
Les meilleures pratiques de management
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© Groupe Eyrolles
Le modèle libéral concurrentiel anglo-saxon
a supplanté le modèle Rhénan. Les scandales
financiers (Enron, Parmalat) et l’échec des
privatisations anglaises jettent un doute sur les
vertus d’un capitalisme centré sur l’actionnaire
dit « shareholder model »
À la suite des pertes massives encourues par
les employés actionnaires, de nouvelles lois
sur la gouvernance d’entreprise, du retour au
financement par les banques, des perspectives
offertes par le développement durable, on
passe au « stakeholder model » qui prend
en compte les intérêts de tous
L’Euro, l’indépendance de la BCE et
l’indépendance des banques centrales
rejoignant l’UE font courir le risque de taux
trop élevés, de frein à la reprise et de monnaie
trop forte dans certains pays émergents
On assiste à la libération des variables
d’ajustement face aux chocs asymétriques,
au sein des unions douanières et monétaires.
On maintient l’économie au plafond d’inflation
pour relâcher la pression sur les taux, par une
lecture plus large du mandat de la BCE
La privatisation des services publics et fin
des monopoles
La déréglementation et les lois antitrust
annulent certaines fusions ou proposent des
démantèlements (Microsoft). De nombreuses
fusions sont stoppées par la Commission
européenne
L’échec de certaines privatisations en GB,
les faillites évitées grâce à l’État actionnaire,
les erreurs dans les décisions antitrust de la CE,
le bas niveau de la bourse vont freiner les
privatisations et les démantèlements
L’Euro facilite comparaison des prix et de
la concurrence intra-communautaire, il monte
par rapport au dollar
L’Euro peine toujours à acquérir un statut
d’incontournable dans les échanges
internationaux ; il est sous-représenté dans
les réserves de change des banques centrales.
Son niveau actuel face au dollar pousse
néanmoins à l’assainissement des économies
européennes et fait croître la productivité dans
les pays de la zone Euro
Les mutations financières ont conduit au trois
« D » : Déréglementation, Décloisonnement,
Désintermédiation. Les entreprises peuvent
intervenir directement sur un marché de
financement mondial et titriser leurs créances
Un processus de re-réglementation est en
marche pour parer aux risques systémiques et
éviter le retour de crises de seconde génération
(crise asiatique de 97, crise japonaise)
Les banques, qui ont repris un rôle important
dans le financement des entreprises, doivent
faire face à de nouvelles règles prudentielles
contraignantes (Bâle II, ratio McDonough)
qui menacent également l’activité de capital-
risque
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