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INF_SCIENT_DOS_25
1.0
05.12.2013
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- Le SPMT veille à la fiabilité des informations publiées, lesquelles ne peuvent toutefois engager sa responsabilité -
cancérogène de la substance pour l’homme ; cette présomption est généralement
fondée sur des études appropriées à long terme sur l’animal
• Troisième catégorie : substances préoccupantes pour l’homme en raison d’effets
cancérogènes possibles mais les informations disponibles à leur sujet ne
permettent pas une évaluation suffisante.
Le règlement CLP « classification, labelling, packaging » (CLP) va remplacer
progressivement cette ancienne classification en 2015, avec trois catégories
superposables : 1A, substance dont le caractère cancérogène pour l’être humain est
avéré ; 1B, substances dont le caractère cancérogène pour l’être humain est supposé
(données animales) et 2, substances suspectées d’être cancérogène pour l’homme.
IV. Principaux cancers professionnels
Cancers du poumon
Le poumon est la localisation la plus fréquente des cancers professionnels. La fraction des
cancers du poumon attribuable à une origine professionnelle est de l’ordre de 15 %.
L’amiante est en cause dans 5 à 7 % des cas. Les autres agents sont nombreux et
concernent divers secteurs d’activité. Il s’agit notamment du radon, de l’arsenic, du cadmium,
de certains composés du chrome, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, de la silice,
etc.
Cancers de la plèvre ou mésothéliome
Le mésothéliome est un cancer dont la survenue spontanée est très rare. Il touche
principalement la plèvre, mais aussi le péritoine et le péricarde. Il survient chez les
personnes qui ont inhalé des fibres d’asbeste 25 à 50 ans auparavant. Un risque existe,
même en cas d’exposition de courte durée ou de faible intensité.
Cancers de la vessie et des voies urinaires
Les deux principales catégories d’agents ayant un effet cancérogène sur la vessie sont les
amines aromatiques et les hydrocarbures aromatiques polycycliques. L’arsenic et ses
dérivés inorganiques sont également des cancérogènes certains pour cet organe. Les
activités à risque sont : la production de colorants ou de pigments, les travaux en cokerie, la
fabrication de l’aluminium, le ramonage et l’entretien des chaudières à charbon, les métiers
de la vigne (utilisation de dérivés de l’arsenic), l’industrie du caoutchouc et des matières
plastiques.
Cancers oto-rhino-laryngologiques (ORL)
Les principales localisations ORL sont les fosses nasales, le nasopharynx, l’ethmoïde et les
autres sinus de la face, le larynx. Les poussières de bois sont le plus souvent en cause, mais
également les composés du chrome, les dérivés du nickel et le formaldéhyde. Les
principales activités concernées sont les métiers du bois, la métallurgie du nickel, l’industrie
de la chaussure (poussières contenant des tannins), l’utilisation de colles ou de vernis à base
de résines contenant du formol, les laboratoires d’anatomopathologie, l’industrie de la
porcelaine, des émaux et des céramiques.