Qu`est-ce qu`un problème ? - Métacognition et pensée critique

Dans une réflexion philosophique (ou un texte argumentatif), la problématisation est un processus qui consiste à
mettre à jour une difficulté fondamentale ou un objet de controverse. (Tozzi) On peut aussi considérer la
problématisation comme une habileté à identifier les enjeux que soulèvent une question ou un énoncé. Une
question philosophique comporte toujours des enjeux : des buts, des objectifs ou des résultats vers lesquels elle se
dirige. Il s'agira d'identifier ces enjeux et de saisir la racine du problème, l'origine, comment ce problème est né,
quelles formes il a pris dans l'histoire et quelles solutions, manifestement provisoires, a-t-on pu proposer.
Problématiser, c'est en résumé, faire émerger le noeud du problème afin de dénouer l'impasse dans laquelle on se
retrouve et c'est, du coup, amorcer et déclencher de manière autonome, sa réflexion. Apprendre à problématiser,
c'est apprendre à amorcer une réflexion autonome et consciente de l'ampleur, de la portée et des limites de la
question posée. C'est aussi apprendre à surmonter l'inconfort du questionnement et le transformer en fascination.
Qu'est-ce qu'un problème ?
Il faut d'abord considérer que dans «problématisation» il y a le mot «problème». Il conviendrait donc, dans un
premier temps, de s'interroger sur la nature d'un problème. Posons-nous donc la question de savoir ce qui fait
qu'un problème en est un et s'il en existe différentes sortes. Qu'est-ce donc au juste un problème ?
Étymologiquement, le terme vient du grec provlima qui signifie «jeté devant». Le problème est donc, à l'origine,
un obstacle que nous rencontrons sur notre chemin habituel, sur lequel nous nous buttons et qui nous force à sortir
de notre train-train quotidien et à réfléchir à la manière de le résoudre. Pour qu'un problème se pose, il faut que
nos intentions, notre visée, notre objectif soient contrariés par un événement inattendu qui met en péril nos projets.
C'est cette force d'opposition qui crée le problème. Il n'y a problème que lorsque nos intentions se voient
contrariées, que lorsqu'il y a contradiction entre nos intentions et le monde sur lequel elles
sont censées se concrétiser.
À ce compte-là, nous rencontrons des problèmes tous les jours : ne pas avoir dormi de la nuit à cause d'un
cauchemar, avoir besoin d'un objet qui se brise, le fait de ne pas trouver ce que l'on cherche, oublier ses clefs dans
le contact de sa voiture, ne plus pouvoir entrer dans ses pantalons après le temps des fêtes... Pourtant, la simple
formulation de ces problèmes ne suffit pas à en faire émerger toute l'ampleur. En effet, qu'y a-t-il de si dramatique
dans le fait de n'avoir pu fermer l'oeil de la nuit ? Ou d'avoir engraissé pendant le temps des fêtes ? Ou d'oublier
ses clefs dans contact d'une voiture ? Règle générale, on estime que les gens sont en mesure de saisir la gravité des
situations que l'on vit. Or, s'ils passent pour de petits ennuis de rien du tout, cela tient à la forme trop allusive ou
implicite des réels enjeux qu'ils contiennent. En fait, ce n'est que lorsque l'on nous conteste le droit de se plaindre
de notre sort par un «franchement ! c'est pas si grave que ça» que l'on s'empresse de formuler plus explicitement
pourquoi on estime être ou avoir été dans une fâcheuse position. L'affirmation: «j'ai un problème, j'ai laissé mes
clefs dans le contact» ne suffit pas à montrer que l'on se trouve face à un problème majeur. En effet, on peut très
bien avoir laissé nos clefs dans le contact sans pour autant que la voiture soit en marche ou que les portes ne soient
verrouillées. Or, la mise au jour d'autres éléments implicites dépassant le cadre de la formulation superficielle et
spontanée «Zut ! J'ai laissé mes clefs dans le contact» peut faire apparaître la situation réellement problématique:
«Zut ! J'ai laissé mes clefs dans le contact de ma voiture en marche et j'ai verrouillé les portes, je n'ai pas d'autres
clefs et je ne peux entrer dans ma voiture» ajoute, vous en conviendrez, un certain effet d'urgence dramatique. Un
problème n'apparaît pas comme par magie : il faut pouvoir mettre à jour la nature problématique d'une situation.
Problématisation
Qu'est-ce qu'un problème ? 1
Ce cas nous permet de saisir deux particularités qu'il nous faut noter à propos de tous les problèmes quotidiens. La
première est que ce genre de problèmes s'imposent à nous, nous ne les choisissons pas, nous ne les cherchons pas,
ils arrivent, ils nous tombent dessus et nous devons les résoudre. La seconde particularité, c'est que nous sommes
directement concernés par eux. Nous sommes aux premières loges de nos problèmes quotidiens, c'est par rapport à
nous qu'ils se posent, ils nous sollicitent directement et personnellement. Ce sont ces deux particularités qui
distinguent les problèmes quotidien des problèmes philosophiques. C'est ce que nous allons voir dans la prochaine
section.
Qu'est-ce qui distingue un problème philosophique d'un problème de la vie
courante ?
Répondons d'entrée de jeu à la question de savoir ce qui distingue un problème quotidien d'un problème
proprement philosophique: le traitement que nous appliquons diffère ainsi que la nature des problèmes traités.
Nous commencerons ici par montrer de quelle manière le traitement des problèmes philosphiques diffère de ceux
que l'on taite habituellement. Nous verrons donc en quoi la façon d'aborder un problème philosophique va à
l'encontre de la logique quotidienne.
Des différences dans la manière de traiter les problèmes philosophiques
Dans la vie de tous les jours, on l'a dit, les problèmes s'imposent à nous. Rares sont ceux qui cherchent les
problèmes ou qui les espèrent. La tendance naturelle est plutôt de les éviter, de les fuir ou de les régler le plus vite
possible. Dans un travail de réflexion philosophique, cependant, le problème n'est pas toujours explicitement posé
et, c'est à celui qui veut réfléchir méthodiquement et de manière profonde à le faire surgir. Il y a donc ici une
première difficulté à surmonter : alors que dans la vie courante, les problèmes s'imposent à nous sans que nous le
voulions, ici, il faudra apprendre à le dégager dans toute son étendue. Pourquoi au juste chercher les problèmes ?
N'est-ce pas une perte de temps de se compliquer la vie inutilement ? Pourquoi faire compliqué quand on peut
faire simple ? Pourquoi ne pas se contenter de répondre à la question qui nous est posée sans questionner la
question à n'en plus finir ? Or, ce qu'on demande à ceux qui entreprennent une réflexion philosophique, c'est de
réfléchir de manière autonome. Nous soutenons que la meilleure manière de susciter la réflexion est encore de
commencer par poser un problème. Pourquoi mobiliser tant d'efforts et d'énergie à résoudre une question qui ne
fait pas problème ? Qui ne porte pas à conséquences ? Qui ne contient aucun contenu implicite problématique ?
Mais, quels sont au juste, d'entre tous les problèmes, ceux qui font naître le plus de difficultés ? Les
contradictions. Pourquoi ? L'esprit humain les supporte très difficilement, il lui faut à tout prix les surmonter, les
dépasser, les résoudre ou être en mesure de se situer par rapport à l'une ou l'autre des alternatives qui la
composent. Comme la contradiction est un bon moteur de réflexion, la philosophie pose ses problèmes les plus
fondamentaux en termes d'opposition : le problème de l'Un et du Multiple, de l'être et du paraître, de l'être et du
non-être, de la permanence et du changement, de la vérité et de l'erreur, etc.
Contrairement aussi aux problèmes auxquels on doit faire face dans la vie courante, les problèmes philosophiques
ne nous interpellent pas nécessairement de manière personnelle, mais en tant qu'être rationnel, en tant qu'humain.
Aussi, nous n'entendrons jamais dire à propros d'un problème philosophique, ce fameux cri du coeur: «pourquoi ça
m'arrive à moi ! ». Dans un problème philosophique, celui qui réfléchit n'est pas au centre du problème, pas plus
Problématisation
Qu'est-ce qui distingue un problème philosophique d'un problème de la vie courante ? 2
qu'il n'en est le sujet principal. Ces problèmes ont ceci de particulier qu'ils concernent tout le monde à la fois. Il ne
faut donc pas prendre ça personnel, comme on dit familièrement. Mais attention ! Quand on dit cela, on ne veut
pas dire que les problèmes philosophiques ne concernent personne, on veut dire que les problèmes philosophiques
ne concernent personne en particulier, mais tout le monde en général. La différence est très significative !
Lorsqu'on entre dans l'univers de la philosophie, il faut accepter de ne pas être le centre de toutes les
préoccupations, il faut apprendre à faire glisser ce centre vers ce qui est autre que soi-même, que ses opinions
propres, ses préjugés, ses intérêts, ses goûts. Notre propre subjectivité doit servir de tremplin pour atteindre
l'universel et, en retour, cet universel doit inspirer notre subjectivité à devenir moins cloisonnée, plus ouverte.
Ainsi, en philo, on traite les sujets eux-même, on ne règle pas nos compte personnels avec eux. C'est pourquoi il
est nécessaire d'apprendre à déplacer le centre des réflexions : ce n'est plus moi qui importe, mais le sujet
lui-même, les problèmes qu'il suscite sur le plan théorique ou sur le plan pratique, les contradictions qu'il
engendre. Par ailleurs, il est impératif d'apprendre à différer la solution que l'on souhaite apporter aux différents
problèmes ou encore d'éviter de les poser pour ne pas les affronter. Qui, en effet, souhaite soulever des difficultés
qu'il ne peut résoudre ? Qui veut rester dans cet inconfort ? On préfère éluder la question plutôt que d'y faire face.
Toutefois, aucune réflexion philosophique authentique ne saurait se contenter de contourner les difficultés. Au
contraire, toute réflexion philosophique digne de ce nom préfère interroger, laisser des questions en suspend, plutôt
que de contourner les problèmes. D'ailleurs, dans la vie courante, on supporte généralement assez mal les
personnes qui cherchent toujours à éviter d'aborder franchement les problèmes et à faire comme s'ils n'existaient
pas. La voie de l'évitement n'est pas une solution, c'est un problème !
Des différences quant à la nature des problèmes traités en philosophie
Nous venons de voir qu'un problème philosophique exige réflexion et retenue : nous devons d'abord faire émerger
le problème dans toute son étendue, mettre à jour les tenants et les aboutissants, dégager le contenu implicite qu'il y
a derrière une question, un énoncé, une position. Nous devons donc chercher les problèmes, contrairement à ce
que nous faisons d'ordinaire dans la vie courante. De plus, nous ne devons pas chercher à régler rapidement ces
problèmes, il ne faut pas précipiter son jugement: il faut creuser le problème «jusqu'à ce que la pelle dérape»,
comme dirait Wittgenstein, autrement dit, jusqu'à ce que nous ayons trouvé le fond du problème, le noeud, le
coeur... Les problèmes philosophiques comportent des enjeux majeurs qu'il faut exposer si l'on veut réfléchir de
manière rationnelle et critique. En gros, disons que tous les problèmes philosophiques partagent ces cinq
caractéristiques:
Ils portent sur les dimensions fondamentales de l'existence humaine : ce sont des questions de sens
qui s'interrogent sur les enjeux, la portée, les tenants et les aboutissants d'un problème ;
1.
Ils sont d'ordre général et abstait : ils se situent sur le plan des idées, de la réflexion théorique ou pratique,
mais non sur le plan empirique, dans le concret et le particulier. Leurs retombées peuvent être empiriques,
mais la réflexion se fait au niveau théorique ;
2.
Ils permettent plusieurs réponses: ils ouvrent la réflexion et les réponses sont toujours provisoires et
révisables ;
3.
Leur portée est universelle : ils concernent tous les humains, ce qui ne veut pas dire que tous se le posent
effectivement, cela veut dire que tous les humains sont concernés par cette question puisqu'elle interroge un
problème dans toute son étendue et sa généralité ;
4.
Ils peuvent remettre en cause les préjugés, les idées préconçues, les réponses faciles et ébranler des
certitudes.
5.
Problématisation
Des différences dans la manière de traiter les problèmes philosophiques 3
Comment faire surgir un problème philosophique ?
De façon générale, le sens d'une chose tient à sa portée, ses conséquences, mais aussi à son passé. En effet, les
situations prennent un sens en fonction de leur avenir, immédiat ou à plus ou moins brève échéance. Sans avenir,
une situation est dépourvue de sens, de retombées. Problématiser, c'est en quelque sorte, saisir les perspectives
d'avenir d'une question ou d'un problème. On pourra donc se demander à quoi cela sert-il ? À quoi cela nous
mène-t-il ? Ou, plus largement, quelles peuvent en être les conséquences, les implications, les effets, les avantages
et les inconvénients ? Or, le sens d'une question, nous l'avons dit, ne tient pas uniquement à son avenir. Il tient à
son passé aussi. Les problèmes ne sortent pas de nulle part, ils sont eux-mêmes le résultat de situations
antérieures. Comprendre ces antécédents, c'est aussi en comprendre le sens, c'est comprendre comment il a été
amené à notre attention, comment il a déjà été abordé, dans quels contextes, à quels moments de l'histoire, etc. Il
s'agit ici, de resituer une question dans son contexte d'émergence.
On se posera alors les questions suivantes :
D'où vient le problème ? Pourquoi la question se pose-t-elle encore ? Quelles en sont les causes, l'origine, la racine ?
Le problème fondamental se cache derrière la question, en ce sens qu'il représente un enjeu dont on devra tenir
compte dans la réponse à notre question. Cependant, il peut différer de la question (le problème fondamental n'est
pas nécessairement la question, mais il est contenu implicitement dans ses retranchements). Il s'agit de la source
d'un désaccord, autrement dit, l'objet de controverse qui fait en sorte qu'il peut y avoir plusieurs positions sur la
question. Rappelons qu'un problème philosophique fondamental est souvent formulé sous forme d'opposition: il
s'agira donc de faire ressortir les avantages et les inconvénients liés à chacune des alternatives opposées.
Pour faire ressortir un problème philosophique, nous pouvons commencer par identifier des réponses possibles à la
question. Ces réponses seront appelées des thèses possibles. Ensuite, nous pouvons examiner, pour chacune de
ces thèses, quels en sont les présupposés. Un présupposé est un sous-entendu sur lequel une thèse repose.
Lorsqu'on affirme quelque chose, on suppose toujours aussi d'autres choses. Un énoncé n'est jamais isolé, il vient
avec tout un ensemble de croyances, d'idées, de sens. Ces présupposés sont donc ce sur quoi repose nos positions.
Il est donc très utile de les mettre à jour, parce qu'ils contiennent souvent des énoncés discutables ou qui posent
problèmes. On pourrait dire que les présupposés constitue la face immergée de l'iceberg, donc celle que l'on ne
voit pas, mais qui constitue la base de nos points de vue. Ils sont l'implicite sur lequel repose ce que nous
énonçons explicitement.
Concrètement, pour dégager un présupposé, on pourrait utiliser des formules comme les suivantes:
«Si vous dites que ... (thèse possible), alors vous devez nécessairement penser aussi que ...(présupposé)»;
Problématisation
Comment faire surgir un problème philosophique ? 4
«Si on dit... (thèse possible), cela veut dire que ...(présupposé)»
Les erreurs à éviter lorsqu'on dégage des présupposés
Lorsqu'on s'attache à dégager un ou plusieurs présupposés, il faut bien se garder de commettre l'une ou l'autre des
trois erreurs suivantes:
La première erreur consiste à se contenter de reformuler la thèse (on redit la même chose en utilisant
d'autres mots).
1.
La seconde erreur consiste à projeter sur une thèse des idées qu'elle ne suppose ou n'implique pas au
départ. Autrement dit, cette erreur consiste à mettre plus que ce qui est implicitement contenu dans une
affirmation ou un énoncé, de telle sorte qu'on fait dire à une thèse des choses qu'elle ne dit pas. On a donc
mal interprété le contenu de la thèse.
2.
La troisième consiste à confondre un présupposé et une conséquence. Ce type d'erreur tient à la difficulté
de clairement distinguer les deux. En effet, il n'est pas toujours aisé de distinguer un présupposé d'une
conséquence. Quand j'affirme une chose, j'affirme toujours aussi autre chose et j'en nie d'autres, par la
même occasion. Un énoncé arrive rarement seul. Il est généralement précédé d'un raisonnement, donc
supporté par un ensemble d'énoncés liés entre eux par des liens logiques. Par exemple, si on soutient
que «la conquête de l'espace est nécessaire à l'avenir de l'humanité», c'est que l'on croit aussi qu'en
l'absence de cette conquête, l'avenir de l'humanité est menacée étant donné d'une part, que la planète se
dégrade à une vitesse inquiétante et que rien ne nous permet de croire, à l'heure actuelle, en une volonté
claire et mondialisée d'inverser la vapeur, et d'autre part, que cette conquête pourrait proposer une solution
au problème de surpopulation que nous connaîtrons sous peu. Aussi, vaut-il mieux de se préparer à quitter
le navire plutôt que de se résigner à sombrer avec. De plus, en affirmant cela, je nie l'énoncé: «L'avenir de
l'humanité est assuré même sans la conquête de l'espace», et je nie aussi, d'une certaine manière l'énoncé
«La conquête de l'espace peut faciliter l'avenir de l'humanité», car mon point de vue est plus radical, moins
nuancé que ce dernier. En disant que la conquête de l'espace est nécessaire à l'avenir de l'humanité,
j'affirme aussi que sans conquête de l'espace, l'avenir de l'humanité est incertain. Comment, dans tout cela,
départager ce qui appartient au monde des présupposés de ce qui appartient à celui des conséquences ?
Allons-y avec une image : pour accéder au monde des présupposés, il faut procéder à rebrousse-poil. En
fait, il faut remonter le fil du raisonnement et comprendre à partir de quels autres énoncés on a pu formuler
celui qui nous est donné à analyser. En ce qui concerne l'accès au monde des conséquences, il faut
procéder dans le sens du poil : il faut partir de l'énoncé et tirer soi-même le fil qui part de l'énoncé pour
nous conduire jusqu'à ses effets, ses retombées... On se trouve donc, pour ainsi dire à prolonger le
raisonnement, à allonger le fil afin de voir jusqu'où il nous conduit.
3.
Les questions à se poser pour trouver le problème (liste non-exhaustive)
Pourquoi les gens peuvent avoir une opinion différente par rapport à la question ?Qu'est-ce qui est à l'origine de cette différence d'opinion ?Est-ce que cette problématique révèle un enjeu fondamental de l'existence humaine ?Ai-je bien identifié la source, ou n'est-ce pas plutôt une simple reformulation de la question ?S'agit-il d'un problème qui touche d'autres questions du même genre ?S'agit-il d'un problème rationnel (abstrait) ou une simple question de circonstances ?Est-ce qu'il y a des valeurs à la source du désaccord ?
Problématisation
Les erreurs à éviter lorsqu'on dégage des présupposés 5
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