
GdE - DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE CARRIERE ET UNE INSTALLATION DE TRAITEMENT ET DE TRANSIT DE 
MATERIAUX ICPE 2510-1 et 2515-1a et 2517-1 Analyse des impacts du projet sur le milieu aquatique. Page 3 sur 4 
 
2.1 Impact sur la continuité écologique 
Le  projet  de  carrière  ne  présente  pas  d'aménagement  en  travers  du  lit  mouillé.  Les  accès  sont 
possibles par voie terrestre avec franchissement de talwegs non pérennes. 
Le projet n'a pas d'impact physique sur la continuité écologique du cours d'eau. 
S'agissant du rejet d'eaux pluviales, ce dernier sera actif, par définition, en périodes de hautes eaux. 
Le  point  de  rejet  des  eaux  de  ruissellement  est  déjà  existant  même  s'il  sera  déplacé  au  cours  de 
l'exploitation de la carrière. Il ne s'agit pas d'une création de rejet d'eaux de ruissellement. De plus, le 
point de rejet fonctionnera à la même fréquence que le point de rejet des eaux de ruissellement de 
la zone agricole dans son fonctionnement actuel (fonctionnement lors de fortes pluies uniquement). 
De ce point de vue, il ne s'agit pas d'un nouveau point attractif pour la faune aquatique. Le point 
de rejet ne constitue pas une voie parasite à la continuité écologique1. 
 
2.2 Impact sur la qualité de l'eau 
Le projet prévoit la mise en place successive de deux rejets pour les eaux pluviales. Les eaux rejetées 
proviendront  en  majeur  partie  des  bassins  versants  agricoles  amont  (83 ha)  alors  que  les  eaux  de 
pluie  du  site  du  projet  de  carrière  (7,1 ha)  seront  en  partie  infiltrées  au  niveau  de  la  fosse 
d'extraction. Les fossés enherbés favoriseront la décantation des fines issues des champs agricoles en 
amont. Les  eaux de  ruissellement des  installations seront  décantées avant d'être rejetées,  limitant 
ainsi  fortement  les  charges  en  MES.  Les  eaux  issues  des  zones  dédiées  aux  hydrocarbures  seront 
traitées en conséquence. 
Ce rejet ne devrait fonctionner qu'en conditions de fortes pluies uniquement, c'est-à-dire environ 16 
jours par an (précipitations journalières supérieures à 50mm), dans des conditions de fortes eaux du 
Bras Panon et de la rivière des Roches. Le rejet au niveau de la ravine Bras Panon (secteur à enjeu) 
sera traité et composé à 90% au moins par les eaux de ruissellement issues des champs de canne en 
amont  (rapport  de  surfaces  de  bassins  versants).  Ensuite,  ce  rejet  d'eau  pluvial  a  été  modélisé  à 
15,4m3/s pour un évènement pluvieux d'occurrence 10 ans, dont 2m3/s au maximum issus de la zone 
de projet.  Le débit  du Bras Panon  pour une pluie  d'occurrence de  10 ans est évalué à  170m3/s  au 
chemin Barbier (point de rejet du projet), 330 m3/s à la confluence avec le Bras Pétard. Enfin, le débit 
de  la  rivière  des  Roches  est  évalué  à  930  m3/s  pour  une  pluie  de  retour  10  ans.  Le  débit  de 
ruissellement de la zone du projet représente moins de 1,1 % du débit au niveau du bassin du Bras 
Panon au point de rejet et moins de 0,2% à l'échelle du bassin de la rivière des Roches. 
Compte tenu des moyens mis en œuvre pour le traitement des eaux pluviales reçues sur le site de 
carrière,  des  conditions  de  transfert  des  eaux  pluviales  issues  des  zones  amont  ainsi  que  des 
relativement  faibles  volumes  rejetés,  les  rejets  d'eau  pluviale  du  projet  ne  modifieront  pas 
significativement  la  qualité  des  eaux  du  Bras  Panon  et  de  la  Rivière  des  Roches  pendant  les 
périodes de crues. 
                                                           
1 Voie parasite : voie d'attrait de la faune en dehors du cours naturel de la rivière.