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Soleil 4
Les grandes dates
La plus ancienne éclipse solaire répertoriée date de 1223 av. J.-C., elle se situe sur une table d'argile dans la cité
d'Ugarit (aujourd'hui en Syrie). Vers 800 av. J.-C., a eu lieu la première observation plausible d' une tâche solaire en
Chine. Environ 400 ans après, en 400 av. J.-C., les premières civilisations pensaient que la Terre était plate et que le
Soleil était un dieu. Le philosophe grec, Anaxagore, avance l'idée que le Soleil est un corps grand, éloigné de la
Terre. Il estime son rayon à 56 km. Ses idées vont à l'encontre des croyances de son temps, ce qui lui vaut d'être
menacé puis finalement exilé d'Athènes. La première tentative de calcul mathématique de la distance Terre-Soleil, en
200 av. J.-C., par Aristarque de Samos. Claude Ptolémée déclare en 150 après J.-C., que la Terre est un corps
stationnaire au centre de l'Univers. Selon lui, ce sont le Soleil, la Lune et les autres planètes qui tourne autour de la
Terre. Plus proche de notre époque, en 1543, Copernic présente son modèle d'Univers dans lequel le Soleil est au
centre et les planètes tournent autour de lui. En 1610, Galilée observe les taches solaires avec son télescope. Peu de
temps après, en 1644, Descartes énonce une théorie selon laquelle le Soleil est une étoile parmi bien d'autres. Entre
1645 et 1715, se trouve la période durant laquelle on observa peu de taches solaires, on appelle cette période « le
minimum de Maunder ». L'astronome français Pierre-Simon de Laplace énonce en 1796, l'hypothèse de la nébuleuse
selon laquelle le Soleil et le Système solaire sont nés de l'effondrement gravitationnel d'un grand nuage de gaz diffus.
C'est en 1845 que la première image du Soleil fut prise, par les physiciens français Hippolyte Fizeau et Léon
Foucault. La première relation entre l'activité solaire et géomagnétique eu lieu en 1852. 1859, date de la première
observation d'une tache solaire par l'astronome amateur Richard Carrington. L'éclipse solaire totale la plus observée
de tous les temps est celle de 1860[réf.€souhaitée] (en son temps), et permet le premier enregistrement d'une éjection de
masse coronale. Au siècle dernier, en 1908, premier enregistrement des champs magnétiques des taches solaires par
l'astronome américain George Ellery Hale. Onze ans après, en 1919, les lois de la polarité de Hale fournissent une
preuve du cycle magnétique solaire. En 1942, première observation d'une émission d'ondes radio solaires. En 1946,
première observation de rayons ultraviolets (UV) solaires à l'aide d' une fusée sonde, et évaluation de la température
de la couronne à 2 millions de °C, à l'aide des raies spectrales. La première observation des rayons X solaires à l'aide
d'une fusée sonde date de 1949. En 1954 on s'aperçoit que l'intensité des rayons provenants du Soleil varie sur un
cycle solaire de 11 ans. Observation massive de taches solaires en 1956. Première observation du vent solaire en
1963, par la sonde Mariner 2. 1973 et 1974, Skylab observe le Soleil et découvre les trous coronaires. En 1982 la
première observation des neutrons d'une tache solaire par la sonde SMM (Solar Maximum Mission). Et pour finir, en
1994 et 1995, Ulysse (sonde lancé par la navette Discovery en 1990) survole les régions polaires du Soleil.
Histoire naturelle
Le Soleil est une étoile âgée de 4,6 milliards d’années, soit à peu près la moitié de son chemin sur la séquence
principale[10] . On admet généralement qu’il s’est formé par l'effondrement gravitationnel d'une nébuleuse sous l’effet
des ondes de choc produites par une (ou plusieurs) supernova(s), dont elle(s)-même(s) étai(en)t peut-être issue(s).
Dans son état actuel, le cœur du Soleil transforme à chaque seconde plus de 4 millions de tonnes de matière (de
masse) en énergie qui est transmise aux couches supérieures de l’astre et émise dans l’espace sous forme de
rayonnement électromagnétique (lumière, rayonnement solaire) et de flux de particules (vent solaire).
Durant les 7,6 milliards d'années[11] à venir, le Soleil épuisera petit à petit ses réserves d’hydrogène ; sa brillance
augmentera d’environ 7 % par milliard d’années, suite à l'augmentation du rythme des réactions de fusion par la lente
contraction du cœur.
Lorsqu’il sera âgé de plus de 12 milliards d’années, l’équilibre hydrostatique sera rompu. Le noyau se contractera et
s'échauffera fortement tandis que les couches superficielles, dilatées par le flux thermique croissant et ainsi
partiellement libérées de l’effet gravitationnel, seront progressivement repoussées : le Soleil se dilatera et se
transformera en géante rouge. Au terme de ce processus, le diamètre du Soleil sera environ 100 fois supérieur à
l’actuel ; il dépassera l’orbite de Mercure et de Vénus. La Terre, si elle subsiste encore, ne sera plus qu’un désert
calciné.