Appareil respiratoire <p><b>Appareil respiratoire</b><span> Contrairement aux animaux terrestres qui absorbent l'oxyn�e de l'air, les poissons utilisent l'oxyg�e dissous dans l'eau et rejettent de l'annydride carbonique. Les organes o� se d�oulent ces �hanges sont les branchies situees sur les cot� du pharynx, elles se pr�entent comme une s�ie d'arcs branchiaux, qui font partie du splanchnocrane et soutiennent les lamelles richement vascularis�s par les art�es branchiales. Les arcs varient en nombre selon les esp�es : g��alement de cinq �sept paires chez les poissons cartilagineux, et quatre paires chez les poissons osseux (qui peuvent avoir toutefois un nombre d'arcs fonctionnels plus r�uit). Les branchies, tout comme le mode de respiration, varient selon qu'il s'agit de chondrichthyens ou d'ost�chthyens. Chez les s�aciens, l'eau entre par la bouche ventrale et occupe la cavit�buccale ; ensuite le squale ferme la bouche et resserre la cavit�buccale en contractant sa gorge : l'eau est ainsi forc� de sortir �travers les fentes branchiales. En s'�oulant entre celles?ci, elle c�e de l'oxyg�e aux nombreux capillaires, dont les parois extremement minces permettent les �hanges gazeux tout en absorbant l'anhydride carbonique que le sang d�erse dans le milieu externe apr� l'avoir recueilli dans les cellules.</span></p> <p>Chez presque tous les poissons cartilagineux, les fentes branchiales sont nettement visibles sur les cot� de la t�e ou sous le corps (raies) ; cependant chez les holoc�hales, elles sont recouvertes par un opercule, comme chez les poissons osseux. Parall�ement, et avec la m�e extention, ces poissons poss�ent une paire d'�ents contenant une pseudo?branchie, d�ourvue de fonction respiratoire, mais qui semble �re un organe r�ulateur de la pression sanguine. Chez les poissons osseux, l'eau p��re dans la cavit�buccale ou s'en �happe selon que l'animal �arte ses opercules ou les rapproche : toutefois, gr�e �un syst�e de valves, l'eau n'entre que par la bouche et ne sort que par les fentes branchiales. Chez les poissons osseux, on n'observe que tr� rarement la pr�ence d'�ents, par exemple chez certains esturgeons ; en revanche, de nombreuses esp�es respirent l'oxyg�e de l'atmosphere �travers la peau, la paroi buccale, l'�sophage, la vessie natatoire...</p> <p>Quand ces divers organes assument des fonctions respiratoires, c'est �idemment qu'ils ont subi des modifications adaptatives. G��alement ils contiennent un r�eau de capillaires aux parois plut� minces permettant les �hanges gazeux Le <i>Neoceratodus</i><span> ou barramunda (un dipneuste) a la vessie natatoire reli� �la circulation branchiale par l'art�e pulmonaire et au coeur par la veine pulmonaire. Ce poisson des rivi�es australiennes peut, en cas de circonstances d�avorables, respirer l'oxyg�e de l'atmosph�e par l'interm�iaire de sa vessie natatoire (qui est, en fait, un poumon). Les protopt�es, du m�e groupe, peuvent survivre dans la boue s�he en se servant de poumons rudimentaires pour la respiration. L'erythrine, poisson des eaux douces sud?am�icaines, a recours �la respiration branchiale dans les eaux bien oxyg�� si toutefois la teneur en oxyg�e vient �baisser, ou si l'eau est tres riche en anhydride carbonique, il respire alors par sa vessie natatoire semblable �un poumon. Un poisson chat africain, du genre </span><i>Clarias </i><span>s�oxyn�e au moyen d'un organe arborescent, form�par un �ith�ium pliss�et situ�dans une d�ression au?dessus des branchies entre le deuxi�e et le quatri�e arc branchial.</span></p> <br /><hr id="system-readmore" /> 1/1