1
STAATSSEKRETARIAT FÜR WIRTSCHAFT, BILATERALE WIRTSCHAFTSBEZIEHUNGEN - ASIEN /OZEANIEN
Département fédéral de l’économie,
la formation et la recherche DEFR
Secrétariat d’Etat à l’économie SECO
Relations économiques bilatérales
Asie/Océanie
Berne, novembre 2016 Auteure: elise.nardin@seco.admin.ch
République islamique du Pakistan
1 Informations générales
Surface:
796’095 km2 (Suisse : 41'290 km2)
Capitale:
Islamabad
Population:
199.0 mio. (est. 2015)*
Croissance de la population:
1.46% p.A. (est. 2015)*
Président:
Mr. Mamnoon Hussain
Chef d’Etat (Premier ministre):
Mr. Mian Nawaz Sharif**
Ministre de l’économie, des finances, et des
statistiques:
Mr. Muhammad Ishaq Dar
Ministre du commerce:
Engineer Khurram Dastagir Khan
Directeur de la Banque centrale :
Mr. Ashraf Mahmood Wathra
(*) Source: CIA World Factbook (July 2015)
(**) Le Premier ministre Sharif est à la fois Ministre des affaires étrangères et Ministre de la défense.
1.1 Indicateurs économiques importants
1
1
Source: IMF, World Economic Outlook Database, octobre 2016
2
Inflation, average consumer prices
3
Current account balance
4
Experts économiques internationaux, mars 2016
2014
2015
2017
PIB (USD mia)
244.3
271.0
N/A
PIB/habitant (USD)
1'312.4
1'427.5
N/A
Croissance ( en % du PIB )
4.0
4.0
5.0
Taux d’inflation (%)2
8.6
4.5
5.2
Taux de chômage (%)
6.0
5.9
6.0
Balance courante ( en % du PIB )3
-1.2
-0.9
-1.5
Balance commerciale ( en % du PIB )4
-17.7
-16.4
-17.3
Dette extérieure ( en % du PIB )4
62.1
60.6
59.1
Dette publique (en % du PIB)
63.6
63.5
64.2
Réserves internationales (USD mia.)4
14.2
20.0
21.1
= Estimation
* L’année fiscale au Pakistan dure du 1er juillet au 30 juin de l’année suivante. Les valeurs font référence à la fin de
l’année fiscale.
2
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1.2 Commerce extérieur et investissements (2014/2015)
Les exportations du pays sont en déclin, notamment en raison du ralentissement de l’économie
mondiale, ce qui a contribué largement au déficit global de la balance commerciale du pays
qui a augmenté de 2.1%. Ce dernier a été accentué par la dévaluation de la roupie
pakistanaise (-2.9%).
Exportations
La croissance négative de 12% des exportations est attribuée à la lente croissance globale, la
faible demande agrégée, la chute des prix des commodités, et l’instabilité financière croissante
des économies les plus importantes.
Pendant l’année 2015/16, les Etats-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, l’Afghanistan et
l’Allemagne ont été les pays vers lesquels le Pakistan a le plus exporté. Pendant cette période,
le tissu de coton, les tricots, la confection textile, la literie et le riz ont été les produits les plus
exportés.
Importations
Durant l’année fiscale précédente, les importations ont baissé de 2% et se sont situées à USD
40.3 mia, notamment grâce à la chute du prix du pétrole et des commodités, dont le Pakistan
a pu tirer bénéfice. Les 5 pays ayant exporle plus au Pakistan sont la Chine, les E.A.U.,
Singapour, l’Arabie Saoudite et l’Inde, tandis que les 5 produits les plus importés ont été le
brut et ses dérivés, le fer et l’acier, les machines, les matériaux plastiques et l’huile de palme.
Il y a eu de légers changements de la législation des importations, notamment les droits de
douane pour certains biens comme les véhicules agricoles, les machines, et les ingrédients
pharmaceutiques qui ont été révisés. De manière générale, toutes les marchandises sont
sujettes à un droit de douane allant de 0 à 100%.
Investissements étrangers
Les investissements étrangers ont augmenté de 53% en 2015/16 par rapport à l’année fiscale
précédente et se situent à USD 1.3 milliards (USD 851 millions 2014/15). Cette augmentation
est à imputer principalement aux investissements en provenance de Chine, notamment dans
le projet du China Pakistan Economic Corridor (CPEC). Les 5 investisseurs les plus importants
au Pakistan sont la Chine (USD 594 mio.), la Norvège (USD 172 mio.), les E.A.U. (USD 164
mio.), Hong Kong (USD 130 mio.), et le Royaume-Uni (USD 79.8 mio.). Avec USD 76 mio.
enregistrés pour l’année fiscale 2015/16, la Suisse est le 6ème plus grand investisseur au
Pakistan.
L’énergie, le pétrole et le gaz, les communications, la chimie, et les transports sont restés les
secteurs les plus attractifs pour les investissements étrangers au Pakistan. Les
investissements dans les transports, les communications, et l’énergie ont augmenté de 493%,
332% et 181% respectivement.
Le Pakistan reste une économie relativement ouverte aux investissements étrangers. Du
moins en ce qui concerne les questions d’imposition et de douanes, les entreprises étrangères
ne sont pas discriminées. La bureaucratie corrompue et lourde, le manque de protection de la
propriété intellectuelle, le manque de transparence de la loi tout comme son application
demeurent des problèmes pour les investissements directs. La situation politique instable, les
récentes évolutions dans la crise du Cachemire, et la crise énergétique contribuent à
décourager les investisseurs étrangers. Néanmoins, le Pakistan représente un potentiel
considérable et a un fort besoin en investissements. La politique de promotion des
investissements du gouvernement est restée inchangée et le Board of Investment du Pakistan
a réitéré son engagement pour un environnement d’affaires plus attractif pour les investisseurs
étrangers.
Le Pakistan œuvre à s’intégrer économiquement au reste de la région sud asiatique, avec la
Chine et les Etats de la Coopération économique (Turquie, Iran, Afghanistan, Ouzbékistan,
Turkménistan, Kirghizstan, Kazakhstan, Azerbaïdjan et Tadjikistan). La priorité demeure sur
le CPEC. Le projet de pipeline avec l’Iran et son accès aux marchés de l’Asie centrale comme
l’Afghanistan est aussi d’intérêt pour le Pakistan. Les relations économiques avec l’Inde ont
fait des progrès ces dernières années, anmoins la situation sécuritaire pourrait entraver le
développement de celles-ci.
3
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1.3 Situation économique
Structure de l’économie
Au total, le secteur des services contribue à hauteur de 59.2% du PIB, contre 40.8% pour celui
de la production de biens, dont 13.6% provient de la production industrielle et 19.8% de la
production agricole.
5
L’agriculture emploie près de 42.3% de la population, alors que le
commerce seulement 14.58% et la production industrielle 14.16%.
6
Politique économique
L’inflation a érelativement sous contrôle (2.79%) durant l’année fiscale 2015/16, notamment
grâce au prix stable du pétrole et le coût de l’électricité. Néanmoins, en raison du récent accord
au sein des pays producteurs membres de l’OPEC de réduire la production, la montée des
prix attendue risque d’augmenter l’inflation. Le taux de chômage n’a pas subi de forts
changements. Malgré une inflation et un chômage sous contrôle, la pauvreté demeure un
problème, avec presque un tiers de la population vivant sous le seuil de pauvreté.
Dans le but de maintenir son équilibre, la politique fiscale actuelle s’appuie fortement sur des
prêts et des emprunts auprès des banques. Durant l’année fiscale actuelle (2016/17), le
gouvernement actuel a envisagé d’augmenter ses emprunts de 128%, ce qui représente un
risque en soi. Cette décision a eu un impact direct sur la croissance considérable du secteur
bancaire, qui représente 90% des emprunts contractés par le gouvernement. Le deuxième
pilier de la politique fiscale est d’augmenter les revenus fiscaux, notamment en élargissant la
base imposable.
Conjoncture et perspectives
Avec le début de l’année fiscale 2016/17, l’économie du Pakistan a entamé sa 4ème année de
contrôle sous l’actuel gouvernement. Avant les élections, restaurer l’économie était la priorité
de l’agenda politique, néanmoins les principaux objectifs macroéconomiques n’ont pas encore
été atteints.
Durant la dernière année fiscale, la croissance n’a atteint que 4.7% contre le taux visé de
5.5%. La croissance négative de l’agriculture pour la première fois depuis deux décennies a
fortement pesé sur la croissance. Cette tendance négative a été un peu compensée par la
croissance positive du secteur de l’industrie qui a su profiter de la chute globale des prix du
brut, contribuant à réduire les coûts des frais fixes.
Le manque d’autonomie donné aux institutions politiques locales par les gouvernements des
provinces exerce également un effet négatif sur la croissance, empêchant le développement
de l’infrastructure du pays.
Des experts économiques s’accordent à dire que pour soutenir la croissance de l’économie
(notamment grâce à un secteur industriel en croissance), le gouvernement devra concentrer
ses efforts à long terme sur la manière de trouver des sources d’énergie bon marché, en
investissant dans des barrages par exemple. A l’heure actuelle, les solutions énergétiques en
place génèrent des bénéfices grâce au bas prix du brut sur le marché global, mais sur le long
terme ces avantages iront à se terrir. De plus, la constance du système politique, la
détermination et l’engagement pour une action contre le terrorisme, pour réduire les problèmes
liés à l’application de la loi, contribueront certainement à favoriser le flux d’investissements
directs étrangers dans l’économie pakistanaise.
Compétitivité internationale
Selon l’index de perception de la corruption de 2015, le Pakistan a gagné 9 places, se situant
à la 117ème place. Néanmoins, les révélations sur les liens existants entre la famille et
l’entourage du Premier ministre et le scandale des Panama Leaks, et les manifestations
organisées par l’opposition qui suivirent, pourraient contrer les initiatives du gouvernement de
favoriser la croissance de l’économie. Le système judiciaire est également victime de
corruption, et le gouvernement n’a pas le pouvoir constitutionnel ne traîner en justice ses juges.
De ce fait, les procédures judiciaires au Pakistan sont longues et souvent coûteuses.
5
Source : Pakistan Economic Survey 2015-16, estimations pour 2015-16.
6
Source : ibid, 2014-15.
4
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1.4 Participation à des organisations économiques multilatérales /
accords de libre-échange
Principaux processus/
organisations internationaux :
WB (World Bank), IMF (International Monetary Fund), WTO
(World Trade Organization), UN (United Nations)
Principaux
processus/organisations
régionaux :
SAARC (South Asian Association for Regional Cooperation),
ADB (Asian Development Bank)
Accords de libre-échange en
vigueur :
Bilatéraux : Chine
Accords de libre-échange en
négociation :
Bilatéraux: Russie, USA, Thaïlande, UE, Corée du Sud, CCG,
AELE, Iran, Turquie, Royaume-Uni (envisagé par le Pakistan)
2 Relations économiques bilatérales
2.1 Accords économiques et Memorandum of Understanding (sélection)
Accord concernant la promotion et la protection réciproques des investissements
(11.7.1995, en vigueur depuis le 6.5.1996)
Accord visant à éviter la double imposition (30.12.1959 ; avec révision le 19.07.2005) et
finalement ratifié puis mis en vigueur (24.11.08)
Accord relatif au trafic aérien (17.3.1952, en vigueur depuis 24.7.1953. 1997: Open Sky ;
10.3.2001, nouvel accord (en vigueur le 11.11.2002)
Accord de coopération technique et scientifique (24.11.1966, en vigueur depuis
25.5.1967)
Accord concernant le rééchelonnement de la dette pakistanaise (signé le 19.12.2002),
cela comprend une consolidation de toutes les dettes pakistanaises (intégration des
accords de 1974, 1975, 1999, 2001)
7
.
Déclaration conjointe AELE Pakistan 2012
2.2 Commerce bilatéral
Le Pakistan se situe à la 55ème place des pays vers laquelle la Suisse exporte, et au 81ème
rang au niveau des importations. Si l’on considère le volume total d’échange, le commerce
bilatéral figure au 69ème rang. La balance commerciale est traditionnellement en faveur de la
Suisse.
Marchandises
Les exportations à destination du Pakistan ont augmenté de 13.7% en 2015 pour se situer à
CHF 311.33 mio. Les produits pharmaceutiques, les machines, la chimie, les montres et les
instruments de précision figurent en tête des exportations. La chimie et les produits
pharmaceutiques ont vu leur croissance augmenter de 25% et 11.7% respectivement. Selon
les statistiques de la banque nationale du Pakistan, la Suisse figure au 13ème rang des pays
exportateurs à destination du Pakistan pour l’année 2016.
Les importations, quant à elles, ont baissé de 2.2% pour se situer à CHF 105.4 mio. Le textile
est le produit d’importation le plus important avec CHF 70.5 mio, suivi par les produits agricoles
(CHF 13 mio.). Les produits tels que les équipements de sport ou de chirurgie et les tapis ont
contribué de manière mineure aux importations totales. La Suisse est le 35ème pays importateur
de biens en provenance du Pakistan.
Services
Il n’existe pas de statistiques relatives aux échanges de services.
7
Avec le Pakistan, dans le cadre du Club de Paris, cinq conventions de conversion de la dette ont été conclues (en 1974, 1981,
1999, jan. 2001, déc. 2001). À l'exception de l'accord de 1981, la Suisse est impliquée financièrement lors de toutes les
conventions. Dans la convention multilatérale de décembre 2001 tous les quatre accords précédents ont été consolidés et
intégrés dans une nouvelle convention. Cet accord couvre des actif de 117 millions de francs (93 millions de francs en crédits
commerciaux et 24 millions de francs en crédits concessionnaires (c.-à-d. taux d'intérêt réduit).
5
STAATSSEKRETARIAT FÜR WIRTSCHAFT, BILATERALE WIRTSCHAFTSBEZIEHUNGEN - ASIEN /OZEANIEN
2.2.1 Evolution du commerce bilatéral
8
Année
Exportations
(mio. CHF)
Evolution
annuelle
Importations
(mio. CHF)
Evolution
annuelle
Solde
(mio. CHF)
Total
(mio. CHF)
1990
292.4
14.1%
56.8
14.5%
235.6
349.2
1995
237.8
16.1%
40.5
-19.6%
197.3
278.3
2000
222.5
36.2%
47.3
4.0%
175.2
269.8
2005
359.0
5.2%
46.0
8.8%
313.0
405
2010
295.3
-7.8%
62.9
-0.4%
232.4
358.2
2011
279.7
-5.3%
72.7
15.6%
207.0
352.4
2012
261.2
pas
comparable *)
107.7
pas
comparable *)
pas
comparable *)
368.9
2013
277.8
6.4%
97.6
-9.4%
180.2
375.4
2014
273.8
-1.4%
107.9
10.6%
165.9
381.7
(Total 1)**
273.8
-1.4%
107.8
10.6%
166
381.6
2015***
311.3
13.7%
105.4
-2.4%
205.9
416.7
2016 (I-IX)
271.5
24.9
90.8
9.4
180.7
362.3
*) A partir de 2012, modification de la méthode de calcul des importations (passage du pays de production au pays
d’origine), ce qui rend parfois difficile la comparaison avec les années précédentes.
9
**) "Total conjoncture" (Total 1): sans l'or en barres et autres métaux précieux, les monnaies, les pierres précieuses et
gemmes, ni les objets d'art et antiquités
***) Variation (%) par rapport à la même période de l’année précédente.
Le commerce entre les deux pays est complémentaire. La Suisse exporte principalement
des produits chimiques, pharmaceutiques et des machines de haute qualité, tandis qu’elle
importe des produits textiles et agricoles hautement demandeurs en travail manuel.
2.2.2 Répartition par groupes de marchandises (total 2)
10
Exportations
2014
2015
Part
mio.
CHF
Part
mio.
CHF
Variation
2015/2014
1. Produits pharmaceutiques
39.9
109
39.2
122
11.7%
2. Machines
24.8
68
27.2
85
25.0%
3. Produits chimiques
17.0
46
13.2
41
-10.9%
4. Horlogerie
6.4
18
6.2
19
9.2%
5. Instruments optiques, de précision
5.1
14
5.5
17
24.5%
6. Armes et munitions
0.3
0.7
4.4
14
**
Le Pakistan est pour la Suisse, tout comme pour la Chine, un débouché pour les machines,
lesquelles sont utilisées dans l’industrie textile. La Suisse, tout comme l’Europe, ne délivre pas
d’autorisations à l’exportation de marchandises « Dual Use ». Cela concerne les machines de
haute précision.
Importations
2014
2015
Part
mio.
CHF
Part
mio.
CHF
Variation
2015/2014
1. Textiles et vêtements
64.0
69
66.9
71
2.0%
2. Produits agricoles
15.6
17
12.3
13
-22.9%
3. Peaux, cuir, marchandises en cuir
10.7
12
10.2
11
-7.1%
4. Jouets, équipements de sport
3.4
4
2.7
3
-23.0%
5. Chaussures, parapluies, etc.
2.2
2
2.3
2
4.2%
8
Source: Administration fédérale des douanes (AF), statistique du commerce extérieur (2015). Total général (Total 2): avec
l'or en barres et autres métaux précieux, les monnaies, les pierres précieuses et gemmes ainsi que les objets d'art et les
antiquités.
9
Chiffres du commerce incluant l’or, l’argent et les pièces de monnaie : depuis le 1er janvier 2014, le commerce extérieur
est comptabilisé avec l’or, l’argent, et les pièces de monnaie en fonction du pays et comme faisant partie intégrante de la
statistique suisse du commerce extérieur (total 2) intégré sur la base de données Swiss-Impex. Par conséquent, les
comparaisons entre 2014 et les années précédentes ne sont plus possibles.
10
Total général (Total 2): avec l'or en barres et autres métaux précieux, les monnaies, les pierres précieuses et gemmes ainsi
que les objets d'art et les antiquités.
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