Référence : :INF_SCIENT_DOS_28 Référence INF_SCIENT_DOS_28 Version : :1.01.0 Version Date : :15.05.2014 Date 15.05.2014 Les cancers broncho-pulmonaires d’origine professionnelle DOSSIER Sommaire : I. Introduction II. Types de cancers pulmonaires III. Agents professionnels responsables ou suspectés IV. Circonstances d’exposition professionnelle aux agents cancérogènes reconnus pour le poumon V. Surveillance de santé VI. Réparation des cancers broncho-pulmonaires professionnels VII. Mesures préventives VIII. Bibliographie Cécile SURLERAUX, Conseiller en prévention – Médecin du travail Cellule scientifique Commission scientifique Page 1 sur 9 - Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois engager sa responsabilité - Référence : Version : Date : INF_SCIENT_DOS_28 1.0 15.05.2014 I. Introduction Le cancer broncho-pulmonaire constitue la première cause de mortalité par cancer dans le monde avec 1,3 million de cas par an. En Belgique en 2008, le cancer broncho-pulmonaire était le deuxième cancer le plus fréquent chez l’homme après le cancer de la prostate et le troisième plus fréquent chez la femme après le cancer du sein et le cancer colo-rectal. Il constitue la première cause de mortalité par cancer chez l’homme et la deuxième chez la femme. Le tabagisme, qu’il soit actif ou passif, est à l’origine de 80 à 90 % des cancers bronchopulmonaires. D’autres facteurs augmentent aussi le risque de développer ce cancer : des facteurs environnementaux notamment professionnels, une susceptibilité génétique et des maladies pulmonaires préexistantes comme la bronchite chronique obstructive et la fibrose pulmonaire. On estime actuellement qu’environ 15 % des cancers du poumon chez l’homme et 5 % chez la femme sont dus à une exposition professionnelle. Près de 70 % des cancers professionnels ont une localisation broncho-pulmonaire. L’absence de recherche systématique d’une relation possible entre un cancer bronchopulmonaire et des antécédents professionnels a pour conséquence une sous-déclaration des cas professionnels. En effet, le nombre de cas reconnus par le FMP se situe largement endessous des estimations épidémiologiques. II. Types de cancers pulmonaires Les cancers pulmonaires sont classés en deux grandes catégories : ceux qui sont à petites cellules (SCLC : Small Cell Lung Carcinoma) (20%) et ceux qui ne le sont pas (NSCLC : Non Small Cell Lung Carcinoma ) (80%) ; parmi ces derniers, les types histologiques les plus fréquent sont l’épithélioma épidermoïde, l’adénocarcinome et le carcinome à grandes cellules. Les cancers pulmonaires à petites cellules sont d’évolution rapide, souvent métastatiques au moment du diagnostic et répondent assez bien, du moins dans un premier temps, à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Les cancers non à petites cellules sont d’évolution plus lente, traités en général chirurgicalement et moins sensibles à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Dans les années soixante, les cancers les plus fréquents étaient l’épithélioma épidermoïde et le cancer à petites cellules. Depuis la fin des années quatre-vingt, ils ont été détrônés par l’adénocarcinome. Ceci s’explique par une modification des habitudes tabagiques ; avec l’apparition des cigarettes light, le fumeur doit inhaler une quantité plus importante d’air pour assouvir ses besoins en nicotine, ce qui entraîne un dépôt plus important d’agent cancérigène au niveau des bronchioles et des alvéoles ; les cigarettes actuelles contiennent également plus de nitrates qui favoriseraient les adénocarcinomes. Page 2 sur 9 - Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois engager sa responsabilité - Référence : Version : Date : INF_SCIENT_DOS_28 1.0 15.05.2014 III. Agents professionnels responsables ou suspectés Ils sont répartis dans le tableau ci-dessous. Cancérogènes certains pour le poumon (groupe 1) Agents et groupes d’agents Mélanges Amiante Arsenic et composés Béryllium et composés Bis(chlorométhyl)éther Chlorométhyl méthyléther Cadmium et composés Dérivés du chrome hexavalent Composés du nickel Plutonium Radon-222 et produits de désintégration Poussières de silice cristalline Goudron de houille, brais de houille, suies Gaz d’échappement diesel Forte suspicion (groupe 2) Dérivés chlorés du toluène Créosotes 2,3,7,8 tétrachlorodibenzopara-dioxine Insecticides non arsénicaux (exposition professionnelle lors de l’épandage et lors de l’application) Production d’aluminium Gazéification du charbon Fonderies de fer et d’acier Production de fuel Métier de peintre Mines d’hématite souterraines avec exposition au radon Production du caoutchouc Tabagisme passif Amiante Arsenic Béryllium Bis(chlorométhyl)éther Dérivés du chrome hexavalent Hydrocarbures aromatiques polycycliques Dérivés du nickel Brouillards d’acides forts inorganiques Cobalt associé au Circonstances d’exposition Agents reconnus par le FMP carbure de tungstène (industrie des métaux lourds, usinage) Bitumes (occupation professionnelle aux bitumes oxydés et leurs émissions lors de l’application du roofing) Fabrication d’électrodes en carbone Industrie de la verrerie d’art (rôle de la silice, de l’arsenic, de l’amiante ?) Page 3 sur 9 - Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois engager sa responsabilité - Référence : Version : Date : IV. Circonstances d’exposition professionnelle cancérogènes reconnus pour le poumon INF_SCIENT_DOS_28 1.0 15.05.2014 aux agents L’amiante ou asbeste Dans tous les pays industrialisés, les sources d’exposition professionnelle à l’asbeste ont été nombreuses et continuent d’exister de par les matériaux encore en place. Le pic d’utilisation se situe aux environs de 1970. Les sources d’exposition sont les suivantes : o l’extraction, le broyage et le tamisage de roches contenant de l’amiante ; o le cardage, le filage et le tissage des fibres d’amiante ; o la fabrication de fibrociment ; o la fabrication et l’entretien de freins de véhicules ; o le calorifugeage et le décalorifugeage ; o le placement de plaques, de tuyaux, d’ardoises, de panneaux d’isolation ou d’insonorisation ; o l’application par projection de mélanges d’amiante (flocage) : o la démolition de buildings ; o les opérations de désamiantage ; o le port de vêtement protecteur en asbeste ; o etc. L’arsenic et composés Les principaux métiers exposant à l'arsenic sont la production de composés de cet élément, la métallurgie des métaux non ferreux, la production et l'utilisation de colorants arsenicaux, certains travaux de l'industrie du verre et de la céramique (agent décolorant), le tannage des peaux et la naturalisation des animaux. Il est également utilisé comme insecticide, herbicide et fongicide, notamment pour la préservation du bois (association de dérivés hydrosolubles du chrome hexavalent, de cuivre et d'arsenic CCA) comme défoliant dans la culture du coton ou contre les maladies cryptogamiques de la vigne. Béryllium et composés Les principales applications du béryllium sont les suivantes : o la fabrication d’alliages au béryllium utilisés dans des appareillages électrique, des électrodes de soudage, des pièces de machines outil, des cadres pour vélo, etc. ; o l’industrie aéronautique et aérospatiale ; o l’industrie de la céramique (isolants électriques et électroniques) ; o l’industrie nucléaire (agent modérateur et réflecteur de neutrons) ; o la fabrication de fenêtres à rayons X. Une exposition potentielle au béryllium peut survenir : o lors de l’usinage, du meulage, de la soudure, du sablage et du décapage d’alliages au béryllium ; Page 4 sur 9 - Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois engager sa responsabilité - Référence : Version : Date : INF_SCIENT_DOS_28 1.0 15.05.2014 lors de la récupération et du recyclage de déchets industriels (circuits imprimés, ordinateurs) ; o lors d’opérations de soudure avec électrode au béryllium ; o dans les travaux de démolition et de restauration de bâtiments dans lesquels du béryllium a été employé ; o lors de la taille des pierres précieuses ou des bijoux de fantaisie. o Bis(chlorométhyl)éther Ce composé se rencontre dans l’industrie chimique, notamment dans la préparation de résines échangeuses d’ions. Cadmium et composés Une exposition aux poussières et fumées de cadmium peut survenir lors de : o la production du cadmium et de ses sels ; o la soudure et le découpage d’acier cadmié ou d’alliages au cadmium (c’est le risque professionnel principal des soudeurs) ; o la fabrication d’accumulateurs et de piles électriques au nickel-cadmium. Le cadmium est également présent comme impureté dans les métaux non ferreux (zinc, cuivre et plomb), le fer et l’acier, les combustibles fossiles, les ciments, les engrais phosphatés et les boues d’incinérateur ; la manipulation de ces produits engendre donc une exposition potentielle au cadmium. Dérivés du chrome hexavalent Le minerai chromite est utilisé dans l’industrie métallurgique (production d’acier inoxydable), dans l’industrie chimique et dans l’industrie des matériaux réfractaires. Une exposition au chrome hexavalent peut également être rencontrée lors de certains procédés de soudage de l’acier inoxydable (soudage à l’arc avec électrode enrobée ou fil-électrode fourré, soudage manuel avec électrode enrobée) et lors de la production et l’utilisation de colorants (pigments, teintures) à base de chrome. Les composés de chrome sont utilisés dans diverses formulations de préservation du bois, notamment avec l’arsenic (CCA ou arséniate de cuivre chromaté). Nickel et composés Une exposition est essentiellement rencontrée lors de la métallurgie du nickel, tout particulièrement lors du grillage des mattes1 de nickel. Ce grillage a pour objet d’éliminer l’excédent de soufre présent dans le minerai. 1 Matte : un des produits résultant de la première fusion d’un minerai et composé d’un mélange de sulfures métalliques. Page 5 sur 9 - Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois engager sa responsabilité - Référence : Version : Date : INF_SCIENT_DOS_28 1.0 15.05.2014 Radon et produits de filiation Le risque de cancer du poumon est élevé chez les mineurs de mines d’uranium ou de minéraux contaminés par celui-ci (mines d’oxydes de fer). Le risque augmente avec l’intensité et la durée de l’exposition. L’incidence du cancer broncho-pulmonaire à petites cellules est importante, bien que les autres types puissent également être observés. La consommation de tabac augmente le risque de façon multiplicative. Poussières de silice cristalline Une exposition à ces poussières survient : o lors de travaux miniers et de divers travaux de construction (tunnel, barrage, etc.) selon la nature du terrain ; o lors du concassage, du broyage et de la taille de la pierre ; o en fonderie, lors du décochage, ébarbage et dessablage ; o lors de la fabrication du verre, de la porcelaine, de la faïence, de grès sanitaires, de produits réfractaires, de prothèse dentaires, de poudres abrasives ; o lors de réparations de l’intérieur des hauts fourneaux (maçons fumistes) ; o dans le processus de calcination de diatomées (algues riches en silice). Le secteur de la construction peut également exposer à la silice (ponçage de surfaces en béton, démolition et perforation de murs en béton). Hydrocarbures aromatiques polycycliques Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sont des constituants naturels du charbon et du pétrole, ou qui proviennent de la combustion incomplète de matières organiques telles que les carburants, le bois, le tabac. Une exposition aux HAP peut survenir au cours de différentes activités industrielles notamment : o la cokéfaction et gazéification de la houille ; o la préparation et l’utilisation d’asphalte ; o le travail en fonderie (moulage et nettoyage des fours) ; o la fabrication d’agglomérés à base de brai, de carton bitumé, d’électrodes en graphite. Un questionnaire de repérage des expositions professionnelles susceptibles de causer un cancer broncho-pulmonaire est disponible via le lien suivant http://www.splf.org/s/IMG/pdf/questCMP-2.pdf Page 6 sur 9 - Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois engager sa responsabilité - Référence : Version : Date : INF_SCIENT_DOS_28 1.0 15.05.2014 V. Surveillance de santé Généralités Préalablement à l’exposition, chaque travailleur exposé à un ou plusieurs agents cancérogènes ou mutagènes doit être soumis à une évaluation de santé ; celle-ci doit être répétée une fois par an tant que dure l’exposition. Le dossier de santé tenu pour chaque travailleur doit être conservé pendant 40 ans après la fin de l’exposition. Les travailleurs doivent également recevoir des informations sur la possibilité d’une surveillance de santé prolongée après arrêt de l’exposition, qu’ils soient toujours dans l’entreprise ou qu’ils l’aient quittée ; l'employeur est responsable de la mise en place de cette surveillance mais le médecin-inspecteur du travail peut décider de l’imposer. Si le travailleur est toujours dans l’entreprise, c’est son employeur qui assume les frais de cette surveillance de santé prolongée ; quand il quitte l’entreprise, cette surveillance est prise en charge par le Fonds des Maladies Professionnelles (FMP). Le dossier de santé établi par le médecin du travail doit contenir des données tant quantitatives que qualitatives et représentatives de la nature, de l’intensité, de la durée et de la fréquence d’exposition du travailleur à des agents cancérogènes ; en fin de carrière, ces données devraient être communiquées au FMP ainsi qu’au médecin traitant, afin de permettre le cas échéant une meilleure reconnaissance et une prise en charge plus rapide. Evaluations de santé périodique Le conseiller en prévention – médecin du travail s’attachera à dépister précocement tout signe d’exposition aux agents cancérogènes par des examens sensibles et spécifiques. Quelques exemples sont repris dans le tableau ci-après : Expositions Examens de suivi recommandés Dérivés du chrome hexavalent Dosage du chrome urinaire Nickel et composés Dosage du nickel urinaire Arsenic Dosage de l’arsenic inorganique et de ses dérivés méthylés Béryllium Dosages du béryllium dans le sang et dans l’urine. Epreuves fonctionnelles respiratoires. Radiographie du thorax Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) Dosage urinaire du 1-hydroxypyrène Amiante La surveillance dépend du niveau d’exposition. Epreuves fonctionnelles respiratoires. Imagerie par tomodensitométrie après 10 ans d’exposition. Poussières de silice cristalline Epreuves fonctionnelles respiratoires. Radiographie du thorax Page 7 sur 9 - Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois engager sa responsabilité - Référence : Version : Date : INF_SCIENT_DOS_28 1.0 15.05.2014 VI. Réparation des cancers broncho-pulmonaires professionnels En système de liste Le demandeur qui a été exposé à titre professionnel au risque d’une maladie reprise sur la liste des maladies professionnelles et qui est atteint par cette maladie sera reconnu et indemnisé en tant que victime d’une maladie professionnelle. Les cancers broncho-pulmonaires provoqués par les agents suivants sont reconnus par le Fonds des maladies Professionnelles : o l’arsenic et composés: 1.101 ; o le béryllium et composés : 1.102 ; o les dérivés du chrome hexavalent : 1.109 ; o le nickel et composés : 1.119.02 ; o le bis(chlorométhyl)éther : 1.118.06 o les hydrocarbures aromatiques polycycliques : 1.121.03, 1.121.04, 1.121.05 o l’amiante : 9.308 Le cancer du poumon provoqué par la silice n’est pas indemnisable en système de liste en Belgique, il existe juste un code pour la silicose 1.301.11. En système ouvert La personne doit démontrer son exposition au risque professionnel de la maladie au cours de sa carrière professionnelle et elle doit démontrer le rapport de causalité entre la maladie et l’exposition au risque professionnel de cette maladie, c'est-à-dire prouver que son affection trouve sa cause déterminante et directe dans l’exercice de son activité professionnelle. Le travailleur peut, bien entendu, faire appel au conseiller en prévention-médecin du travail pour l’orienter dans ses démarches particulières. VII. Mesures préventives La réglementation La prévention des cancers professionnels notamment broncho-pulmonaires, s’appuie largement sur la législation européenne et en particulier sur la directive 2004/37/CE concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à l’exposition à des agents cancérogènes ou mutagènes au travail, sur l’interdiction d’utilisation de certaines substances cancérogènes avérées (comme l’amiante) et sur la mise en œuvre du règlement européen REACH (enRegistrement, Evaluation, Autorisation, restriction des substances Chimiques) qui impose aux entreprises de prouver qu’elles ne commercialisent pas de produits incluant des substances chimiques dangereuses pour la santé des consommateurs et pour l’environnement. Page 8 sur 9 - Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois engager sa responsabilité - Référence : Version : Date : INF_SCIENT_DOS_28 1.0 15.05.2014 En Belgique, les prescriptions en la matière sont déterminées dans l’arrêté royal du 2 décembre 1993 concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à l’exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes au travail. Les obligations imposées aux employeurs L’employeur doit notamment réaliser une analyse des risques, substituer la substance dangereuse lorsque cela est possible, travailler en système clos lorsqu’une substitution n’a pu être réalisée, évacuer les polluants à la source, limiter le nombre de travailleurs exposés, mettre en place des mesures de protection collective et/ou individuelle, délimiter et baliser les zones à risque, définir des mesures en cas d’urgence, tenir un registre des travailleurs qui sont ou peuvent être exposés, former les travailleurs et les soumettre à l’évaluation de santé appropriée. VIII. Bibliographie Livres et articles de revue N. Frusch, L. Bosquée, R. Louis, Le cancer du poumon, Epidémiologie et facteurs étiologiques, Revue médicale de Liège, 2007 ; 62 :9 :548-553 ] o D. Lauwers , J. Thimpont , J-P. Quarré, O. Hanquet, P. Piérard, Exposition professionnelle à la silice cristalline et cancer pulmonaire, Revue des Maladies Respiratoires, vol 24, N° HS1, p21, janvier 2007 o J. Thimpont, P. Dumortier, P. Farr, C. De Brouwer, P. Strauss, P. De Vuyst, La sousdéclaration des cancers respiratoires professionnels en particulier dûs à l’amiante, Santé conjuguée, Janvier 2010-n° 51 o Sites Web consultés o o o o o o www.cancer-environnement.fr. Cancers professionnels. www.amis-bordet.be. Le cancer bronchique, premier cancer évitable, Bordet News, décembre 2011. www.ipubli.inserm.fr. Classification histologique et pathologie moléculaire du cancer pulmonaire. www.fmp-fbz.fgov.be. Maladies professionnelles provoquées par l’amiante, critères de reconnaissance et d’indemnisation. www.inrs.fr. Principaux cancers d’origine professionnelle, mis en ligne le 17 février 2012. Risque cancérogène en milieu professionnel, mise à jour du 14 avril 2009. www.bordet.be. Epidémiologie du cancer bronchique, Bordet News 98, décembre 2011. Page 9 sur 9 - Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois engager sa responsabilité - SPMT - Siège social Quai Orban, 32-34 à 4020 Liège T 04/ 344 62 64 F 04/ 344 62 61 [email protected] www.spmt.be