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ATELIER ALGORITHMIQUE ET CALCUL FORMEL : NOUVEAUX PROGRAMMES DE 1
ÈRE
PARTIE A : ALGORITHMIQUE
I - L’ALGORITHMIQUE : POUR QUOI FAIRE ?
1. PRESENTATION
ALGORITHME : suite finie de règles à appliquer dans un ordre déterminé à un nombre fini de
données pour arriver, en un nombre fini d’étapes, à un résultat et cela, indépendamment des
données.
LA DEMARCHE ALGORITHMIQUE APPARAIT TRES TÔT DANS LA SCOLARITE
Opérations posées # réduction au même dénominateur # résolution d’équations … etc
C’EST UNE COMPOSANTE ESSENTIELLE DE L’ACTIVITE MATHEMATIQUE
Cette démarche permet chez l’élève :
De développer sa capacité à expérimenter
De susciter son sens de l’observation
D’affiner sa vision d’une démarche scientifique structurée
Expliquer oralement une démarche, communiquer un résultat par oral ou par écrit
ELLE PERMET D’ABORDER CERTAINS OBJETS SOUS UN JOUR NOUVEAU
nouvelles méthodes de démonstration
découvertes ou études des comportements asymptotiques
automatisation de la recherche des extremums d’une fonction
automatisation de la recherche des solutions d’une équation
représentation de graphes en utilisant la notion de pixels
tri automatisé et calculs des indicateurs de données statistiques
ELLE REPOSE SUR UNE STRUCTURE SIMPLE ET IDENTIFIEE
A – Préparation du traitement Repérage des données nécessaires ou indispensables à la
résolution.
Création ou saisie de ces données
B – Traitement Séquences, processus ou instructions pour une exécution
automatique indépendamment de la valeur des données
entrées.
C – Sortie des résultats
Affichées à l’écran
imprimées sur papier
réutilisées par un autre module
conservées en mémoire ou dans un fichier
2. UNE DEMARCHE PLUTOT QUE DES ACTIVITES ISOLEES
2
UNE DEMARCHE ALGORITHMIQUE PROGRESSIVE ET FREQUENTE
En repérant dans le cours ce qu’il peut être intéressant ou utile de traiter avec un
algorithme
En partant toujours d’un traitement simplifié, à raffiner successivement
En évitant toute technicité systématique, par exemple liée au choix d’un langage de
programmation.
En diversifiant les types de tâches : conception, compréhension, recherche d’erreur …
IL NE S’AGIT PAS D’ANIMER UN ATELIER D’INFORMATIQUE !
Ce qui n’est pas inintéressant mais chronophage et toujours délicats à mettre en place dans les
heures de cours.
II – LES ATTENTES DES NOUVEAUX PROGRAMMES
1. APRES LA SECONDE, LES ELEVES SONT CENSES SAVOIR
Décrire certains algorithmes en langage naturel ou dans un langage symbolique
En réaliser quelques-uns à l’aide d’un tableur ou d’un programme sur calculatrice ou
avec un logiciel adapté
Interpréter des algorithmes plus complexes
2. LES ATTENTES GENERALES DES NOUVEAUX PROGRAMMES DE PREMIERES
À l’occasion de l’écriture d’algorithmes et programmes, il convient de donner aux élèves de bonnes
habitudes de rigueur et de les entraîner aux pratiques systématiques de vérification et de contrôle.
Instructions élémentaires (affectation, calcul, entrée, sortie).
Les élèves, dans le cadre d’une résolution de problèmes, doivent être capables :
- d’écrire une formule permettant un calcul ;
- d’écrire un programme calculant et donnant la valeur d’une fonction ;
- ainsi que les instructions d’entrées et sorties nécessaires au traitement.
Boucle et itérateur, instruction conditionnelle
Les élèves, dans le cadre d’une résolution de problèmes, doivent être capables de :
- programmer un calcul itératif, le nombre d’itérations étant donné ;
- programmer une instruction conditionnelle, un calcul itératif, avec une fin de boucle conditionnelle.
3. MENTIONS DANS LES COMMENTAIRES DES PROGRAMMES DE 1
ERE
S
Les commentaires entre crochets désignent ceux repris dans les programmes des 1
ère
ES , L
CONTENUS CAPACITES ATTENDUES COMMENTAIRES
Second degré
Forme canonique d’une
fonction polynôme de degré
Déterminer et utiliser la
forme la plus adéquate
d’une fonction polynôme
On fait le lien avec les
représentations graphiques
étudiées en classe de seconde.
3
deux.
Équation du second degré,
discriminant.
Signe du trinôme.
de degré deux en vue de
la résolution d’un
problème : développée,
factorisée, canonique.
Des activités
algorithmiques doivent être
réalisées dans ce cadre.
Suites
Modes de génération
d’une suite numérique.
Suites arithmétiques et
suites géométriques.
Modéliser et étudier une
situation à l’aide de suites.
Mettre en oeuvre des
algorithmes permettant :
- d’obtenir une liste de
termes d’une suite ;
- [de calculer un terme de
rang donné].
Il est important de varier les
approches et les outils.
L’utilisation du tableur et la mise en
oeuvre d’algorithmes sont l’occasion
d’étudier en particulier des suites
générées par une relation de
récurrence.
Sens de variation d’une
suite numérique.
Approche de la notion de
limite d’une suite à partir
d’exemples.
Exploiter une
représentation graphique
des termes d’une suite.
On peut utiliser un algorithme
ou un tableur pour traiter des
problèmes de comparaison
d’évolutions et de seuils.
Par exemple, dans le cas d’une
suite croissante non majorée, on
peut déterminer un rang à partir
duquel tout terme de la suite est
supérieur à un nombre donné.
Le tableur, les logiciels de
géométrie dynamique et de calcul
sont des outils adaptés à l’étude
des suites, en particulier pour
l’approche expérimentale de la
notion de limite.
Modèle de la répétition
d’expériences identiques
et indépendantes à deux
ou trois issues.
Représenter la répétition
d’expériences identiques et
indépendantes par un arbre
pondéré.
Utiliser cette représentation
pour déterminer la loi d’une
variable aléatoire associée
à une telle situation.
Pour la répétition d’expériences
identiques et indépendantes, la
probabilité d’une liste de résultats
est le produit des probabilités de
chaque résultat.
La notion de probabilité
conditionnelle est hors programme.
On peut aussi traiter quelques
situations autour de la loi
géométrique tronquée.
On peut simuler la loi
géométrique tronquée avec un
algorithme.
Espérance, variance et
écart-type de la loi
binomiale.
Utiliser l’espérance d’une
loi binomiale dans des
contextes variés.
La formule donnant l’espérance de
la loi binomiale est conjecturée puis
admise, celle de la variance est
admise.
[On peut simuler la loi
binomiale avec un algorithme].
4
Échantillonnage
Utilisation de la loi
binomiale pour une prise
de décision à partir d’une
fréquence.
Exploiter l’intervalle de
fluctuation à un seuil
donné, déterminé à l’aide
de la loi binomiale, pour
rejeter ou non une
hypothèse sur une
proportion.
L’objectif est d’amener les élèves à
expérimenter la notion de «
différence significative » par rapport
à une valeur attendue et à
remarquer que, pour une taille de
l’échantillon importante, on conforte
les résultats vus en classe de
seconde.
[L’intervalle de fluctuation peut
être déterminé à l’aide d’un tableur
ou d’un algorithme].
III – PISTES DE REFLEXION SUR LES PRATIQUES – EXEMPLES D’ACTIVITES
1. COMMENT PRATIQUER ? COMMENT FAIRE PRATIQUER ?
IL NE S’AGIT PAS D’ECRIRE SEULEMENT UN PROGRAMME
Il est même judicieux de ne pas commencer par là. Les travaux proposés doivent être proposés dans
un cadre plus large qu’une simple écriture de programme et pourraient revêtir plusieurs formes :
Comprendre et analyser un algorithme préexistant
Identifier les différentes parties d’un algorithme : Données d’entrées, traitement, sorties
Modifier un algorithme pour obtenir un résultat particulier
Transposition d’algorithmes dans différents types de langages
Analyse d’algorithmes erronés
Travail dans la durée
Travail individuel ou collectif
2. EVALUATION DES PRATIQUES
L’évaluation des pratiques en Algorithmique peut s’organiser autour d’une évaluation par
compétences qui ne conduira pas nécessairement à une note spécifique chiffrée.
Les activités menées dans le cadre de la pratique de l’algorithmique peuvent servir de support
d’évaluation des compétences liées, d’une part, aux trois modalités fondamentales de l’activité en
algorithmique qui sont :
a) analyser le fonctionnement ou le but d’un algorithme existant ;
b) modifier un algorithme existant pour obtenir un résultat précis ;
c) créer un algorithme en réponse à un problème donné.
et, d’autre part, à la résolution de probmes telles que :
d) modéliser et s’engager dans une activité de recherche ;
e) faire une analyse critique ;
f) pratiquer une lecture active de l’information (critique, traitement), en privilégiant les changements
de registre (graphique, numérique, algébrique)
5
3. EXEMPLES D’ACTIVITES
Activité 1 – Algorithme de Horner : calcul de P(
α
) avec P polynôme de degré n
I – Exemple sur un polynôme de degré 3
a) Observation : On considère le polynôme 442)(
23
+= xxxxP
On souhaite calculer )2(P en effectuant le moins d’opérations élémentaires possible
i. Calculer )2(P par un calcul direct. Combien d’opérations élémentaires ce calcul
représente-t-il ?
ii. Remplir le tableau de Horner suivant :
a
3
= 2
a
2
= -4
a
1
= 1
a
0
= -4
b
2
=a
3
= ……
b
1
=a
2
+ 2
×
b
2
= …..
b
0
=a
1
+ 2
×
b
1
= …….
P(2)= a
0
+ 2
×
b
0
= ……….
iii. combien d’opérations élémentaires le calcul avec le tableau représente-t-il ?
b) Justification : Posons )2()()( PxPxQ
=
i. Prouver qu’il existe un polynôme R de degré 2 tel que )()2()( xRxxQ
×
=
ii. Posons
012
²)( bxbxbxR ++= . Montrer par identification que l’égalité précédente
aboutie au système
+= += +=
=
00
110
221
32
2)2(
2
2
baP
bab
bab
ab
c) Algorithme : Compléter la trame l’algorithme suivant permettant de calculer P(
α
) , pour P
polynôme quelconque de degré 3,
α
réel quelconque, avec la méthode de Horner.
Variables d’entrée
a est du type ………
alpha est du type ……
i est du type …….
Variables de sortie
y ( = P(2) ) est du type …
Initialisation
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