque,
dont le responsable est M. LANNEZ.
Elle s'adresse
d'abord au sein du
aussi
aux personnes
extérieures
à ce service,
et à terme à l'extérieur.
Dans ce cadre,
cela
BRGM
concerne essentiellement
références
de cartes.
les modules de recherche
et de visualisation
de
M. LANNEZ possède une bonne connaissance des utilisateurs
de la
cartothèque,
en particulier
de leurs critères
de recherche d'une
carte.
La liste
de ces critères
a été
établie,
de façon
à prévoir
les
index
utiles.
4.2.
tique.
afin
sateur.
- Quelles
sont les conséquences qui en découlent
?
L'application
s'adresse à un public peu familiarisé
avec l'informa¬
Il est
donc nécessaire
de programmer sous le logiciel
utilisé
d'assurer des dialogues conviviaux
entre le système et l'utili¬
-5-
Les données saisies doivent être protégées. Tout du moins,
l'accès
aux données doit
être limité
à un certain
nombre de personnes.
Cette
protection
pourrait
être assurée par une confidentialité
d'accès, par un
mot de passe par exemple. Ainsi,
seule la personne responsable de la
cartothèque
serait
autorisée
à modifier
et à mettre à jour les données.
La protection
des programmes de dialogue développés doit aussi
envisagée, en particulier
sl le service doit être commercialisé.
Le logiciel
à adopter
doit
- la programmation
donc permettre
5
-
:
;
- la confidentialité
- la protection
être
d'accès
axix données ;
des programmes de dialogue
Quels sont les moyens disponibles
au
BRGM
développés.
pendant le stage
?
Le choix du logiciel
repose à la fols sur des critères
techniques
(compatibilité
avec le matériel
Informatique,
par exemple) et non
techniques
(possibilité
d'assistance
par une personne connaissant
bien
le logiciel,
par exemple).
5.1.
- Critères
non techniques.
Le premier
de ces critères
est de connaître
la possibilité
d'être
par des personnes
connaissant
bien le matériel
et le
logiciel
adopté. D'une part, vu le temps imparti pour ce stage (1 mois et 1/2),
11 ne parais.-" "it pas envisageable
d'adopter
un logiciel
qui ne fasse pas
partie
intégrante
de la "culture
informatique"
du BRGM. Le logiciel
doit
donc être choisi parmi ce qui est disponible.
D'autre part, il
convient
d'examiner ses potentialités
pour mieux choisir
ce que l'on
pourrait
acquérir.
assisté
Un deuxième critère
tissage et de manipulation
départ très subjectif.
est
la facilité
de compréhension,
d'appren¬
du matériel
et du logiciel.
Ce critère
est au
Un troisième
critère,
lié au précédent, est l'accessibilité
clarté de la documentation
(manuels de référence)
disponible
programmer les dialogues.
5.2.
- Critères
5.2.1.
la
pour
techniques.
- Matériel
Le matériel
et
informatique.
mis à disposition
pendant
le stage
est
constitué
d'un micro ordinateur de type PC compatible (Bull Mlcral 40), avec écran
graphique de type EGA, d'une Imprimante
matricielle,
d'une table
tra¬
çante
et d'une
table
à digitaliser.
Logiciels
Dbase III
Critères
Microstation
plus
non techniques
- assistance
du BRGM
- facilité
de personnes
de compréhension et
du logiciel
oui
:
oui
Y. BARTHELEMY
:
J.Y
bonne
assez bonne
oui
?
oui
oui
oui
oui
non
oui
oui
oui
non
oui
d'apprentissage
- clarté
de la documentation
Critères
techniques
- implantation
possible sur
BM 40, avec version
3.2
du DOS
- mémoire vive
suffisante
- nécessité
graphique
d'une
- progréuranation
- confidentialité
aux
de 640 Ko
carte
possible
d'accès
programmes
- interface
entre les
logiciels
graphiques et de
gestion de base de données
BRETON
oui
1
-6-
La mémoire vive du micro ordinateur
est de 640 Ko (kilo octet).
mémoire morte est un disque dur d'une capacité de 20 Mo (méga octet).
Le système d'exploitation
du micro ordinateur est la version
de MS-DOS (Micro Soft Disk Operating System) . Une carte graphique
Ko équipe le micro ordinateur.
5.2.2.
- Caractéristiques
Tout d'abord,
recherchées
le logiciel
totalement
compatible
Implantée du système d'ex¬
à une mémoire supérieure
à
La partie graphique du logiciel
doit être compatible
type d'émulation
graphique de l'écran et la taille
de la carte
que, ainsi qu'avec la table traçante utilisée.
5.3.
3.2.
de 256
du logiciel.
doit être
avec le matériel
informatique
et la version
ploitation.
Il ne doit pas requérir
l'accès
640 Ko.
La
avec le
graphi¬
- Choix du logiciel.
Notre choix
plus-Mlcrostation.
s'est
orienté
vers
le couple
de
logiciels
Dbase
III
Dbase III
plus est un logiciel
de type SGBD, Microstation
est
la
version pour micro
ordinateur
du logiciel
graphique IGDS, produit
par
Intergraph,
Implanté sur mini ordinateur
VAX.
Microstation
est annoncé avec une Interface
vers Dbase III
plus.
Les fichiers
graphiques
créés sous MS-DOS sont compatibles
et
échangea¬
bles avec ceux créés sous le système d'exploitation
de VAX (VMS).
Microstation
a été installé
par DT/CAR
cartes ), Dbase III plus par SGN/3E (Service
Energie et Environnement).
Ces 2 logiciels
tableau)
répondent a priori
(Direction
Géologique
aux critères
Technologie/
National/Eau,
recherchés
(voir
.
Plusieurs
points
doivent
cependant
être
précisés.
Sous Dbase III
plus,
la confidentialité
d'accès
aux bases de
données peut
être assurée
par un pseudo-mot de passe. Mais cela
ne
constitue
pas une réelle protection
pour qui connaît
ce logiciel.
De
plus, la programmation sous ce logiciel
s'opère sous interpréteur.
Outre
les problèmes de vitesse d'exécution
des programmes, la protection
même
de ces programmes n'est
donc pas assurée. Ces inconvénients
majeurs
seront levés par la suite.
laisse
La clarté
de la documentation
livrée
avec le logiciel
à désirer.
Nous en reparlerons
plus loin.
Microstation
Il s'agit
maintenant de vérifier
non seulement les caractéristiques
annoncées des logiciels
par le développement partiel
d'une application,
mais aussi leur adéquation avec les besoins exprimés.
-7-
6
- Vérification
de l'adéquation
logiciels
choisis
- application
à
développer.
6.1.
- Présentation succincte et apprentissage des logiciels.
6.1.1.
Ce
- Dbase III
logiciel
plus.
fonctionne
sous
3
modes distincts
- un mode assisté,
qui permet de travailler
aucune commande du logiciel,
:
sans
connaître
- un mode commande,
- un mode programme.
Ce logiciel
m'est apparu d'accès
facile.
Cela est en partie
dû à mon expérience de logiciels
de même type sur gros systèmes informa¬
tiques (Janus, Texto). Mais la clarté de la documentation (en particu¬
lier du manuel de programmation) et les nombreux écrans d'aide
disponi¬
bles contribuent
aussi à s'imprégner
rapidement
du fonctionnement
du
logiciel
et de la syntaxe des commandes.
6.1.2.
- Microstation.
Le logiciel
implanté est
la version 2.1.3. de Microstation,
version démonstration.
Cette version de démonstration
se caractérise
par
une sortie
automatique du logiciel
au bout de 10 minutes
d'utilisation,
mais avec sauvegarde des données saisies.
Microstation
fonctionne
sous
2 modes
:
- un mode commande, pour lequel les commandes sont fournies
au logiciel
de 2 façons possibles
et non exclusives
:
. au
.
clavier,
grâce à un menu sur table à digitaliser.
Ce mode permet
de sélectionner
une commande sur
la table grâce à une
souris. Le nom de la commande s'affiche
alors à l'écran
avec les opérations éventuelles à effectuer
ner un élément graphique, par exemple).
(sélection¬
- un mode programmé par l'utilisateur,
avec la création
de
macro instructions
(user
commands), susceptibles
d'être
compilées.
-8-
III
L' apprentissage
de ce logiciel
plus. Cela peut tenir à plusieurs
est moins
éléments
immédiat
que pour
Dbase
:
- 11 est difficile
de s'imprégner
"phylosophle"
générale du logiciel
en peu de
temps de
la
;
- la documentation livrée avec le logiciel
est peu claire
et mal organisée,
quelquefois
fausse ou Incomplète.
Elle
semble être conçue par ou pour des personnes
connaissant
déjà le logiciel
IGDS.
- mon
expérience
graphiques
est
plus
(connaissance
sommaire
d'un
sur
logiciel
les
logiciels
sur gros
systè¬
mes) .
Toutefois,
les performances du logiciel
sont élevées, notamment en
ce qui concerne la création
de dessins. Une caractéristique
Importante
de ce logiciel
est qu'il
permet d'appeler
des programmes externes
à
Microstation,
tout en continuant
à y résider.
6.1.3.
Cette
- Interface
Dbase III
plus - Microstation.
interface
permet de relier
un fichier
dessin à 3 bases
sous Dbase III plus.
Il suffit
pour cela
aux enregistrements de la base de données,
est créé un index spécial.
de données distinctes
créées
d'ajouter
un champ spécifique
sur lequel
A partir
- lire
tion
de Microstation,
ou écrire
11 est
possible
de
:
dans une base de données
;
- rechercher et visualiser
un enregistrement
de la >ase
données en fournissant
la valeur d'un champ indexe ;
de
- lier
les
enregistrements
élément graphique.
un
Toutefois,
de
est peu claire,
pour le logiciel
quelquefois
erronée.
même que
de la
base
de données
Microstation,
à
la documenta¬
Les possibilités
d'appel
d'éléments manipulés sous Microstation
(graphiques par exemple) à partir de Dbase III n'ont
pas été recher¬
chées. L'interface
ne fonctionne peut être que dans un seul sens.
6.2.
- Application
6.2.1.
partielle
développée.
- Démarche générale adoptée.
L'application
devra pouvoir
gérer des programmes et des
fichiers
créés sous Dbase III plus et Microstation.
Mais il est impossi¬
ble de charger en mémoire vive les 2 logiciels
à la fois.
-9-
Comment résoudre
ce problème
?
Dbase III plus fonctionne sous interpréteur.
Des compilateurs
du langage Dbase existent.
Ils convertissent
le langage de ces program¬
mes sources (écrits
en dbase) en langage machine. Une fois compilés, ces
programmes sont directement
exécutables.
L'appel
Microstation
tels
de
à
peut alors
être
Le compilateur
Corporation
a été
Il
sous
Clipper
(version Automne 86)
grâce à Y. BARTHELEMY (SGN/3E).
Installé
possède les avantages
suivants
- avantages d'un compilateur
le
de
logiciel
Nantucket
:
:
.
les programmes compilés
ne sont
pas modifiables
accessibles.
Leur confidentialité
est ainsi assurée
rend leur commercialisation
envisageable
;
ni
et
.
les
programmes compilés
mémoire vive et s'exécutent
en
. 11
possède des fonctions
- avantages
.
.
.
par rapport
il existe
mentaires
occupent
peu
rapidement ;
d'aide
à Dbase III
de nombreuses fonctions
de
place
à la programmation.
plus
:
et commandes
supplé¬
;
les capacités de Dbase III plus y sont étendues (possi¬
bilité
de créer jusqu'à
1024 champs/enregistrement,
de
créer jusqu'à 64 000 variables mémoires actives (contre
256 sous Dbase III plus),
de traiter
les champs de type
mémo (+ de 254
caractères)
comme des variables
mémolJT Co
Il
externes
programmes
effectué.
f
*
/
)
possibilité
de créer
des écrans
d'aide
contexte dans lequel
se trouve l'utilisateur,
tant ainsi
la convivialité
des programmes.
possède aussi
certains
Inconvénients
sensible
au
augmen¬
:
- certaines
commandes de Dbase III plus ne sont pas recon¬
nues (en particulier
les commandes en mode plein
écran),
mais elles ne sont pas Indispensables
pour l'application.
- les fichiers
index créés par le compilateur
(extension
.ntx) différent
par leur
structure
de ceux créés
par
Dbase III plus (extension
.ndx). Les 2 types d'index sont
donc incompatibles.
Toutefois,
les
index
créés
par
Clipper tiennent
moins de place en mémoire et permettent
une recherche
plus
rapide.
-10-
Pour la recherche d'enregistrements
de la base de
station a recours à un index.
Nous avons pu vérifier
n'accepte pas les fichiers .ntx. Cet Inconvénient vient
la dernière
version
du compilateur
Clipper
(version
Implantée
en fin
types d'index.
2
quel type d'index
de stage.
Cette version
Toutefois,
il
autorise
Micrologiciel
levé avec
été 87),
données.
que ce
d'être
2.24,
le choix
faudra adopter une stratégie
de créer
pour
les
savoir
créer.
Les applications
développées après compilation
occupent donc
moins
de place en mémoire. Toutefois,
la taille
minimale avec une seule
ligne
de programme est de 110 Ko, à laquelle
11 faut
rajouter 64 Ko pour la
gestion
du programme.
La résidence
simultanée en mémoire vive
de Microstation
ec des
programmes compilés n'est pas résolue pour autant. En effet,
ce logiciel
réserve une taille
mémoire de 100 Ko pour l'appel
de programmes
externes.
Une première solution
consiste
gramme compilé.
Seule une partie
mémoire vive,
ce
à créer des
du programme
puis chargement d'autres
parties
"overlays"
de ce pro¬
est alors
chargée
en
selon le déroulement
de
programme.
Une deuxième solution,
plus simple, consiste à réserver une taille
mémoire plus importante
pour l'appel de programmes externes. Cela est
permis par la commande 'set tasksize',
qui alloue jusqu'à 500 Ko à une
application
externe.
La commande 'task
= nom du programme
externe'
devrait
ensuite exécuter le programme appelé.
Mais cette
commande
ne marche pas.
Pour remédier
à
ce défaut
logiciel
("bug"
pour les informaticiens),
il est toutefois
d'appeler le programme compilé par l'intermédiaire
du système
tation
(MS-DOS).
J'ai
donc pu adopter
la configuration
suivante
entrée sous Microstation
dans un fichier
dessin servant
du
possible
d'exploi¬
de l'application
:
de menu
choix
travail
sur la
base de données
(= programme compilé)
par Clipper
travail
(visualisation
sous Microstation
d'un graphique,
seul
par exemple
ou appel de l'interface
(visualisation
de références d'une carte)
-11-
6.2.2.
- Application
Les programmes de
tent,
après choix d'options
- d'ajouter
développée sous Dbase III
dialogues actuellement
dans des menus :
des enregistrements
développés
permet¬
la base de données.
à
L'accès à cette option est contrôlé
plus/Clipper.
par un mot de passe.
La structure
de la base (champs et contenu) a été définie
en
collaboration
avec M LANNEZ. Un écran de saisie,
lui aussi affiné
avec
M. LANNEZ, facilite
l'entrée
des données. A tout moment de la saisie,
11
est possible d'accéder à des écrans d'aide qui fournissent des informa¬
tions générales (comment se déplacer dans l'écran de saisie)
et spécifi¬
ques de chaque champ. L'indexation
du contenu des champs choisis
pour
effectuer
une recherche est comprise dans le déroulement du programme.
-
de rechercher
des enregistrements.
Après avoir sélectionner
le ou les critères
de recherche (pays
concerné, auteur de la carte,
échelle,
...)
et avoir fourni
le ou les
valeurs,
les références
sont soit affichées
à l'écran,
soit imprimées sur
papier à l'aide
de l'imprimante.
La forme d'affichage
ou d'impression
a
été définie.
Il est donc possible d'éditer
sur papier tout ou partie de la
base de données. A terme, la partie
textuelle
de Géocarte
Information
pourrait
être éditée par ce biais,
en gérant les codes d'impression
de
l'imprimante
(ex. : mise en caractères gras).
- de savoir sl le graphique
correspondant
à un pays et
un
type de carte est
disponible.
Toutefois,
dans sa forme actuelle
ce
programme prête à confusion.
L'objectif
initial
était de pouvoir afficher
à l'écran
le graphique
concerné à partir
de ce programme. Mais les
difficultés
d'appel de fichiers
graphiques à partir
de ce programme n'ont
put être résolues.
La possibilité
d'afficher
un graphique
pays concerné et le type de carte a été développée
en sélectionnant
sous Microstation.
le
Le programme compilé actuel en langage Dbase vérifie
simple¬
ment que des références
correspondant
au pays et au type de carte
sont
présentes dans la base de données. Cela ne signifie
pas pour autant
que
le graphique correspondant
ait été créé.
6.2.3.
d'Israël
- Application
Un fichier
graphique
a été constitué.
développée
sous Microstation.
correspondant
aux
cartes
géologiques
-12-
II
se compose
:
- d'un fonds de carte
avec les
pays, le réseau hydrographique,
- du tableau d'assemblage
au
1
:
100.000
frontières
...
politiques
de la cartographie
du
systématique
;
- de la représentation
des cartes
Isolées,
Chacune de ces composantes se trouve à un niveau différent
(63 disponibles).
Il est possible d'afficher
tout ou partie
ces niveaux.
graphique
Le développement
de
de programmes sous Microstation
du
de
permet alors
:
- visualiser
un graphique
;
- agrandir ou réduire une zone du graphique pour noter
le
ou les numéros des coupures de carte dont on désire
obtenir
les références
;
- visualiser
les références d'une coupure en fournissant
son numéro, grâce à l'interface
Microstation
- Dbase III
plus. Mais la recherche
de cette
référence
ne peut
s'effectuer
que sur 1 seul
index. De plus, sl plusieurs
références
concernent un même numéro de carte,
seule
la
première sera visualisée.
D'autres
développements
sont rapidement
envisageables
tels
que
- le traçage
traçante
de
tout
ou
partie
d'un
graphique
sur
table
;
- la visualisation
de références
en pointant
directement
sur le graphique avec la souris (commande "lócele").
Il
faudrait
alors
que les représentations
graphiques
des
cartes soient des "shapes".
Certains
problèmes
subsistent
encore
- le lancement des programmes
l'utilisateur
lui-même ;
:
doit
être
effectué
par
- la saisie du fichier
dessin doit s'effectuer
en dehors de
l'application.
Il faut donc prévoir une période de forma¬
tion pour la ou les personnes qui effectueront
la saisie
des graphiques.
La nouvelle version de Microstation,
annoncée pour août 1988,
devrait apporter des améliorations.
Elle autoriserait
en particulier
la
recherche d'enregistrements
sur plusieurs
critères
;
la possibilité
annoncée d'attacher
un programme à un fichier
dessin n'obligerait
plus
l'utilisateur
à appeler lui-même ce programme.
-13-
7
- Quelle quantité
Il
gestion
tions
d'information
doit-on
stocker
convient
d'évaluer
la taille
complète de la cartothèque afin
suivantes
mémoire qui nécessiterait
de pouvoir répondre aux
micro
- sl
ordinateur
oui,
seule
- sinon,
cartothèque peut-il
faut-il
tâche
être
réserver
micro ordinateur
un
sont les solutions
- Fichiers
possibles
à
cette
?
plus/Clipper.
base de données.
Actuellement,
chaque enregistrement
de
occupe 1201 octets.
Pour 50.000 cartes,
soit 50.000
place occupée serait de 60 Mo. Il faut aussi rajouter
gestion de cette base, fonction
du nombre de champs
lement : 24 champs x 32 octets = 768 octets) auquel
(soit un total de 803 octets).
La taille
la base de données
enregistrements,
la
un espace pour la
de la base
(actuel¬
on ajoute 35 octets
supérieure
réelle
de la base de données serait
à 60 Mo, ce qui est le triple
de la capacité
dur actuel
!
il
un
?
quelles
De plus,
Dbase III
implanté sur
?
- Place occupée sous Dbase III
7.1.1.
l'interface
la
ques¬
:
- l'ensemble de la
7.1.
?
existe
aussi
plus-Mlcrostation
donc légèrement
du disque
un autre fichier
.dbf qui contrôle
qui occupe actuellement près de
totale
9 Ko.
7.1.2.
- Fichiers
index.
La place qu'occuperaient
les fichiers
index est difficilement
prévisible.
Ainsi,
pour une dizaine
de références,
la taille
de chacun
des 10 fichiers
index est de 1024 ou 2048 octets. L'augmentation
de leur
taille
n'est pas une fonction continue du nombre d'enregistrements
de la
base.
De
chiers
plus,
11
s'agit
de
prévoir
la place
nécessaire
aux
fi¬
.ndx.
7.1.3.
- Fichiers
.scr,
.fmt
et .rpt.
L'interface
Microstatlon-Dbase
III plus requiert
l'accès à un
fichier
écran
(.scr),
format
(.fmt)
et rapport
(.rpt).
par base de
données, qui définissent
les modalités d'affichage
des références de la
base de données à
-14-
Ils
occupent
:
-
757 octets
pour le fichier
format
- 2146 octets
pour le fichier
écran
0 octets
doit
Leur taille
ne doit
7.1.4.
pas évoluer
;
;
pour le fichier
rapport,
qui
être créé mais peut être vide.
et reste
- Progranmes conpilës
négligeable.
sous Clipper.
La place occupée par les progreimmes compilés sous Clipper est
actuellement
de 164 Ko, auquel 11 faut rajouter
64 Ko pour leur gestion,
soit près de 230 Ko.
Le compilateur
Clipper
(version
Eté 87),
indispensable,
occupe environ
600 Ko. Cependant,
certains
fichiers
pourraient
être
supprimés tels que l'éditeur
de liens
de Clipper
(83 Ko) puisque
cette
opération
peut s'effectuer
avec l'éditeur
de liens du DOS. De plus,
le
compilateur
est livré
avec un certain
nombre de programmes non compilés.
La suppression
des programmes jugés
non utiles
et
la compilation
des
autres diminueraient
la place occupée.
7.2.
- Place occupée sous Microstation.
7.2.1.
différents
Microstation.
Il occupe environ 2,8 Mo, y compris
types de configurations,
...
7.2.2.
actuellement
- Logiciel
- Fichiers
Le fichier
43 Ko.
dessin
Imaginons
que 150
les exemples fournis,
dessin.
des cartes
géologiques
pays ou régions
seront
d'Israël
pent
tion.
7
- Fichiers
occupe
concernés,
avec 5
de cartes
dessins distincts
pour chaque (correspondant
aux 5 types
possibles).
Sl chaque graphique occupe 50 Ko, il faudra 38
stocker tous.
7.2.3.
les
Mo
pour
les
programmes.
Non compilés,
les programmes actuels
(au nombre de 8) occu¬
Ko environ.
Leur taille
n'est
plus que de 5,2 Ko après compila¬
-15-
7.3.
- Comment résoudre
le problème de stockage
?
Au total,
c'est donc plus de 110 Mo qui seraient nécessaires,
en
allouant 10 Mo pour les programmes et les index. Il semble évident
que
les solutions
à rechercher concernent la base de données et les fichiers
graphiques.
7.3.1.
- Base de données.
Il est tout d'abord envisageable de réduire la taille
d'un
enregistrement.
En effet,
l'information
contenue dans certains
champs
est redondante. Ainsi, le champ 'titre
de la carte'
(200 caractères) est
redécoupé en 4 champs distincts
pour permettre
un affichage
correct
à
l'écran. De même pour le champ 'in'.
Les partitions
de ces champs pourraient
n'être créées que
lors
de la visualisation
de références,
et uniquement pour
les
références concernées. L'économie de place réalisée serait de 30% (soit
18 Mo pour 50.000 enregistrements).
Il faudrait
toutefois
prévoir de la
place pour un fichier
temporaire
contenant les
partitions
des champs
précités.
Une solution
encore plus Intéressante
serait
de traiter
les
partitions
de ces champs dans des variables
mémoires actives.
On pourrait
aussi
envisager d'adjoindre
d'autres
unités
disque
dur.
Mais cela
provoquerait
une lenteur
d'exécution
programmes, notamment l'indexation
et la recherche d'enregistrements.
de
des
Une solution
plus
réaliste
consisterait
à
partitionner
l'ensemble
de la base de données,
par continent
par exemple ou par
entité
de taille
plus réduite.
La base de données pourrait
être
stockée
sur disquettes
(1.2 Mo/disquette).
Les programmes demanderaient alors
à
l'utilisateur
de charger les disquettes
correspondantes.
Une autre solution
envisageable
serait
de stocker
cette
base
de données sur
un gros
système. En effet,
la liaison
entre le micro
ordinateur
et
les VAX existe.
Il
faudrait
toutefois
étudier
les
problèmes de format des fichiers.
7.3.2.
- Graphiques.
Le logiciel
Microstation
prévoit la possibilité
des fichiers
vers un VAX (programme VTKERMIT), où pourrait
les
fichiers
dessins.
Les programmes devront
être
conséquence pour importer ou exporter ces fichiers.
de transférer
être
stocké
modifiés
en
autre
solution
serait
d'utiliser
au maximum
les
niveaux des fichiers
dessins. On pourrait
imaginer que les
tableaux
d'assemblage de cartes
et les cartes
isolées
d'un pays
correspondant
à des types de cartes différents
soient stockés dans des
niveaux distincts.
Cette solution
devrait permettre de réduire
l'espace
disque nécessaire
au stockage.
Une
différents
-16-
graphiques,
8 -
Points
8.1.
Avant de développer plus
avant la base de données et les
il est nécessaire d'étudier
la faisabilité
de ces solutions.
à approfondir.
- Nouvelle
version
de Microstation.
La nouvelle version de Microstation
devrait
permettre de rechercher
des références
dans une base de données en croisant
plusieurs
critères.
Sl plusieurs
références
répondent
à ces critères,
pourra-t-on
les
visualiser
toutes ?
8.2.
III
- Nouvelle version
de Clipper.
Cette nouvelle version peut se passer totalement du logiciel
Dbase
plus. C'est pourquoi 11 n'en est pas fait mention dans le paragraphe
concernant
le stockage.
De nombreuses
améliorations
ont été apportées
à ce compilateur,
mais n'ont
pu être
testées,
faute
de temps (création
de
menus
déroulants,
par exemple). La programmation sous ce compilateur
devrait
être
facilitée.
L'utilisation
et la convivialité
de l'application
devraient être augmentées.
8.3.
- Développement de l'application.
De nombreux autres programmes devront être élaborés pour développer
l'application
envisagée, tant sous Clipper que sous Microstation,
avec
le souci constant de répondre aux besoins des utilisateurs.
L'adjonction
de champs de gestion des emprunts de la
cartothèque
doit être envisagée. A priori,
3 champs devraient
suffire
: le nom
de
l'emprunteur,
l'organisme
ou le service auquel
11 appartient,
la date
d'emprunt.
Les programmes existants
auront sans doute besoin d'être affinés en
fonction de la demande. Cela concerne en particulier
l'édition
de
références textuelles
dont la forme devrait
se rapprocher
le plus
possible de celle de Géocarte Information.
Des programmes de tri de ces
références
sont peut être
à envisager.
-17-
9 -
Conclusion.
9.1.
- Développement de l'application.
Du point de vue
Clipper-Mlcrostation.
Du point
résoudre reste
graphiques.
de
celui
logiciels,
vue faisabilité,
du stockage
En conservant
sageable
il
s'orienter
vers le
couple
le problème le plus
Important
à
de la base de données textuelles
et des
le matériel
est de :
a priori
faudrait
actuel,
la solution
la plus
envi¬
- réduire
la taille
d'un
enregistrement
de la
base
de
données, par utilisation
de variables
mémoires, segmenter la
base de données,
stocker
les
bases résultantes
sur
disquettes
ou, via
le réseau,
sur les moyens de stockage
d'un gros système informatique.
- réduire
utilisant
stocker
globalement
la
taille
des fichiers
dessins
en
au maximum les
différents
niveaux
graphiques,
tout ou partie
des graphiques
sur gros système.
La saisie de graphiques sous Microstation
à l'aide
de programmes de
dialogues est difficilement
envisageable.
La solution
réside dans une
formation
sur Microstation
des personnels amenés à faire cette saisie.
9.2.
- Déroulement
du stage.
Ce stage au sein du BRGM m'a permis d'être
confronté aux diffé¬
rentes facettes
d'un département
Information.
Cela m'a confirmé
la
nécessité d'existence
de tels services,
quelque soit l'entreprise.
L'objet
même de mon stage
m'a convaincu de procéder
systématique¬
ment à une analyse fonctionnelle
précise
de tout système
à mettre
en
place. Les problèmes sont
ainsi sériés dès le départ et les
solutions
recherchées. Cette démarche analytique
exige de rechercher et acquérir
de nombreuses Informations.
D'un point
de vue technique,
j'ai
pu me familiariser
avec le
fonctionnement
d'un micro ordinateur,
apprendre et manipuler des logi¬
ciels sur micro ordinateur
(Clipper,
Microstation,
Dbase III
plus),
découvrir
la programmation sous ces logiciels
et développer une applica¬
tion partielle.
Bien sûr,
matériels
mis à
tout
ma
ceci
n'aurait
disposition,
pas été
la disponibilité
possible
sans
et l'intérêt
les
moyens
pour
mon
travail
manifestés
par MM BARTHELEMY, BRETON, DELPORTE, LANNEZ, LAVILLE
et MEDIONI. L'aide
de MM BARTHELEMY et BRETON a été particulièrement
appréciée.
Que toutes ces personnes en soient sincèrement
remerciées.
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