Université Claude Bernard - Lyon1 Faculté Lyon Sud - Charles Mérieux ——– Contrôle Continu Bactériologie-Virologie-Parasitologie Lundi 5 octobre 2015 18h - 18h45 ——– Enseignant Responsable : Pr Flandrois Informations – – – – – Type d’épreuve : QCM Durée épreuve : 45 minutes Notation 7/40 Le fascicule comporte XXX pages, numérotées de 1 à XXX Attention : il y a 4 types de cahiers (A, B, C, D), vous devez NOTER sur votre feuille de réponse le TYPE de cahier CAHIER TYPE «D CORRIGE» 1 Questions 1. Concernant les antiviraux (a) De nombreuses cibles des antiviraux sont des inhibiteurs des fonctions des protéines virales @ (b) Des antiviraux peuvent être des modulateurs de protéines ou fonctions cellulaires @ (c) Les antiviraux dits « directs » sont ceux qui touchent les virions circulants (d) Les interférons de type I sont des antiviraux indirects @ (e) La variabilité virale est un moyen pour les virus d’échapper aux antiviraux @ 2. L’oxyurose (a) est une parasitose strictement tropicale (b) la contamination est digestive par l’ingestion de viande non cuite (c) le maître symptôme est le prurit anal vespéral @ (d) le diagnostic biologique est posé par la sérologie (e) l’auto-infestation est possible @ 3. Parmi les propositions suivantes concernant les infections des voies respiratoires, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) : (a) Les bronchites sont majoritairement d’origine bactérienne (b) Le pneumocoque est l’étiologie la plus fréquente des pneumonies communautaires de l’adulte @ (c) Le pneumocoque est l’étiologie la plus fréquente des pneumonies communautaires de l’enfant de plus de 3 ans @ (d) Pseudomonas aeruginosa est l’étiologie la plus fréquente des pneumonies nosocomiales acquises sous ventillation @ (e) Le virus respiratoire syncytial est l’étiologie la plus fréquente des pneumonies de l’enfant de mois de 3 ans @ 4. La co-évolution bactéries-Humain est démontrée : (a) En reconstituant la phylogénie des bactéries @ (b) En reconstituant la phylogénie des populations humaines @ (c) Pour la tuberculose @ (d) Pour le choléra (e) Importante dans la gravité des infections @ 5. Le diagnostic des viroses respiratoires : (a) L’identification des virus doit se faire par isolement sur culture cellulaire (b) Il existe des tests rapides pour la grippe, le VRS ou les adénovirus qui détectent des antigènes conservés de ces virus @ (c) La recherche de virus se fait sur des prélèvements par écouvillonnage ou aspiration des fosses nasales postérieures @ (d) La sérologie pour la détection et l’analyse des anticorps spécifiques de ces virus est un moyen alternatif d’affirmer le diagnostic étiologique d’un épisode respiratoire aigu 2 (e) N’est souvent pas indispensable en pratique clinique @ 6. Concernant les infections urinaires (IU), quelles sont les réponses fausses ? (a) Les pyélonéphrites aiguës sont par définition des IU compliquées @ (b) Les prostatites sont par définition des IU compliquées (c) Le diabète insulino-réquerant est un facteur de risque de complication @ (d) Le germe majoritairement responsable est Staphylococcus saprophyticus @ (e) La présence d’une dysurie et pollakiurie sans fièvre oriente vers une cystite 7. Les toxines bactériennes (a) L’endotoxine est libérée suite à une lyse bactérienne @ (b) L’endotoxine peut être détoxifiée à fin vaccinale (c) La shigatoxine est une toxine formant de pores (d) Clostridium difficile produit une toxine superantigénique (e) Certains antibiotiques ont des effets anti-toxinique @ 8. Un prélèvement du premier jet d’urine permet (a) La culture du gonocoque (b) La PCR gonocoque @ (c) La PCR Chlamydia trachomatis @ (d) La réalisation d’un ECBU (e) La PCR Mycoplasma genitalium @ 9. Concernant les diarrhées àClostridium difficile, quelles sont les propositions exactes (a) Ce sont des diarrhées post-antibiotiques @ (b) Seules les souches toxinogènes sont pathogènes, car c’est l’action de la bactérie sur les entérocytes qui est à l’origine de la diarhée (c) Pour effectuer le diagnostic microbiologique, il faut prescrire une coproculutre standard (d) La transplantation fécale est une méthode efficace pour traiter ce type de diarrhées @ (e) Le mode de contamination principal est l’ingestion d’aliment contaminé contenant les toxines préformées 10. Quelle(s) question(s) posez vous à un patient chez qui vous suspectez le diagnostic de bilharziose ? (a) Avez-vous bu de l’eau non traitée ? (b) Vous êtres vous baigné en eau douce ? @ (c) Avez-vous consommé des crudités ou des fruits non épluchés ? (d) Avez-vous eu des rapports sexuels non protégés ? (e) Avez-vous marché pieds nus dans un sol boueux ? 11. A propos des enveloppes virales (a) la partie lipidique n’est pas d’origine virale @ 3 (b) les glycoprotéines d’enveloppe ont un rôle dans l’entrée des virus dans la cellule @ (c) elles sont constituées d’une bicouche de phospholipides @ (d) elles confèrent une grande résistance des virus à l’air ambiant (e) les virus enveloppés sont détruits habituellement par les tensio-actifs et détergents @ 12. Trichomonas vaginalis : (a) son diagnostic repose sur l’examen direct entre lame et lamelle @ (b) ne se retrouve que dans le vagin (c) est un parasite mobile colorable @ (d) sa transmission nécessite un environnement humide @ (e) peut être responsable de prostatite chez l’homme @ 13. Parmi les propositions suivantes concernant les infections des voies respiratoires, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) : (a) L’auscultation pulmonaire n’est pas nécessaire pour faire le diagnostic d’infections des voies respiratoires (b) Il ne faut pas réaliser d’examen microbiologique lors de pneumopathie communautaire ne nécessitant pas d’hospitalisation @ (c) Les tests de détection des antigènes urinaires Pneumocoque ont une meilleur sensibilité est spécificités que les tests de détection des antigènes urinaires Legionella (d) La recherche d’antigène urinaire Legionella est réservée aux pneumopathies nécessitant l’hospitalisation en réanimation (e) L’antibiothérapie probabiliste pour les pneumonies communautaire est l’amoxicilline @ 14. Parmi ces bactéries, lequelles sont des bactéries multi-résistantes ? (a) Staphylococcus aureus résistant à l’ofloxacine (b) Staphylococcus epidermidis résistant à la méticilline (c) Staphylococcus aureus résistant à la méticilline @ (d) Escherichia coli résistant aux céphalosporines de 3ème génération @ (e) Pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline 15. Quelles sont les bactéries spécifiques responsables de syndrome dysentérique (a) Shigella dysenteriae @ (b) Vibrio cholerae (c) Escherichia coli enteropathogène (d) Escherichia coli entero-invasive @ (e) Staphylococcus aureus 16. La résistance aux antibiotiques (a) Est spécifique des bactéries nosocomiales (b) Est contrebalancée par le développement fréquent de nouveaux antibiotiques 4 (c) Est sélectionnée par la prescription d’antibiotiques @ (d) Est toujours naturelle (e) Est toujours acquise 17. Toxines bactériennes (a) Les superantigène provoquent une activation massive des lymphocytes @ (b) Les leucocidines sont des superantigènes (c) La shigatoxine d’E. coli est un superantigène (d) Les exfoliatines causent des impétigos bulleux @ (e) L’endotoxine est spécifique des bactéries Gram négatif @ 18. Concernant la bronchiolite : (a) elle se définit par une dyspnée asthmatiforme survenant sur une rhinite avec une fièvre modérée @ (b) elle est grave chez les nourrissons de moins de quatre mois et les prématurés @ (c) elle nécessite le recours à une antibiothérapie préventive (d) les trois virus le plus souvent en cause sont les VRS , les métapneumovirus et les rhinovirus @ (e) Les adenovirus sont les virus le plus souvent responsables de bronchiolite du nourrisson 19. Les biofilms (a) sont fréquemment présents sur le matériel introduit dans l’organisme (cathéters. . .) @ (b) peuvent être présents sur les épithéliums de notre organisme @ (c) conduisent à des difficultés de diagnostic @ (d) modifient la sensibilité aux antibiotiques @ (e) produisent des pathologies seulement localement 20. Concernant la syphilis (a) La maladie est due à une bactérie spécifique spiralée Treponema pallidum @ (b) Le diagnostic microbiologique est aisé par culture de la bactérie sur gélose au sang cuit (c) C’est une maladie strictement humaine @ (d) C’est une vieille maladie qui a presque disparu en France (e) La maladie évolue longuement en passant par différents stades ; primaire, secondaire, latente puis tertiaire @ 21. L’anguillulose (a) est principalement, en France, une maladie importée de pays tropicaux @ (b) la contamination est transcutanée au cours d’un bain en eau douce (c) ne s’accompagne pas d’hyperéosinophilie (d) se manifeste par des diarrhées aiguës glairo-sanglantes (e) se manifeste par des symptômes de duodénite @ 5 22. Le microbiome et son interprétation : (a) Un microbiome conduit à une relation causale avec les pathologies (b) Il n’y a pas de méthodologie unifiée dans l’étude du microbiome @ (c) On ne prend pas en compte les métabolismes et productions microbiennes et des interactions @ (d) Tous les micro-organismes ne sont pas étudiés simultanément @ (e) Le microbiome est modifiable par l’environnement et l’alimentation @ 23. La capsule (a) est composée de protéines (b) est composée de polysaccharides @ (c) est un amas de glyco-protéines (d) est la base de nombreux vaccins @ (e) s’oppose à la phagocytose @ 24. Les virus influenza A : (a) Sont porteurs de deux types de protéines d’enveloppe, l’hémagglutinine et la neuraminidase @ (b) L’hémagglutinine permet la fixation spécifique des virions aux acides sialiques liés au galactose des chaînes glycosylées des protéines ou des glycolipides de la membrane plasmique cellulaire @ (c) La neuraminidase permet le détachement des virions lors du bourgeonnement @ (d) Les virus sont identifiés, entre autre, par leur hémagglutinine (de H1 à H16) et leur neuraminidase (de N1 à N9) @ (e) La nature des chaines glycosylées par l’hémagglutinine participe au tropisme d’espèce, oiseau, homme ou porc @ 25. Dans l’infection à Schistosoma mansoni : (a) les vers adultes sont fins et allongés. @ (b) l’hôte définitif est un mollusque gastéropode (c) la longévité des adultes atteint 1 an (d) l’origine est le péril urinaire (e) la phase d’incubation correspond à la dermite allergique prurigineuse @ 26. La leishmaniose cutanée (a) est, en France, uniquement une maladie d’importation (b) est responsable d’une lésion ulcérée en zone découverte @ (c) est responsable de lésions urticariennes multiples (d) le diagnostic biologique est posé par la sérologie (e) le diagnostic biologique est posé par l’examen parasitologique d’un fragment biopsique cutané @ 27. Le microbiome intestinal : (a) La transplantation de microbiome est une technique thérapeutique @ (b) Il est acquis dès l’accouchement même par césarienne 6 (c) Les entérotypes sont stables chez l’adulte @ (d) Un changement alimentaire peut modifier le microbiome @ (e) Les fonctions principales sont dues aux bactéries qui sont prédominantes 28. La trichomonose (a) est une parasitose cosmopolite @ (b) est dûe à Trichomas tenax (c) la forme de contamination est le kyste (d) est le plus souvent asymptomatique chez l’homme (sujet masculin) @ (e) se manifeste chez la femme par des leucorrhées à l’aspect de « lait caillé » 29. La pression de sélection (a) Peut être naturelle @ (b) Aboutit à un enrichissement en espèces résistantes @ (c) Est le résultat d’une antibiothérapie mal-conduite @ (d) Uniquement les établissements de soins sont concernés (e) Une antibiothérapie sub-optimale est préférable à l’absence d’antibiothérapie 30. Classes d’antibiotiques (a) Les bêta-lactamines ciblent l’ADN (b) Les fluoroquinolones ciblent l’ADN @ (c) Les macrolides ciblent le ribosome @ (d) Les glycopeptides bloquent la stabilisation de la paroi bactérienne @ (e) Les aminosides sont les antibiotiques les plus prescrits en dehors de l’hôpital 31. Concernant l’ascaridiose : (a) Ascaris lumbricoides est un ver plat (b) elle est souvent à l’origine d’une anémie ferriprive (c) la présence d’un trop grand nombre de vers peut provoquer une occlusion intestinale @ (d) c’est une parasitose exclusivement tropicale (e) c’est une maladie liée au péril fécal @ 32. Concernant les méthodes diagnostiques en virologie (a) celles qui détectent les antigènes et/ou génomes viraux sont dites directes @ (b) la détection de la présence de composants viraux est indispensable au diagnostic d’une infection virale active (c) la recherche d’une réponse immunitaire contre un virus est une méthode indirecte de diagnostic @ (d) la détection d’anticorps spécifiques d’un virus est signe d’une infection active ou passée @ (e) la culture cellulaire est une méthode de choix simple pour la détection de virus 7 33. Les antibiotiques qui possèdent une bonne diffusion tissulaire sont : (a) Les fluoroquinolones @ (b) Les glycopeptides (c) La rifampicine @ (d) Les aminosides (e) La fosfomycine @ 34. Concernant la physiopathologie des infections virales (a) les infections virales par des virus cytopathogènes évoluent généralement vers la guérison ou la mort de l’hôte @ (b) une condition de la persistance d’un virus dans une espèce animale est l’absence d’une réponse immunitaire innée efficace @ (c) la réponse immunitaire innée n’est associée à aucune symptomatologie clinique (d) la quantité de virus infectant, ou inoculum n’a aucun effet sur l’évolution de la maladie (e) les virus non cytopathogènes bloquent généralement de façon efficace la réponse innée @ 35. Les entérocoques (a) Sont des commensaux du tube digestif @ (b) Sont de commensaux de l’oropharynx (c) Sont faiblement pathogènes @ (d) Sont souvent sensibles aux glycopeptides @ (e) Les entérocoques résistants à la vancomycine sont de bactéries hautement résistantes (BHR)@ 36. Parmi les propositions suivantes concernant les angines, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) : (a) Les angines sont majoritairement d’origine bactérienne (b) La seule bactérie responsable d’angine est Streptococcus pyogenes (c) Les tests rapides de détection de Streptococcus pyogenes ont une très bonne sensibilité et spécificité @ (d) L’objectif du traitement antibiotique des angines à Streptococcus pyogenes d’éviter la survenue de complications post-streptococcique @ (e) Streptococcus pyogenes est toujours sensible à l’amoxicilline @ 37. Parmi les nématodes, on trouve : (a) Enterobius vermicularis @ (b) Entamoeba histolytica (c) Schistosoma mansoni (d) Enterobius gregorii @ (e) Strongyloides stercoralis @ 38. Les adénovirus : (a) Sont des virus à ADN nus, résistants dans le milieu extérieur @ 8 (b) Il en existe de nombreux sérotypes restreints à l’homme @ (c) Selon les sérotypes ils ont un tropisme respiratoire, intestinal ou oculaire @ (d) Ils sont responsables d’infections aiguës, sans portage ou latence (e) Leur transmission est directe ou indirecte @ 39. Concernant la sérologie en virologie (a) Les IgM sont les premières immunoglobulines spéifiques à apparaître au cours d’une primo-infection @ (b) Les IgM persistent généralement pendant des années après l’infection (c) La présence d’IgG contre un virus donné est en faveur d’une infection ancienne ou récente par ce virus @ (d) L’apparition d’anticorps peut être retardée chez un patient immunodéprimé @ (e) Elle apporte des preuves indirectes d’infection @ 40. Le Quorum Sensing (QS) bactérien (a) est une propriété constante des bactéries @ (b) permet une adaptation des populations à l’environnement @ (c) explique la production de toxines dans certaines conditions du microbiome @ (d) est spécifique d’espèce (e) se fait toujours par diffusion des composés assurant le QS 41. Le syndrome cholériforme (a) Est spécifique du choléra (b) Elimine une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) (c) Peut être dû à l’action d’une toxine bactérienne @ (d) Est suspecté devant des selles liquides, sans fièvre @ (e) Est le plus souvent causé par Shigella dysenteriae 42. La triade de Fontan comprend : (a) fièvre @ (b) hépatomégalie @ (c) douleur de l’hypochondre gauche (d) hyperéosinophilie (e) diarrhées 43. La bilharziose intestinale (a) est dûe à Schistosoma haematobium (b) peut être contractée en France métropolitaine (c) est une parasitose strictement humaine (d) se manifeste par une diarrhée chronique @ (e) peut se compliquer d’une hypertension portale @ 44. Concernant la réponse immunitaire adaptative 9 (a) Elle est la première ligne de défense de l’hôte (b) Elle comprend une composante humorale et une composante cellulaire @ (c) Les anticorps peuvent apparaître dès la deuxième semaine après l’infection @ (d) Les lymphocytes CD8 positifs reconnaissent des peptides viraux à la surface des cellules associés aux molécules du système majeur d’histocompatibilité @ (e) Elle entraine souvent la mort des cellules infectées @ 45. Concernant Strongyloides stercoralis : (a) la femelle parthénogénétique est parasite @ (b) la multiplication sexuée se fait dans le sol @ (c) les manifestations cliniques sont uniquement intestinales (d) il existe un cycle direct endogène (ou d’autoinfestation) @ (e) la forme infestante est la larve strongyloïde @ 46. Concernant l’épidémiologie de la grippe A : (a) L’accumulation des mutations, principalement dans le gène de l’hémagglutinine, modifie continuellement l’antigénicité de celle-ci @ (b) C’est le mécanisme de la dérive génétique qui permet la circulation chaque année de virus variants @ (c) La cassure antigénique résulte d’échange de fragments génomiques entre des souches virales d’origines différentes @ (d) Les échanges de fragments génomiques surviennent lors de co-infections par plusieurs virus chez un même animal, de façon privilégiée un oiseau, puisque ceux-ci sont infectables par les virus infectant l’homme et le porc. (e) La surveillance de l’évolution des virus grippaux est assurée par un réseau mondial de laboratoire géré par l’OMS et les instances nationales des pays membres @ 47. Les infections urinaires (IU) (a) Une échographie des voies urinaires est utile en cas de pyélonéphrite aiguë (PNA) @ (b) La BU suffit pour diagnostiquer une PNA (c) Le seuil de 104 UFC/ml bactéries a été retenu pour les PNA (d) Les hémocultures sont souvent positives (e) Un ECBU de contrôle est nécessaire 48. La giardiose se manifeste par (a) un syndrome dysentérique (b) une fièvre supérieure à 39˚C (c) un syndrome de malabsorption @ (d) des diarrhées avec selles pâteuses et décolorées @ (e) des lésions urticariennes 49. Giardia intesinalis : 10 (a) est un protozoaire flagellé @ (b) a une contamination transcutanée (c) atteint surtout les sujets âgés (d) est diagnostiqué par la mise en évidence de kystes dans les selles @ (e) est lié au péril fécal @ 50. Diagnostic microbiologique d’une diarrhée bactérienne (a) Tous les pathogènes digestifs peuvent être identifiés par coproculture (b) La recherche de Clostridium difficile nécessite une demande spécifique @ (c) La recherche de salmonelles nécessite une demande spécifique (d) Le pathogène est le plus souvent identifié le jour même du prélèvement (e) L’antibiogramme du pathogène est toujours obtenu en moins de 24 heures 51. La notion de sensibilité/résistance (a) Le dictionnaire VIDAL suffit pour pouvoir trancher (b) La détermination est faite en milieu liquide ou solide @ (c) Nécessite la définition d’une concentration ou d’un diamètre critiques @ (d) Un antibiotique catégorisé I (intermédiaire) ne peut pas être utilisé (e) Dépend du couple antibiotique/isolat bactérien @ 52. Parmi les propositions suivantes concernant les infections des voies respiratoires, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) : (a) Le seuil de positivité de l’examen bactériologique d’une expectoration est à 106 UFC/mL (b) Le seuil de positivité de l’examen bactériologique d’une aspiration trachéale est à 105 UFC/mL @ (c) Le seuil de positivité de l’examen bactériologique d’un lavage bronchoalveaolaire est à 104 UFC/mL @ (d) Le seuil de positivité de l’examen bactériologique d’un mini- lavage bronchoalveaolaire est à 104 UFC/mL (e) Le seuil de positivité de l’examen bactériologique d’un brossage bronchique est à 103 UFC/mL @ 53. Les infections urinaires (IU) (a) Les étiologies virales sont nombreuses (b) La principale bactérie isolée est Escherichia coli @ (c) La cystite de la jeune femme peut être due à Staphylococcus aureus (d) Un ECBU est nécessaire pour le diagnostic de cystite (e) La BU suffit pour diagnostiquer une cystite simple @ 54. Concernant les viroses respiratoires : (a) Elles sont principalement dues à des virus enveloppés, fragiles dans le milieu extérieur @ (b) Elles évoluent préférentiellement par épidémies hivernales @ (c) Tous les étages du tractus respiratoires peuvent être infectés @ (d) Elles sont causées par des virus génétiquement stables 11 (e) Elles sont souvent pauci- ou asymptomatiques @ 55. Concernant les vaginoses bactériennes, quelles sont les propositions exactes (a) Les score de Nugent permet d’évaluer la qualité de la flore vaginale @ (b) La présence de nombreux Lactobacilles dans un prélèvement vaginal signe une vaginose bactérienne (c) La vaginose bactérienne est due à une bactérie spécifiquement pathogène Neisseiria gonorrhoeae (d) La vaginose bactérienne est une IST (e) La présence de nombreuses Clue cells évoque une vaginsose bactérienne @ 56. Le système interféron (a) les interférons de type 1 interviennent dans la réponse antivirale innée @ (b) la synthèse des interférons de type 1 est restreinte aux cellules du système immunitaire (c) il existe une boucle d’amplification positive de la sécrétion d’interféron de type 1 controlée par la présence de composants viraux @ (d) les interférons agissent de façon autocrine et paracrine @ (e) la synthèse des interférons est déclenchée par l’activation des détecteurs de composants viraux membranaires et cytosoliques @ 57. La réponse immunitaire innée (a) Induit une réponse anti-virale @ (b) Favorise la réponse immunitaire adaptative @ (c) Est associée à une inflammation déclenchée par l’activation de l’inflammasome @ (d) Entraine souvent la mort de la cellule infectée par un virus @ (e) Reconnaît des motifs viraux partagés par de nombreux virus @ 58. Concernant la réplication des virus (a) Les virus sont des parasites cellulaires obligatoires @ (b) Le tropisme viral pour un hôte ou un organe ne dépend que des récepteurs cellulaires permettant l’entrée des virus dans les cellules (c) Les virus utilisent l’énergie fournie par la cellule pour sa réplication @ (d) Les virus peuvent induire des effets cytopathogènes et être lytiques pour les cellules infectées @ (e) Les virus peuvent induire une immortalisation des cellules qu’ils infectent @ 59. Parmi les propositions suivantes concernant la coqueluche, quelle(s) est(son)t la(les) proposition(s) exacte(s) : (a) Cette infection est uniquement provoquée par Bordetella pertussis (b) Cette maladie est particulièrement grave chez le nourrisson @ (c) Chez l’enfant, cette maladie se traduit par des quintes de toux suivie d’une reprise inspiratoire bruyante @ 12 (d) La diagnostique de la coqueluche se fait par l’examen des secrétions du rhinopharynx @ (e) La vaccination contre la coqueluche est peu protectrice 60. Le diagnostic d’oxyure repose sur : (a) l’hémoculture (b) la coproculture (c) la sérologie (d) le scotch test de Graham @ (e) la coloscopie avec biopsie 13