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Le segment Voilà l’Ecrit : voici ce Livre (Ibn Abbâs). Les Arabes emploient indifféremment
les démonstratifs. L’Ecrit : c’est le Coran. Ainsi donc, ce segment veut dire que ce Livre, qui
est le Coran, est descendu sans aucun doute de la part de Dieu : La descente de l’Ecrit, que nul
doute n’entache, procède du Seigneur des univers. Selon certains savants, ce segment est une
information dont la teneur réside dans la prohibition de douter du Coran. Et puis, la guidance
est propre à ceux qui se prémunissent : « Il est pour les croyants guidance et guérison. » ; De
Coran, Nous ne faisons descendre que ce qui apporte aux croyants guérisons et miséricorde.
D’autres versets encore montrent que, grâce au Coran, le bien est attribué aux croyants. Parce
que le Coran est en lui-même guidance, laquelle guidance ne peut être acquise que par les
vertueux : une guidance et une miséricorde pour les croyants.
Le segment en guidance à ceux qui se prémunissent : en lumière à ceux qui se prémunissent
(as-Suddy). Ibn Abbâs : ceux qui se prémunissent sont les croyants qui se prémunissent de
l’association (shirk) et se conforment aux obéissances de Dieu. Al Hasan al-Baçry : ce sont
ceux qui se prémunissent de ce qui leur est interdit et qui accomplissent ce qui leur est dicté.
Qatâda : ce sont ceux qualifiés par ce verset Qui croient à l’invisible, accomplissent la prière.
La guidance s’emploie dans le sens de foi (croyance) qui se stabilise dans le cœur. Mais cela
ne peut se produire dans le cœur des gens que grâce à la volonté de Dieu : Tu ne guides pas,
toi, ceux que tu aimes ; Les guider ne t’incombe point ; Quiconque Dieu égare, ne trouvera
point de guide. Elle s’emploie aussi dans le sens d’explicitation du Vrai : - même si c’est toi
qui effectivement guides – sur une voie de rectitude, tout peuple doit avoir un guide ; Quant à
ceux de Thamûd, Nous les avons guidés, mais ils préférèrent l’aveuglement à la guidance.
Umar a interrogé Ubay ben Ka’b sur ce que signifie le « fait de se prémunir ». – « N’as-tu pas
pris un chemin plein d’épines ? – Si. – Et qu’est-ce que tu as fait ? – Je me suis retroussé et
j’ai fait effort. – C’est cela « le fait de se prémunir », conclut Ubay. »
Ce Coran est sans aucun doute la révélation de Dieu. 11 indique le droit chemin et serf de
guide aux croyants qui s'appliquent à servir Dieu, se prémunissent contre le polythéisme et
évitent les causes du châtiment.
3. qui croient à l'invisible et accomplissent la Salâ et dépensent (dans l'obéissance à
Allah), de ce que Nous leur avons attribué,
Dans la langue, le terme de « croyance » se dit quand c’est le fait d’accorder créance sincère :
il croit en Dieu, il donne créance aux croyants ; Aussi bien ne nous crois-tu pas, même si nous
disons la vérité. Il s’emploie aussi conjointement avec les actions salutaires : exception faite
de ceux qui croient, effectuent les œuvres salutaires. Mais lorsque ce terme est employé dans
l’absolu, la croyance exigée ne peut être qu’avec la foi, en paroles et en actes (ach-Châfi’y,
Ahmad, etc.) Selon cet avis, la croyance, qui est parole accompagnée d’action, augmente et
diminue. Selon d’autres exégètes, la croyance signifie la crainte : Tandis que ceux qui
craignent leur Maître dans le mystère… Ainsi, la crainte est considérée comme étant le
résultat de la croyance et de la connaissance : mais seuls craignent Dieu, parmi Ses
adorateurs, ceux qui connaissent.
L’invisible : c’est croire en Dieu, Ses anges, Ses Livres, Ses envoyés, Son Jardin, Sa
rencontre et la vie après la mort (Abu al-‘Aliya) ; c’est ce qui est invisible aux yeux des