Contribution à l`étude phytoécologique des mauvaises

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Contribution à l’étude phytoécologique
des mauvaises herbes
des cultures pérennes dans la plaine de la Mitidja
II- Aspect Ecologique
* Adane N. et * Kheddam M.
* Institut National de la Protection des Végétaux BP 80 El Harrach - Alger
Résumé : La présente étude est basée sur les données fournies par l’exploitation
de 152 relevés réalisés dans les cultures pérennes (arboriculture fruitiére, agrumes
et vigne) de la plaine de la Mitidja. Les relevés ont été analysés selon la méthode
de l’étendue de distribution des espèces (groupes d’amplitudes écologiques). La
fréquence et l’entropie de chaque espèce présente ont été calculées.
Sur les 204 espèces dénombrées, 25 présentent une fréquence relative
supérieure à 2Op.100. Leur amplitude écologique est large, ce qui leur confère la
possibilité de se développer dans l’ensemble des cultures pérennes de la Mitidja.
Mots clés : relevés, cultures pérennes, mauvaises herbes, amplitude écologique,
fréquence, entropie.
Contribution
to the survey perenials crops weeds in Mitidja
II - ecologlcal aspect.
Abstract : The presented survey is based on the well stocked datas by the
exploitation of 152 summaries achieved in the perenials crops in Mitidja. The
summaries was analyzed according to method of the extent of distribution of the
species (groups of ecological amplitudes). The frequency and the entropy of every
present species was calculated.
On the 204 counted species, 25 presents a relative improved frequency to
2Op.100. Their ecological amplitude is large, and confers them the possibility of
develop in all the perenials crops in Mitidja.
Keys words i raised, perenials crops, weeds, ecological amplitude, frequency,
entropy.
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INTRODUCTION
L’approche écologique des mauvaises herbes s’avère une étape
importante pour une meilleure prise en charge du désherbage. Elle permet de
mieux cerner les exigences écologiques et d’avoir une meilleure connaissance
spatio-temporelle des mauvaises herbes, pour une bonne pratique du désherbage
(LOUDYI et a/, 1995).
L’étude de la répartition et densité des mauvaises herbes des cultures
pérennes de la plaine de la Mitidja a permis de dénombrer 204 espèces
appartenant aux trois classes des Monocotylédones, des Dicotylédones et des
Equisetinées. Ces espèces sont réparties entre 140 genres de 41 familles
botaniques (ADANE, 1994; KHEDDAM et ADANE, 1996). La diversité de cette flore
est favorisée par l’étendue de la plaine et par ses conditions écologiques
différenciées.
L’aspect floristique étudié a permis de contribuer à mieux caractériser cette
flore adventice des cultures pérennes de la Mitidja. Ce second article est consacré
à l’approche écologique par l’évaluation de l’amplitude à partir de données fournies
par la détermination des classes de fréquence et de l’entropie de chaque espèce.
METHODES D’ANALYSES
L’étude quantitative de la flore rencontrée s’appuie sur l’analyse de la
fréquence et de l’abondance des espèces de l’ensemble des relevés. A partir de
cette notion de fréquence, GUINOCHET (1973) établit les classes de fréquences
calculées comme suit : Fi = ni x 1001N
ni = nombre de présence de l’espèce
N = nombre total de relevés
Pour caractériser l’ensemble de la flore, nous avons utilisé la notion
d’entropie d’une espèce H(E) ou amplitude d’habitat en écologie végétale comme
l’ont mentionné GODRON (1968), GUILLERM (1969) et DAGET et a/ (1972).
L’entropie permet d’évaluer la quantité d’information que peut apporter la fréquence
et la signification écologique d’une espèce.
H(E) = P(E) logz l/P@) + P(E) logî I/~(E).
où P(g) : Probabilité de présence
P(E) : Probabilité d’absence
logz : logarithme décimal à base 2
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En prenant l’exemple de Daucus carofa, on obtient: nombre de présence :
7, au niveau des 152 relevés ; nombre d’absence : 145 ; son amplitude écologique
est donc :
H(Daucus carofa) = 7/152 log* 152/7 + 1451152 log, 152045 = 0,27 bits
Les espèces rencontrées ont été répertoriées à l’aide du code à 5 lettres
de BAYER (1986).
RESULTATS
ET DISCUSSION
l- Amplitude
écologique
des espèces
Parmi les espèces inventoriées, 25 espéces (12,3 p.100) ont une
fréquence supérieure à 2Op.100. Elles sont mentionnées parmi les mauvaises
herbes les plus fréquentes en région méditerranéenne
(VASCONCELOS et
MOREIRA, 1976; RECASENS et TABERNER, 1988). Ce sont (Fig. 1) :
Oxalis cernua (OXAPC), Arisarum vulgare (AUUVU), Avena sterilis (AVEST),
Stellaria media (STEME), Sonchus asper (SONAS), Convo/vu/us arvensis
(CONAR), Lolium mulfiflorum (LOLMU), Galacfites tomentosa (GCTTO), Solarium
nigrum (SOLNI), Malva sp.(MALSP), Urtica membranacea (URTME), Fumaria
officinalis (FUMOF), Picris echioïdes (PICEC), Sinapis arvensis (SINAR), Lavatera
crefica (LVACR), Sonchus oleraceus (SONOL), Medicago hispida (MEDPO), Poa
annua (POAAN), Brassica rapa (BRSRA), Arum italicum (ABGIT), Rumex crispus
(RUMCR), Hordeum murinum (HORMU), Ranunculus sardous (RANSA), Cynodon
dactylon ( CYNDA) et Calendula arvensis (CLDAR).
POLUNIN et HUXLEY (1965) décrivent Oxalis cernua comme une
mauvaise herbe dans de nombreux vergers et orangeraies de la région
méditerranéenne et citent l’exemple de la plaine de la Mitidja.
Oxalis cernua apparaît très fréquemment, c’est une espèce présente dans
plus de 90 % des relevés. Espèce indifférente, elle est considérée comme
compagne et ne peut donc constituer un groupement, à cause de la faible entropie
relevée ; elle apporte par conséquent peu d’informations écologiques.
Les espèces comme Arisarum vulgare, Sfellaria media, Avena sterilis,
Convolvulus arvensis et Sonchus asper ont une fréquence relative comprise entre
40 et 65 % . Contrairement à Oxalis cernua, elles apportent le maximum
d’information écologique, leur entropie se rapprochent au maximum de 1. Ces
espèces ont par conséquent un comportement d’espèces indicatrices à amplitude
écologique très large.
29
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Les espèces rares, étrangères ou pionnières (Fr< 8 %) sont constituées de
155 espèces soit 76,5 % du total (Tabl. 1). CHICOUENE (1983), signale que les
espèces rares ne sont pas d’un grand intérêt en Malherbologie. Elles sont
considérées, dans les vignes, comme “accidentelles” ou liées à des conditions
locales particulières (MAILLET, 1992). Elles sont souvent originaires de milieux non
cultigènes ; leur fréquence relative est leur indice d’abondance sont faibles ; on les
rencontre généralement dans un, voire deux relevés au plus (BOULET et a/, 1989).
2 - Caractérisation
spatio-temporelle
des espèces
La fréquence relative par rapport à l’entropie-espèce
l’évolution des espèces au cours des saisons.
met en évidence
Pour les trois saisons, la majorité des espèces se comportent comme
indicatrices à amplitude écologique moyenne et étroite. Parmi les espèces qui
apparaissent dans plus de 20 % des relevés, leur comportement se manifeste
comme suit (Fig. 2, 3 et 4) :
- Le nombre d’espèces indifférentes, a diminué au Printemps par rapport à
l’automne. Ce nombre varie d’une saison à une autre à cause de la phénologie des
espèces en présence(type biologique et conditions climatiques). C’est le cas par
exemple d’Oxa/is cernua présente durant les trois saisons et d’Arisarum vulgare
indifférentes en Automne et en Hiver ;
- certaines espèces gardent leur aptitude écologique
saisons, comme Erocfium moschatum et Euphorbia helioscopia;
durant les trois
en Automne, les espèces rares n’apparaissent pas, alors qu’en Hiver on
en rencontre 74, soit 58,3 % et au printemps 104, soit 63,8%. En Hiver et
Printemps, Borago officinalis, Capsella bursa-pastoris, Carex pendula et Ficus
carica sont des espèces rares; Hordeum murinum n’est rencontré qu’en Hiver alors
que Lamium amplexicaule uniquement au Printemps ;
m
- Arisarum vulgare et Mica membranacea sont des espèces précoces qui
entrent en compétition avec les cultures dès I’Automne entravant ainsi les effets
bénéfiques des apports d’engrais réalisés à cette période ;
30
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Tableau 1. Fréquences relatives des Espèces rares
1Achyranfhes asper
AMACH
VITVI
HEDHE
1 ARILO
BRSNI
CAPBP
COPDI
DIPER
HISNI
ICARPY
_
CARCA
CENPU
CHYAR
CHYMY
Amaranthus hybridus
Vitis vinifera
Hedera helix
1Aristolochia longa
( Bfassica nigra
1Capsellabursa-pasforis
Coronopusdidymus
Diplotaxis erucoïdes
Hirchsfeldiaincana
1 L:arduus pycnocephalus
Carthamuscaeruleus
Centaurea pullata
Chtysanthemum arveflsis
1Chrysanthemuti myCOniS
CICIN
ERIBO
HEDCR
INUVI
LACSE
REIPI
1
ESipéces
1 Code
1 ACHAS
1Cicho@m intybus
Erigeron bonariensis
Hedypnois cretica
Inula viscosa
Lactuca seriola
Reichardia picroïdes
( Fr%
1 0,70
0,70
070
I
0,70
IO,70
- -1 2,60
Code
BOROF
SINAL
) SSYOF
1 POYTE
1I SILGA
_--...
-..
I
-.
1 AIKHA
1 BETMA t
BEAV.-x
ADYIF 1
ASES’ Q
CARLA
I C!=h
,,.1NI
1,30
CENSP
2,60
CHYCO
1 130
CHYSE
Io,70
CVPV T
ERICA
7,20
HYORA
0,70
LEOHI
1,30
PALSP
2,00
scoc
;R
2,00
2 ,OO~ I SON TE
IO,70
0,70
3,90
6,60
0,70
41,“”Qn
Espèces
Fr %
Borago ofikinalis
2,00
6,60
Sinapis alba
I2,OO
1SisymbtiumOfkinale
Il,30
1Polycarpon tetraphyllum
- -’ Silene gallica
0,IU
I Atriplex hastata
2,00
Beta maritima
3,30
2.60
Beta vulgaris
Andryala infegtifolia
0,70
3,30
Aster squamatus
Can?nalanata
1,30
Cenfaurea nicaensis
1,30
Cenfaurea sp.
0,70
Chrysanthemumcoronarium 2160
chrysanthemum segefum
2,--60
3,90
Crepis vesicaria
6,60
Erigeron canadensis
1,30
Hyoseris radiata
2,00
Leontodon hispidulus
1,30
Pallenisspinosa
1 4,60
) Scolymus grandiflorus
Il,30
1Sonchus tenenimus
31
I
I
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suite du tableau
PANRE
PHABR
t-
1 GLAIT
LASPPE
1.
1Brachypodium distachyum
13,:
1panicum repens
1Phalatis brachysfachys
)2,00
I 4,’
Gladiolussegetum
] Asphodelus microcarpus
Morus nigra
1 URTDI
BUPLA
DAUCA
ERMR
KUNSI
CRYRI
SMYOL
%RE ;AM
Mica dioïca
Bupleurumlancifolium
Daucus carota
Eryngium tricuspidata
Kundmaniasicula
Ridolfia segetum
Smymium olusatrum
I Brassica amdexicaulis
If
I2,60
IO,70
10
-
IO,70
IO,70
3,90
4,60
1,30
3,90
1,30
0,70
t 0.70
1 URTUR
CQIMA
DAUMU
FOEVU
OENVI
SCAPV
TOIAR
t
5,30
7,20
0.70
0,70
0,70
Mica urens
Coniummaculatum
Daucus muricatus
Foeniculum vulgare
Oenanthe virgafa
Scandix pecten-veneris
Torilis arvensis
t
3,90
2.00
I
t
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Medicago hispida et Cynodon dactylon sont par exemple des espèces
tardives qui apparaîssent au moment où l’on commence les irrigations, elles
peuvent donc influer sur le rendement mais aussi sur la qualité de la production ;
m
- deux espéces trés connues méritent une attention particulière, ce sont
Avena sterihs et Convo/vu/us arvensis dont l’amplitude écologique varie d’une
saison à une autre. Avena sterilis est une espèce indicatrice à amplitude écologique
étroite en Automne, puis devient en Hiver une indifférente alors qu’au Printemps
elle a une amplitude écologique très large.
Les observations de la fréquence relative/entropie-espèce
les espèces varient d’une zone à une autre (Fig. 5, 6 et 7).
Dans la
Arisarum vulgare
cernua et Stellaria
à laquelle s’ajoute
montrent que
zone Ouest, les espèces indifférentes sont Oxalis cernua,
et Convolvulus arvensis; dans la zone Centre ce sont Oxalis
media; quant à la zone Est, on y retrouve toujours Oxalis cernua
Sonchus oleraceus.
Outre les espèces (Avena sferilis et Oxalis cemua) très répandues au
niveau de la plaine de la Mitidja, bien que leur amplitude écologique soit différente,
les espèces mentionnées dans les différentes zones sont des préférentielles.
Certaines espèces appartenant à la même amplitude, se rencontrent soit
au niveau de deux zones (Mitidja Ouest et Centre), exemples: Picris echioides,
Hordeum murhum et Mica membranacea, soit dans les trois zones: Avena sterilis
et Lactuca seriola.
Les espèces rares sont évaluées à 34,3 % (24 espèces) au niveau de la
zone Ouest, 25 % (17 espèces) en zone Est et 61,3 % (114 espèces) en zone
Centre.
Le résultat des fréquences relatives/entropie-espèces
suivant les cultures
(Fig. 8 , 9 et 10) révéle que les agrumes et tes rosacées se distinguent par six
groupes d’amplitudes écologiques où la majorité des espèces se remarquent au
niveau des groupes 4, 5 et 6. Les espèces rencontrées dans la vigne constituent
cinq groupes avec absence d’espèces rares ou accidentelles.
,Les espèces rares constituent plus de 50 % des espèces, eiles sont de 55
% (84 espèces) chez les rosacées ; 66,4 % (97 espèces) chez les agrumes et
absentes chez la vigne.
33
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.BYODl,FWAPOUV
a1il
oLL:d
POYrE,HYO%»lIM
AIX48
Fr
%
4
Q 14 19 24 28 34 39 44 49 54 56 64 88 74 78 04 89 84 QQ-
Fig.1: Diagramme Fdquence
-__
Fr 3
%
7 II
rslative/Entropie~spke
total
16 10 23 27 31 3S Jo 43 47 51 55 Jo W 17 71 75 79 83 87 81 QS88
Fig.2 Dlagramme Fdquence
nlatNe/Entrop+e+sp&ce
m
“Automne”
34
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-1
0.B
03
0,7
08
0,5
a4
03
0.2
0.1
0
Fr 3 7 11 15 18 23 27 31 3S 39 43 47 51 5!i S9 63 67 71 75 70 83 87 81 85 98 ?dwmea
Y
Fig.8 DIagramme F
Fr 3 7 11 15 19 23 27 31 35 30 43 47 61 SS 58 63 67 71 75 79 83 87 QI 95 98 n*rumr
%
Fig.4 Di~gramme Fdquonce rela~ve/Enb-oplees~
"Printemps“
35
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Fr
%
3
7 11 10 16 23 27 31 36 36 43 47 51 66 66 63 67 71 75 78 63 87 61 95 98
Fig.!!: Dlagramme Ffhquence rebtive/Entrople-espàce
Fr 3
%
frww~o
“Mitidje Duest
7 11 15 16 23 27 31 35 Xl 43 47 61 66 69 63 87 71 75 79 63 87 91 66 98 ,(Clwmr
Fig.6; DIagramme Fhquenco relaUve/Entropi~~
“Mitidja Centre’
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Les agrumes et les rosacées sont représentées par une seule espèce
indifférente “0x&
cernua”, alors que dans la vigne on en trouve 4 (Arisarum
vulgare, Convolvulus arvensis, Medicago hispida et Cynodon dactylon). Dans la
vigne Oxalis cernua n’est pas une indifférente mais une espèce à amplitude
écologique très large.
Certaines espèces gardent leur aptitude au niveau des trois cultures telles
que A vena stérilis et Stetlaria media.
D’autre espèces sont présentes avec une amplitude écologique variable
d’une culture à une autre. Par exemple, Medicago hispida est une indifférente sur
vigne et à amplitude écologique moyenne chez les agrumes et rosacées.
Convolvulus arvensis est indifférente sur vigne, à amplitude très large sur rosacées
et à amplitude moyenne sur agrumes. Ceci montre la séléction des espèces selon
les cultures, liée probablement au milieu fermé chez les agrumes, semi-ouvert chez
les rosacées et ouvert chez la vigne.
CONCLUSION
L’environnement intervient dans la répartition des mauvaises herbes par
I’intermediaire des facteurs écologiques comme le sol (avec ses caractéristiques
physico-chimiques), le climat (avec ses variables températures, pluviométrie etc.) et
l’action de l’homme qui reste le facteur écologique le plus influant sur la composition
et la distribution des communautks adventices.
Les analyses globales, saisonnières, zonales et culturales de la fréquence
relative / entropie-espèces des principales mauvaises herbes ont mis en évidence
les espèces qui posent les problèmes majeurs dans les cultures pérennes en
Mitidja.
Les espèces dominantes sont :
- Oxalis cernua, espèce indifférente au niveau de la plaine de la Mitidja,
apparaît comme la plus importante, elle est capable de coloniser pratiquement tous
les milieux de la ,plaine ;
- Avena sterilis et Sfellaria media, possédent la même tendance écologique
aussi bien les saisons, que les zones ou les cultures ; ce sont des espèces
indicatrices à amplitude écologique très large ;
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Fig.9: Diagramme Fdquence relativdEntropie+spèe
Fig.10: Diagramme Fr@once
“RosacBes”
relative!Entropie-espdce “Vigne”
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- Arisarum vulgare, tend à varier d’une saison à une autre, d’une zone à
une autre et d’une culture à une autre. Elle a été rencontrée comme indifférente,
indicatrice à amplitude écologique très large et indicatrice à amplitude écologique
large ;
Certaines espèces sont à surveiller comme Convolvulus awensis, Cynodon
dactylon et Sonchus oieraceus, elles peuvent devenir des indifférentes. Ceci est en
relation avec leur amplitude écologique qui varie suivant les saisons, les zones et
les cultures.
La proportion des espèces rares ou accidentelles est élevée par rapport
aux espèces non accidentelles. Le rapport entre espèces rares et espèces non
accidentelles dépend de la richesse floristique de la famille.
La probabilité d’une espèce à devenir une mauvaise herbe est fonction de
son amplitude écologique élevée, appréciée par un grand nombre d’habitats dans
lesquels elle est présente. Ce phénomène est surtout marqué lorsque l’espèce est
polycarpique (MAILLET, 1992) telle que Oxalis cernua.
Remerciements : Les auteurs remercient Messieurs Abdlekrim et Hao)-Miloud,
tous deux enseignants chercheurs à /‘E/VASA d’El Harrach, pour les remarques
avisées qu’ils ont bien voulues porter au manuscrit,
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Références
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