PS : APPEL A PROJETS EXPLORATOIRES 2012
2
Le projet IMPCELL propose de mettre en place un modèle électrique pour décrire le
comportement de cellules isolées, appariées et soumises à des impulsions de champ
électrique. Le modèle doit à terme permettre de prédire et caractériser le niveau
d’électroperméabilisation des cellules soumises aux impulsions de champ.
Dans le cadre de ce projet LaSiPS, un prototype de biopuce pour la fusion
cellulaire sera conçu et fabriqué afin de valider l’approche proposée. Nous souhaitons intégrer
sur ce microdispositif les fonctions qui permettront de suivre l’impédance électrique des
cellules en temps réel pendant et après les impulsions d’électroperméabilisation, et
d’électrofusion.
Les modèles de bioimpédance proposés ci dessus seront confrontés aux résultats
expérimentaux issus d’expériences de fusion qui seront réalisées sur biopuces. On cherchera à
corréler l’évolution en temps réel de l’impédance cellulaire avec l’observation de l’état
biologique des cellules pendant et après la fusion, caractérisés par marquage et visualisation
par microscopie de fluorescence.
Puce pour l’électrofusion de cellules A gauche : capture microfluidique de cellule avant fusion. A
droite : modèle d’impédance cellulaire tenant compte de l’électroperméabilisation
Complémentarité des partenaires : Pour mettre en œuvre ce projet, nous proposons d'allier
les compétences pluridisciplinaires (Génie électrique, instrumentation, nanotechnologies et
biologie) de trois partenaires de LaSiPS:
SATIE-BIOMIS, porteur du projet, spécialiste dans la conception de biopuces à cellules, et
de l'analyse de l'interaction entre le champ électrique et les cellules. Ce partenaire
développera les aspects modélisation, simulation et définira les géométries des puces.
MICRO NANO BIO et Microsystèmes -IEF, qui adossé à la plateforme technologique
MINERVE aura en charge la micro/nanofabrication des puces et leur packaging. Il
participera conjointement avec le laboratoire Satie au développement d’une
instrumentation adaptée.
CNRS-VAT à l'Institut Gustave Roussy, apportera son expertise en biologie cellulaire, en
particulier sur l'électroperméabilisation cellulaire.