
Document produit par Annie Gauthier, orthopédagogue
Pour étudier les verbes efficacement
Croyances erronées
Je relis mes verbes plusieurs fois : lire ne suffit pas quand on étudie.
Je réécris mes verbes sur une feuille : réécrire ne suffit pas quand on étudie.
Je récite mes verbes à voix haute seul dans ma chambre : réciter à voix haute ne suffit pas quand on étudie.
J’apprends donc tous les verbes par cœur : le par cœur ne suffit pas quand on étudie
Astuces gagnantes
Je me donne des trucs et j’évite de simplement apprendre tous les verbes par cœur. Le but des tests de verbes est de me faire
comprendre le fonctionnement des verbes, afin de les réutiliser ultérieurement. L’apprentissage par cœur ne permet pas ce
réinvestissement. Voici donc quelques trucs que j’utilise selon un ordre bien précis.
1- Je me demande quel est le participe passé du verbe étant donné qu’il reviendra très souvent (dans tous les
temps composés).
Si je ne m’en souviens plus lors du test, je sais que pour le trouver, je peux conjuguer le verbe au passé
composé.
Par exemple, le verbe « mordre » au passé composé est « j’ai mordu ». Donc, le participe passé de
« mordre » est « mordu ».
Si je ne me souviens plus de la terminaison du participe passé, je regarde si la terminaison que j’ai mise fait
partie des 5 terminaisons possibles qui forment le mot S-I-T-U-É. Ensuite, je le mets au féminin.
Par exemple, le participe passé du verbe « éteindre » est « éteint » et non « éteind », car la lettre D ne fait
pas partie des 5 terminaisons possibles. En plus, « éteint » au féminin fait « éteinte », comme dans le GN
suivant : une lampe éteinte.
2- Les verbes sont écrits en colonne pour une raison bien précise. C’est pour faire le lien entre les temps simples
de la colonne de gauche et les temps composés de la colonne de droite qui leur sont associés. Ainsi, je peux
me donner des trucs pour apprendre comment s’écrivent les temps composés.
Par exemple, le plus-que-parfait est à côté de l’imparfait. Cela m’indique qu’ils ont quelque chose en
commun. En effet, l’auxiliaire au plus-que-parfait est à l’imparfait.
Par exemple, le futur antérieur est à côté du futur simple. L’auxiliaire du futur antérieur est au futur
simple.
Avec ce truc, je sais donc accorder tous les verbes de la colonne de droite et de gauche sans les apprendre par
cœur.
Je n’ai qu’à connaitre les terminaisons de la colonne de gauche pour bien accorder tous les verbes des deux
colonnes.
3- Les verbes à l’impératif signifient un ordre. Je me mets donc dans la peau de quelqu’un qui donne un ordre.
Si j’ai des doutes de l’orthographe, je peux me référer à l’indicatif présent (1re pers. du sing., 1re pers. du plur. et
2e pers. du plur.)
4- Le participe présent se termine en « ant » (ça rime : présent et « ant »).
5- Pour ne pas mélanger le conditionnel, l’imparfait et le futur, il faut se dire que le conditionnel regroupe des
particularités de l’imparfait et du futur. En effet, il possède le « R » comme au futur et le son « ais » comme à
l’imparfait. Il arrive en dernier dans la colonne, car il faut apprendre les autres avant pour en connaître les
particularités.
6- Il ne reste plus qu’à apprendre le subjonctif.
7- Je peux me référer à l’autre feuille sur la terminaison des verbes.