GazetteSFI 23dec09

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23 Décembre 2009
20ème COURS D'IMMUNOLOGIE DE LA SFI
"Relations Hôte - Pathogène"
29 Mars - 1 Avril 2010 La Grande Motte - Camargue
COMITÉ D’ORGANISATION
Sophie Caillat-Zucman (SFI), Paul Guglielmi (SFI), Sylvain Fisson (ASSIM) et
Olivier Boyer (ASSIM)
ORGANISATION DU COURS
Le cours se déroule en immersion totale du mercredi midi au samedi après-midi (16
heures). Il s’adresse aux enseignants d’immunologie ou d’autres disciplines qui peuvent y
trouver une aide à la préparation de leurs cours, aux jeunes scientifiques qui peuvent y
approfondir leur connaissance en immunologie, aux chercheurs et ingénieurs de
laboratoires publics et privés de recherche en immunologie ou dans des domaines
interactifs avec cette discipline.
Chacun des conférenciers invités donne deux séminaires d’1h30 chacun, l’un
correspondant à une introduction et revue générale du thème traité, l’autre
approfondissant un thème d’actualité ou plus spécialisé non développé dans le cours
général. Cette organisation doit faciliter les échanges entre étudiants et conférenciers.
Ce cours est reconnu sur le plan universitaire pour la validation de certains modules
d’Ecole Doctorale.
INSCRIPTIONS
Téléchargez le formulaire d'inscription et envoyez le au:
Secrétariat de la SFI
191 rue de Vaugirard, 75015 Paris
Courriel : [email protected]
1/5
TARIFS
(en pension complète du mercredi midi au samedi après-midi + transport en car allerretour de la Gare de Montpellier au VVF de la Grande Motte) :
- Chercheurs, universitaires, doctorants : 550 Euros
- Autres participants : 880 Euros
ATTENTION LE TRANSPORT EN TRAIN JUSQU'A MONTPELLIER N'EST
PAS COMPRIS DANS LE TARIF
BOURSES
20 bourses de 275 € sont offertes par la SFI pour des étudiants ou post doctorants de
moins de 30 ans, adhérents de la SFI.
Renseignez vous auprès du secrétariat avant de vous inscrire
Renseignements complémentaires auprès du secrétariat de la SFI :
Tél. 01 45 66 85 97 - Courriel : [email protected]
http://www.sfi-immunologie.com.fr/pages/set_enseignement1.html
•
COLLEGE DES ENSEIGNANTS D'IMMUNOLOGIE
APPEL A CANDIDATURE à UNE BOURSE POUR LE COURS DE
LA SFI 2010
Le Collège des Enseignants d'Immunologie (ASSIM) lance un appel à candidature
pour l’attribution de 3 bourses de 550 € pour participer au
20ème COURS D'IMMUNOLOGIE DE LA SFI
"Relations Hôte - Pathogène"
29 Mars - 1 Avril 2010 La Grande Motte - Camargue
Ces bourses, permettant de couvrir la totalité des frais d’inscription et de séjours sont
destinées à des enseignants MCU ayant moins de 5 ans d’ancienneté et à jour de leur
cotisation ASSIM. Cette année, ces bourses pourront également être ouvertes à des
AHU et ATER qui seront sélectionnés en fonction de leur lettre de motivation et de
leur engagement dans la discipline.
Les candidatures sont à adresser par courrier électronique à [email protected]
et [email protected]
-
Composition de la demande :
CV bref (1 page, maximum 3 pages)
- Lettre de motivation
2/5
Date limite de réception :
Lundi 22 février 2010
Les inscriptions sont à prendre sur le site de la SFI par téléchargement du formulaire
d’inscription
COMITÉ D'ORGANISATION
Sophie Caillat-Zucman (SFI), Paul Guglielmi (SFI), Sylvain Fisson (ASSIM) et
Olivier Boyer (ASSIM)
ORGANISATION DU COURS
Le cours se déroule en immersion totale du lundi midi au jeudi après-midi. Il
s'adresse aux enseignants d'immunologie ou d'autres disciplines qui peuvent y trouver
une aide à la préparation de leurs cours, aux jeunes scientifiques qui peuvent y
approfondir leur connaissance en immunologie, aux chercheurs et ingénieurs de
laboratoires publics et privés de recherche en immunologie ou dans des domaines
interactifs avec cette discipline.
Chacun des conférenciers invités donne deux séminaires d'1h30 chacun, l'un
correspondant à une introduction et revue générale du thème traité, l'autre
approfondissant un thème d'actualité ou plus spécialisé non développé dans le cours
général. Cette organisation doit faciliter les échanges entre étudiants et conférenciers.
Service d'Immunologie CHU Amiens - Inserm UMR 925
Propose :
- Un poste d'Assistant Hospitalo-Universitaire (AHU) à compter du 1er Novembre
2010.
- Evolution possible vers un poste de MCU-PH à compter du 1er Septembre 2012
Envoi CV Contacter Pr K. Lassoued
Téléphone : 03 22 82 79 06 - Fax : 03 22 82 79 07
Courriel : [email protected]
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Résumés des intervenants du 20e Cours Annuel de la SFI
Jean DAVOUST et David GROSS
Unité Inserm 580, Paris
Les cellules dendritiques, ou le SHIVA du système immunitaire adaptatif
L’extraordinaire diversité des récepteurs des lymphocytes T et la représentativité
extrêmement réduite de chaque clone pose au cours d’un processus vaccinal, le problème
crucial du criblage et de l’amplification sélective des lymphocytes par les cellules
dendritiques présentatrices d’antigènes. Les cellules dendritiques assurent en parallèle le
contrôle de clones auto-réactifs présents en périphérie et participent ainsi au maintien de
la tolérance vis-à-vis des antigènes du « soi ». Les cellules dendritiques véhiculent les
antigènes captés en périphérie vers les organes lymphoïdes secondaires où elles déploient
leurs dendrites, présentent les antigènes, établissent de nombreux contacts intercellulaires
et induisent de remarquables proliférations lymphocytaires. Tel le dieu SHIVA, les
cellules dendritiques ont un rôle complexe et d’apparence contradictoire puisqu’elles ont
le pouvoir suprême d’assurer en périphérie, l’expansion, la disparition ou la régulation
sélective de populations lymphocytaires T.
Alexandre ALCAIS
Unité Inserm 550, Paris
Contrôle génétique de la susceptibilité aux infections
Depuis ses origines, l’homme est en interaction dynamique avec son environnement.
D’importance particulière est sa relation avec les microbes puisque l’infection représente
la plus grande cause de mortalité de toute l’histoire de l’humanité. L’espérance de vie à la
naissance ne dépassait pas 25 ans jusqu’aux progrès récents de l’hygiène, de la
vaccination et des traitements antimicrobiens construits sur la théorie microbienne de la
maladie développée par Pasteur. Confrontée à la formidable diversité de microbes
coévoluants, l’immunité naturelle a assuré la survie globale des espèces en dépit de la mort
prématurée de la plupart des individus. En identifiant la cause des maladies infectieuses,
la théorie microbienne de la maladie a résolu la plus importante question de la médecine
humaine mais n’a pas expliqué les causes de la grande hétérogénéité clinique
intrafamiliale au sein des familles exposées au même environnement, probablement la
deuxième question la plus importante en médecine. C’est l’objectif de la génétique
humaine des maladies infectieuses.
Les données épidémiologiques et expérimentales accumulées ces dernières décennies ont
clairement établi que la génétique humaine joue un rôle central dans la
susceptibilité/résistance aux infections mycobactériennes. Cette prédisposition humaine
aux maladies infectieuses recouvre apparemment un spectre continu depuis l’hérédité
monogénique jusqu’à l’hérédité complexe. De nombreux déficits immunitaires primaires
ont été décrits cliniquement et expliqué génétiquement et dans la grande majorité des cas
ils prédisposent les individus atteints à des infections récurrentes par de multiples
pathogènes. D’autres traits monogéniques prédisposant spécifiquement aux infections
mycobactériennes chez des individus par ailleurs sains ont été récemment identifiés. Au
niveau populationnel, des gènes d’importance particulière (dits gènes majeurs) ont été
identifiés dans un nombre limité mais croissant d’infections communes comme la lèpre ou
la tuberculose.
4/5
Grégoire LAUVAU
Albert Einstein College of Medecine of Yeshiva University Bronx, New York
Interactions hôtes - bactéries : stratégies de virulence bactérienne, mécanismes moléculaires
et cellulaires de la réponse immunitaire protectrice innée et adaptative in vivo
Le cours présentera les principaux mécanismes moléculaires et facteurs de virulence
associés utilisés par les bactéries pathogènes afin de coloniser l’hôte avec la meilleure
efficacité. Nous nous intéresserons plus particulièrement aux liens entre ces facteurs de
virulence et la réponse immunitaire de l’hôte en approfondissant certains systèmes
expérimentaux mieux connus tels que l’infection par Salmonella Thyphimurium, Listeria
monocytogenes ou Mycobacterium tuberculosis. Nous développerons à la fois la
composante immunitaire innée mais aussi adaptative ainsi que les mécanismes effecteurs
bactéricides mis en jeu in vivo au cours d’une réponse protectrice.
Olivier SCHWARTZ
Institut Pasteur, Paris
HIV et son hôte: synapses immunologiques et virologiques
Nous étudions les interactions virologiques et immunologiques entre le VIH et son hôte.
Le cours portera sur les mécanismes de multiplication du VIH, la reconnaissance du virus
et des cellules infectées par le système immunitaire, la réponse immunitaire innée et
adaptative, les approches vaccinales.
Laurent RENIA
Laboratory of Malaria Immunobiology Singapore Immunology Network - Singapore
Immunité anti-plasmodium et vaccination anti-paludisme
Malgré plus de cent années de recherche et de tentatives de contrôle diverses et variées, le
paludisme reste un problème de Santé publique majeure dans beaucoup de Pays la zone
intertropicale. Un vaccin efficace pourrait être un outil important pour réduire la
mortalité et les morbidités dues à ce parasite. Cependant, au jour d’aujourd’hui, le
meilleur candidat vaccin conduit qu’à une protection de 30-40% contre l’infection et la
maladie qu’elle engendre. Dans ce cours, nous présenterons les mécanismes mis en oeuvre
par le système immunitaire pour combattre le parasite et comment ils peuvent être utilisés
pour élaborer de nouvelles formulations vaccinales.
Claude CARNAUD
Inserm UMRS 938, Paris
Prions et système immunitaire : une relation ambigüe de complicité et d’aveuglement
Les maladies à prions (maladie de Creutzfeldt Jakob, tremblante des ovins, ESB) sont
des affections neurodégénératives fatales, dues à un changement de conformation d’une
glycoprotéine de membrane, la PrP (protéine prion). La conversion de l’état « PrP
cellulaire » à l’état « PrP scrapie » se fait de proche en proche tel un processus infectieux
et finit par gagner des régions entières du cerveau en provoquant des lésions neuronales
et microgliales d’une extrême sévérité.
La relation prion-système immunitaire a été longtemps sous-estimée pour la raison que
l’agent infectieux, le prion, autrement dit la PrP scrapie, est une protéine du soi fortement
tolérogène. On peut néanmoins mettre en évidence des relations entre système
immunitaire et prions. Nous montrerons dans ce cours que la propagation des prions
dépend de sous-populations et de structures lymphoïdes précises, et que cette propagation
peut être bloquée par des effecteurs de l’immunité : anticorps et cellules T CD4+.
5/5
Jean-Luc IMLER
UPR9022 – CNRS Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire, Strasbourg
La drosophile comme modèle d’étude des relations hôte-pathogènes
Cours 1 : Le modèle drosophile, historique et perspectives
La drosophile est un modèle original pour étudier les mécanismes moléculaires et
cellulaires des interactions hôte-pathogène. Le cours présentera la démarche qui a conduit
à utiliser la drosophile pour étudier l’immunité innée, de la découverte des peptides
antimicrobiens à celle des récepteurs Tolls. Les mécanismes de détection du non-soi
infectieux (patterns moléculaires microbiens ou signaux de danger) et de signalisation
seront également présentés. Enfin, les perspectives futures (interaction avec la flore
endogène ; homéostasie de la réponse immunitaire ; application aux insectes vecteurs)
seront discutés.
Cours 2 : Immunité innée antivirale, de la drosophile aux mammifères
Les mécanismes de défense antivirale chez la drosophile, centrés autour de l’ARN
interférence, seront présentés. Le rôle des hélicases à DExD/H box dans la détection des
infections virales chez la drosophile et les mammifères sera notamment discuté. Les virus
évoluent rapidement pour s’adapter à leur hôte, dans les cellules duquel ils se multiplient,
et les mécanismes de résistance à l’immunité antivirale développés par les virus d’insecte
seront décrits.
Behazine COMBADIERE
Inserm U945, Paris
Réponse immunitaire anti-infectieuse : nouvelles stratégies et développement de méthodes de
vaccination
La vaccinologie, par l’importance qu’elle a en prévention et en thérapeutique, est notre
sujet d’étude. Nous discuterons les paramètres des réponses immunitaires aux vaccins
pour comprendre leur efficacité ou leur inefficacité afin de mettre en place de nouvelles
stratégies vaccinales. Bien que la réponse humorale garde une place primordiale dans la
vaccination, l’étude du rôle de la réponse cellulaire CD4 et CD8 devient aussi cruciale
dans la lutte contre certaines infections virales. De plus, les concepts d’immunisation
évoluent avec nos connaissances approfondies du fonctionnement du système immunitaire
et des nouveaux développements technologiques. Les nouvelles stratégies vaccinales
peuvent tirer profit des composés particulaires des pathogènes - des microsphères ou des
nanoparticules pour améliorer le ciblage des cellules présentatrices d’antigène, qui doivent
migrer vers les organes lymphoïdes secondaires où la réponse immunitaire est initiée.
Nous discuterons l’intérêt d’utiliser la peau comme organe cible pour la vaccination où
l’on retrouve de forte densité de cellules dendritiques immatures dans l’épiderme et le
derme. Ces nouveaux concepts ont mené à concevoir diverses méthodes
de vaccination par les voies intradermiques ou les voies transcutanées que nous
développerons à travers de modèles pré-cliniques et des études cliniques de vaccination
chez l’homme.
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