Ondes gravitationnelles dans des systèmes binaires à grand rapport de masse 17eme journée CaSciModOT RITTER Patxi (LPC2E - MAPMO) – p. 1/23 Plan - Ondes gravitationnelles - Modélisation dans le cas des EMRIs - Optimisation du code de calcul - Réaction de radiation – p. 2/23 Ondes gravitationnelles Relativité Générale : Cadre formel décrivant l’interaction entre matière et géométrie de l’espace-temps (Einstein 1915). Espace-temps : Variété différentielle décrite localement par les 10 composantes du tenseur metrique g µν obéissant à l’équation de champ d’Einstein G µν g µν | {z Géométrie 8πG Tµν g µν = 4 c } | {z } Matière – p. 3/23 Ondes gravitationnelles Onde Gravitationnelle (OG) : déformation de la courbure de l’espace-temps qui se propage à la vitesse de la lumière. OG engendrées par le mouvement et la dynamique de la source. – p. 4/23 Ondes gravitationnelles Onde Gravitationnelle (OG) : déformation de la courbure de l’espace-temps qui se propage à la vitesse de la lumière. OG engendrées par le mouvement et la dynamique de la source. Mesure de variation relative de distance entre 2 points matériels (par interférométrie). t2 b 1 L = c (t 2 − t 1 ) 2 b Variation de la longueur L au passage d’une OG δL / L ≈ 10−21 !! t1 L – p. 5/23 Ondes gravitationnelles Détecteur interférométrique VIRGO sur le site de Cascina, près de Pise Cibles : TN binaire (5M ⊙ <M < 20M ⊙ ), pulsar binaire (1.4M ⊙). Bande de fréquence : 10Hz - 1kHz – p. 6/23 Ondes gravitationnelles Laser Interferometer Space Antenna (LISA/NGO) Cibles : TN super-massifs (106 M ⊙ <M < 108 M ⊙ ), EMRIs. Bande de fréquence : 10−4 Hz - 0.1Hz – p. 7/23 Modélisation, cas des EMRIs Intérêt de la modélisation : Dans la technique de filtres adaptés on corrèle la sortie bruitée du détecteur avec la forme d’onde prédite par la théorie ou patron d’onde. Le patron d’onde doit rester en phase avec la forme d’onde exacte aussi longtemps que possible. – p. 8/23 Modélisation, cas des EMRIs Trou noir (TN) : Objet compact formant une singularité de l’espace-temps = degré de courbure infini Liens intimes entre trous noirs et OG TN et OG sont des distorsions de l’espace-temps (extrême pour le TN, minime pour les OG) TN et OG sont tous deux solutions du vide des équations d’Einstein. TN TN+OG – p. 9/23 Modélisation, cas des EMRIs m∗ ≪ M M – p. 10/23 Modélisation, cas des EMRIs – p. 11/23 Modélisation, cas des EMRIs Extreme Mass Ratio Inspiral Perturbation de la métrique X (τ) Trou Noir g µν = g µν + h µν h µν ∼ O (m ∗ /M ) m∗ ≪ M Linéarisation des équations de champ h i Trou Noir G µν g µν + h µν = M 8πG δTµν c4 Etoile supposée ponctuelle δTµν = m ∗ Z +∞ µ dXν dτ dτ dτ dX ( 4) α α δ (x − X (τ)) −∞ Décomposition sur une base d’harmoniques tensoriels h µν = 10 XX ℓ,m i =1 (i )ℓm h (i )ℓm (r , t )Yµν (θ , φ ) – p. 12/23 Modélisation, cas des EMRIs Equation de Regge-Wheeler-Zerilli − ∂ 2 ∂t2 + ∂ 2 ∂ r ∗2 ∂ ℓm ℓm − Ve /o (r )ℓ ψℓm ( r , t ) = F ( t ) δ ( r − R ( t )) + G (t )δ (r − R (t )) e /o e /o e / o ∂r ψℓm e fonction ψoℓm fonction d’onde paire d’onde impaire « exprimées à partir des h (i )ℓm Discontinues à la position de la particule. Liées à l’énergie du système dE dt = 1 64 P (ℓ+2) ! ℓm 2 ℓm 2 ℓm (ℓ−2) ! |ψe | + |ψo | 1.5 2.0 Re ψeℓm 1.5 Im ψeℓm 1.0 R (t ) trajectoire de la particule 0.0 (2M/m0 )ψeℓm ℓm ,G fonctions analytiques Veℓ/o , Feℓm /o e /o r r ∗ = r + 2M ln 2M − 1 coordonnée tortue 0.5 1.0 −0.5 -100 -50 0 50 100 150 0.5 0.0 −10 −5 0 5 10 r ∗ /2M 15 – p. 13/23 25 20 Modélisation, cas des EMRIs Exemple pour des orbites génériques t , R (t ), Θ(t ), Φ(t ) 8K 2 R Ṙ − f (R )2 Ā ℓm λ ℓm d Ā 8K R d 8K R Ṙ − (U 0 Ṙ ) + Ṙ 2 − f (R ) Ā ℓm G oℓm (t ) = − 0 λ dt λ U dt λ + 1 3M − 3 Voℓ (r ) = 2 f (r ) r2 r Foℓm (t ) = Feℓm (t ) = − 8K R f (R ) (Ṙ 2 − f (R )2 ) ℓm Ȳ λR + 3M ℓm R 2 f (R )2 2 R Ṙ f ( R ) d Ȳ K ℓm ℓm Θ̇ + sin2 ΘΦ̇2 Ȳ ℓm − 16 R f (R ) Θ̇Φ̇∂φ ∂θ − cot Θ Ȳ + 8K G e (t ) =16K λR + 3M d t λ λR + 3M K 1 − 4 R f (R ) Θ̇2 − sin2 ΘΦ̇2 ∂θ2 − cot Θ∂θ − ∂φ2 Ȳ ℓm 2 λ sin Θ + 8K Veℓ (r ) =2 f où K = (π m 0 Ṙ 2 [(λ + 1)(6RM + λR 2 ) + 3M 2 ] R (λR + 3M )2 Ȳ ℓm − 8K f (R )2 [R 2 λ(λ + 1) + 6λRM + 15M 2 ] R (λR + 3M )2 Ȳ ℓm [λ2 (λ + 1)r 3 + 3λ2 M r 2 + 9λM 2 r + 9M 3 ] (r ) r 3 (λr + 3M )2 U 0 ) / (λ + 1), λ= 1 (ℓ − 1)(ℓ + 2), 2 f (r ) = 1 − 2M /r et A ℓm = Θ̇ ∂ − sin ΘΦ̇∂θ sin Θ φ Y ℓm – p. 14/23 Modélisation, cas des EMRIs R ∗ (t ) TROUNOIR Différence finie d’ordre 2 Zone de discontinuité t r∗ R (χ ) = pM , 1 + e cos χ (p − 2 − 2e cos χ )(1 + e dχ = dt Mp2 cos χ )2 (p − 2 − 2e cos χ )(1 + e cos χ )2 dΦ = p 3 / 2 dt p M (p − 2)2 − 4e 2 r p − 6 − 2e cos χ (p − 2)2 − 4e 2 – p. 15/23 Modélisation, cas des EMRIs Cellules vides Abc B Cbc bc ℓm ψℓm = −ψ A D bc ∗2 ∆r ∗3 ℓm V ( r ) + O ( ∆ r ) + ψℓm + ψ 1 − B C 2 D Cellules traversées par la trajectoire = zone de discontinuité de la fonction d’onde Abc Bbc Cbc x B bc Cbc x Abc Abc Abc Bbc x Cbc B bc Cbc x bc bc bc bc D D D D ψℓm A =b ψℓm B + c ψCℓm + d ψℓm D + X p +q <3 p q ℓm αpq ∂t ∂r ∗ ψx + O( ∆r ∗3 ) – p. 16/23 Modélisation, cas des EMRIs 1300 1200 1100 t/2M 1000 900 800 700 600 500 −50 0 50 r ∗ /2M 100 150 −0.5 0.0 Re ψe22 (r ∗ =400M,t) 0.5 Exemple pour une orbite elliptique (e = 0.5) dans le cas du mode quadrupolaire (ℓ, m ) = (2, 2) – p. 17/23 Modélisation, cas des EMRIs 6 20 1.0 15 4 1.0 10 2 −2 5 0 0.0 −5 −4 −6 −15 −6 −4 −2 x 0 4 2 −20 −20 −1.0 6 0 100 200 300 u/2M 400 500 600 0.5 0.0 −0.5 −10 −0.5 −8 −8 (2M/m0 )ψe22 y 0 y (2M/m0 )ψe22 0.5 −1.0 −15 −10 −5 0 x 5 10 15 20 0 200 400 600 800 1000 u/2M 1200 1400 4 0.6 3 0.4 2 0 0.4 1 0.2 0.0 y (2M/m0 )ψe22 y 2 0.6 (2M/m0 )ψe22 4 0 −0.2 −1 −0.4 −2 −0.6 −3 0.2 0.0 −0.2 −2 −0.4 −4 −0.6 −4 −2 0 4 2 x 0 100 200 300 u/2M 400 500 −4 −4 600 −3 −2 −1 0 x 1 2 3 4 0 50 100 150 u/2M 200 250 300 350 40 6 30 0 −2 20 10 0.0 y (2M/m0 )ψe22 2 y 0.5 0.5 0 −10 0.0 −20 −0.5 −4 (2M/m0 )ψe22 4 −0.5 −30 −6 −6 −4 −2 0 x 2 4 6 500 600 700 800 u/2M 900 1000 −40 −40 −30 −20 −10 0 x 10 20 30 40 0 500 1000 u/2M 1500 2000 – p. 18/23 Optimisation du code de calcul Code en C (lib. GSL pour fonctions spéciales, syst. linéaires, ODE et harmoniques sphériques) Cas de l’équation homogène (cellules vides). − ∂ 2 ∂t2 + ∂ 2 ∂ r ∗2 − V (r )ℓ ψℓm (r , t ) = 0 Stages étudiants au LIFO encadrés par S. Jubertie version C++ Optimisation des routines de calcul SSE 1.0 0.8 Threads Open MP 0.6 CUDA 0.4 Gain de plus d’un ordre de grandeur en temps de calcul 0.2 0.0 Ref. opt. SSE parall. CUDA – p. 19/23 Réaction de radiation β α dx + Γβ γ 2 dτ dτ d 2x α dxγ =0 dτ – p. 20/23 Réaction de radiation β α dx + Γβ γ 2 dτ dτ d 2x α dxγ 1 αλ α λ = − g +u u 2∇µ h λν − ∇λ h µν u µ u ν dτ 2 – p. 21/23 CONCLUSION Code permettant de générer les formes d’ondes à l’infini (sans réaction de radiation) pour tous types d’orbites. Code pour le problème de la chute radiale avec réaction de radiation. PERSPECTIVES Finaliser le travail sur la réaction de radiation. Passer à l’évolution orbitale dans le cas d’orbites génériques. Jauge harmonique – p. 22/23 Merci – p. 23/23